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Votre avis sur Tomboy ?
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LA CONFUSION DES GENRES. Troublant et bien interprété, la nouvelle naissance de Céline Sciamma.
Pour raconter une histoire, il est parfois préférable d'écrire un bouquin plutôt que de faire un film !!! Ici, la réalisation est archi plate, trop lente et sans inspiration.
Le sujet est original et bien incarné par la jeune actrice principale; par contre ça ne ressemble pas à 100% à un "film de cinéma" et même si le danger reste contenu, on est dépendant du jeu de qualité variable des enfants. C'est court et ça manque de panache, mais c'est malgré tout plutôt intéressant.
Un très joli film français, touchant et réaliste, qui aborde avec brio le thème de la quête d'identité chez l'enfant. Sobre mais très efficace, "Tomboy" (garçon manqué) est une réalisation douce, tout en finesse, avec un casting de qualité. Les seuls petits bémols pourraient être la courte durée du film ainsi que l'absence de musique, un élément qui aurait sans doute apporté davantage d'émotions et de profondeur. Quoiqu'il en soit, il s'agit d'un film à découvrir !
Un excellent film! Touchant, réaliste, émouvant, très bien tourné! Les acteurs interprètent très bien leur rôle, et le film aborde ce sujet délicat avec brio. A voir!!!
ah beh oui, c'est simple, pas d'acteur connu donc c'est forcement un bon film
Filmosaure
Laure, dix ans, a tout sauf d’une demoiselle : bermuda, t-shirt lâche, coupe à la garçonne. Lorsque sa famille emménage dans un nouveau quartier en plein été, elle rencontre Lisa, qui la prend d’ailleurs pour un garçon. Laure affirme s’appeler Michael et va peu à peu chercher sa place et son identité au sein d’un groupe de nouveaux copains en tant que garçon, tandis que son amie Lisa, inconsciente de la méprise, tombe amoureuse. En toute innocence, “Michael” se prend au jeu et y entraîne même sa petite sœur Jeanne, sans songer à la rentrée qui arrive à grands pas.
Ce film – français, en dépit de son titre – est un instant de grâce. Trop court, certes ; le scénario aurai mérité d’être approfondi ; mais la fraîcheur des jeunes acteurs et surtout des jeunes actrices compense largement ces défaut. Zoé Héran (Laure) est troublante et nous fait partager malgré nous toutes les émotions liées à la recherche de son identité sexuelle : l’angoisse du rejet, la peur d’être découverte, mais aussi l’excitation du risque encouru alors qu’elle se lance des défis de plus en plus risqués et pourtant si simples… comme se baigner en maillot de bain. Quant à la petite Malonn Lévana (Jeanne), elle est époustouflante d’innocence et de réalisme.
Il est facile de rendre insupportable et artificiel un film dont les héros sont des enfants ; il n’en est rien ici. On a le sentiment que tout ceci se passe en bas de chez nous. Le tout est traité sans voyeurisme ni psychologie de bas étage, avec subtilité, mais sans omettre une certaine gravité. Les jeunes héros ou leurs parents ne sont en rien caricaturaux. Juste une petite tranche de vie, traitée avec justesse et sincérité.
Ce film – français, en dépit de son titre – est un instant de grâce. Trop court, certes ; le scénario aurai mérité d’être approfondi ; mais la fraîcheur des jeunes acteurs et surtout des jeunes actrices compense largement ces défaut. Zoé Héran (Laure) est troublante et nous fait partager malgré nous toutes les émotions liées à la recherche de son identité sexuelle : l’angoisse du rejet, la peur d’être découverte, mais aussi l’excitation du risque encouru alors qu’elle se lance des défis de plus en plus risqués et pourtant si simples… comme se baigner en maillot de bain. Quant à la petite Malonn Lévana (Jeanne), elle est époustouflante d’innocence et de réalisme.
Il est facile de rendre insupportable et artificiel un film dont les héros sont des enfants ; il n’en est rien ici. On a le sentiment que tout ceci se passe en bas de chez nous. Le tout est traité sans voyeurisme ni psychologie de bas étage, avec subtilité, mais sans omettre une certaine gravité. Les jeunes héros ou leurs parents ne sont en rien caricaturaux. Juste une petite tranche de vie, traitée avec justesse et sincérité.
Un film pas très emballant sur une jeune fille qui, alors quelle vient d'emménager avec ses parents dans une cité urbaine, se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux camarades. L'étroitesse du scénario et le maigre jeu d'acteur ne permet jamais à ce long métrage de vraiment décoller.
Après Naissance des pieuvres (2007), Céline Sciamma se penche de nouveau sur la découverte de son corps et de la sexualité à un âge auquel cette question semble ne pas encore se poser. L’enfance est pourtant toute entière mais toute en discrétion imprégnée de ces interrogations et de ces imitations de l’autre. Le film, réalisé “à hauteur d’enfant” (la caméra n’est pas posée à plus d’1m50) nous plonge dans ces questionnements sur l’identité sexuelle par le biais d’un troublant jeu de rôles.
