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Nicolas V
88 abonnés
1 283 critiques
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1,5
Publiée le 29 juin 2013
ce n'est pas parce qu un polar a des scènes de dialogues interminables avec une petite touche d'humour que cela est comparable à un style digne de Tarantino. dans ce filme malgré les scènes de fusillade réussies on s'ennuie un peu trop. et brad pitt joue plus avec son charisme qu avec son talent.
Plutôt sympathique ,scenario un peu réchauffé donc rien de Pitt en fait un peu des caisses sur ses dialogues ,peut être que sa voix françaises qui participe aux pubs mennen agaçante ma convaincu d'avoir envi de lui coller une giroflée à cinq branches sur la courge.
Bon film où se succèdent tension et manipulation. Le scénario est bon. Plus-value indéniable grâce aux acteurs choisis et notamment James Gandolfini qui restera toujours l'acteur référence pour incarner la mafia américaine.
Une pure daube cinématographique. Cogan est un des pires films que j'ai pu voir dans ma vie. Effectivement, tout est pourri, à commencer par le scénario, creux, mou, sans réelle accroche ; des scènes d'action (pour le peu qu'il y en a) ridicules, débiles et mal faites. Je pense avant tout au moment où Brad Pitt descend le mec dans sa bagnole, on assiste alors à un ralenti incompréhensible, et ce pendant au moins 30 secondes, sous fond de musique ennuyeuse et surtout hors contexte, non franchement, je n'ai pas compris dans quel délire ils se sont embarqués quand ils ont tourné cette scène. Des acteurs pas vraiment convaincants (hormis Brad Pitt, bien sûr, qui est, de toute façon, toujours impeccable dans ses rôles), comme le deuxième tueur à gages et acolyte de Cogan qui, pour ma part, est inutile et ne sert à rien, à part taper la causette pendant des heures et raconter ses petits tracas ; de même que les deux petits voyous au début du film qui ne sont pas vraiment crédibles. Beaucoup de scènes sont aussi ennuyeuses, inutiles et renferment trop de longueurs (à travers des dialogues qui ne volent pas haut, me rappelant par exemple les répliques du braqueur shooté à la coke qui sort des trucs à coucher dehors, te donnant envie de te pendre), sans compter la fin qui est déplorable. Mou, comme la scène du début, lors du braquage, qui est incroyablement (et je dis bien : incroyablement) ennuyeuse, un passage tellement mal réalisé et mal joué que j'avais déjà envie d'arrêter le film. C'est pour dire à quel point il est faible. Bref, un manque d'intensité, de rythme, d'action, de dialogues, de répliques, de personnages et de scénario. Tout est un calvaire des plus hallucinants. Je me demande comment Brad Pitt a pu joué dans un navet pareil. Donc oui, ce film est un raté monumental. Je ne le conseille à personne. Vous risqueriez de perdre votre temps. A oublier.
Je ne comprends pas les jugements extrémistes a propos de ce film.. On ne peut pas considerer comme un navet un film regroupant des dialogues aussi poignants, une tres bonne performance de brad pitt et surtout une fin aussi magistrale ! Mais d'un autre cotes le mettre au niveau d'un Tarantino mmmmmmmh... NAN !! Ne comparons pas l'incomparable ! Bref 3,5/5 est largement suffisant, film à voir une fois.
"Cogan : Killing Them Softly" se situe entre le style des Coen (pour l'absurde, l'humour noir) et celui de Tarantino (pour les longs dialogues en moins bien). C'est un film sur fond de crise économique bien inégal dans son ensemble composé d'une bonne dose de dialogues (il n'y a presque que ça en faite) plus ou moins bien (Dialogue intéressant : entre Jackie Cogan et le conducteur/ Dialogue ennuyeux : entre Jackie et Mickey dans le restaurant...). L'ambiance est glauque (décors sombre, sales, il pleut presque tout le temps,...) mais esthétiquement le film est plutôt réussie pour les scènes de mise à mort (ralentie). Le casting est plaisant (quoiqu'un peu machiste : les seuls rôles féminins sont ceux de prostitués qui apparaissent 30 secondes...) : Brad Pitt en tête dans un rôle proche de "L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" de même que James Gandolfini (son rôle de mafieux lui colle à la peau). Globalement ça reste plutôt ennuyeux car l'histoire n'est vraiment pas passionnante mais la fin est très bien !
Brad Pitt retrouve pour l'occasion le cinéaste australien qui l'avait dirigé dans le sublime et atypique western "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", et l'on pouvait clairement espérer – à la vue de la réussite de leur précédente collaboration - un résultat tout aussi savoureux avec cette adaptation d'un roman noir rédigé dans les années 70 par la plume d'un des maîtres du rayon policier des librairies Outre-Atlantique. Mais autant le dire de suite, l'adage "on ne change pas une équipe qui gagne" ne marche pas tout à fait dans