La critique complète : http://brevesculturelles.wordpress.com/2011/07/02/tomboy-une-quete-didentite/
La critique complète : http://brevesculturelles.wordpress.com/2011/07/02/tomboy-une-quete-didentite/
C'est un film qu'on n'attendait pas vraiment. Mais il restera bien dans les annales. C'est le genre de cinéma qu'on aime, ce cinéma qui fait parler, qui fait réfléchir. Céline Sciamma a eu envie de traiter un sujet très sensible et plutôt risqué: la différenciation de sexe d'une petite fille qui se prend pour un garçon. Sciamma aurait pu faire une critique de ce problème de société mais elle se propose de nous ouvrire l'esprit et c'est bien là le génie de ce film. Pourquoi une petite fille commence à croire qu'elle est un garçon. Les relations de Laure avec son père sont pourtant normal. Sa soeur et sa mère ne se doutent de rien, comme bien souvent... Jusqu'au jour où, par hasard, sa maman va apprendre ce que sa fille cache. Le film est très émouvant, l'histoire n'en dit pas trop et s’arrête pile poil là où il faut. Il n'y a pas de trop ou de pas assez dans ce scénario qui frôle la perfection. La mise en scène est très bien étudiée et les acteurs, même les enfants, sont très bons dans leurs rôles respectif. On a un film poignant qui ne nous laisse pas inssenssible. Un film à voir, à regarder. Parce que c'est surtout ça le cinéma.
Une très bonne surprise que ce Tomboy, une quête identitaire bien racontée, c'est un thème osé mais la réalisation est parfaite!
Un portrait sensible bien ancré dans le réel sur les incertitudes identitaires à l'entrée de l'adolescence.
Voilà un film tout en finesse, qui le plus souvent se contente de montrer, voire de suggérer, ce qui repose de quelques autres "oeuvres" genre gros sabots de réalisateurs à la mode. La direction d'acteurs est parfaite, en particulier pour ce qui est des enfants et ce n'est pas un mince exploit. Une seule réserve cependant, qui concerne la fin : ce n'était certes pas facile de conclure une telle histoire, mais je ne crois pas que de croquer une barre chocolatée sur le balcon de l'appartement va résoudre miraculeusement la masse de difficultés dans lesquelles Laure/Michaël s'est enferrée.
iceman7582
Un drame français qui explore les malaises de l'enfance de manière froide et directe. Le scénario est plutot bien mené de bout en bout et certains passages regorgent de suspens. Les jeunes acteurs sont convaincants et jouent parfaitement leur rôle. Oui mais voila, le rythme est franchement lent et on a tendance a régulièrement s'ennuyer. De même, l'absence de musique est pénalisant car cela renforce le sentiment d'ennui. Heureusement le film n'est pas long.
A voir pour passer le temps.
A voir pour passer le temps.
Tomboy, un drame ? Tomboy est un film d'action, non pas dans le sens "film avec bruyantes explosions de voitures piégées ou amateurs de body-bulding s'entretuant", mais correspondant plutôt à un film dont la psychologie passe après l'action. Le public suit le héros dans ses péripéties, héros qui, comme un petit agent secret, doit se déguiser, trouver des astuces pour ne pas se faire prendre, mentir. On pourrait aussi dire du film de Céline Sciamma qu'il est un film à suspens puisqu'on est souvent amené à se demander comment le personnage principal pourra déjouer les obstacles sans se faire pincer, ses stratagèmes pouvant même faire rire. Filmé à hauteur d'enfant, ce long-métrage permet de se sentir comme une petite souris sur l'épaule de ce garçon manqué : on ne réfléchit pas à ce qui lui arrive, on vit la situation ! Ce n'est en aucun cas un film psychologique qui se voudrait explicatif. La réalisatrice ne juge pas l'enfant. Les jeux (football, bataille d'eau, baignade...), qui ont une place importante dans le film, rythment celui-ci et se révèlent souvent être des épreuves pour Laure/Mickaël. On peut dire que c'est un film rapide : court long-métrage filmé dans l'urgence sur le mensonge d'une enfant qui ne peut durer que le temps d'un été. Pas le temps de s'ennuyer durant ce film dont on voudrait qu'il dure encore ...
Tomboy permet aussi à Céline Sciamma de dresser le portrait de l'enfance intemporelle des petits garçons, entre football, bande de copains, bagarres, amoureuse... . La relation entre les deux soeurs est extrêmement forte et touchante, la troublante Zoé Héran à la gueule d'ange (les anges ne sont-ils pas asexués ?) et l'irrésistible Maloon Lévana interprétant leur rôle avec justesse.
La presse a qualifié ce film de "solaire". Il faut dire que Maloon Lévana est un petit rayon de soleil et que la musique très entraînante de Para One mériterait d'être le tube de l'été. Tomboy me rendrait presque nostalgique de mon enfance.
La fin est ouverte ... Ne jamais croire que nous sommes contraints de subir un insoutenable déterminisme, voilà de quoi le bouleversant film Tomboy m'a convaincu.
Tomboy permet aussi à Céline Sciamma de dresser le portrait de l'enfance intemporelle des petits garçons, entre football, bande de copains, bagarres, amoureuse... . La relation entre les deux soeurs est extrêmement forte et touchante, la troublante Zoé Héran à la gueule d'ange (les anges ne sont-ils pas asexués ?) et l'irrésistible Maloon Lévana interprétant leur rôle avec justesse.
La presse a qualifié ce film de "solaire". Il faut dire que Maloon Lévana est un petit rayon de soleil et que la musique très entraînante de Para One mériterait d'être le tube de l'été. Tomboy me rendrait presque nostalgique de mon enfance.
La fin est ouverte ... Ne jamais croire que nous sommes contraints de subir un insoutenable déterminisme, voilà de quoi le bouleversant film Tomboy m'a convaincu.
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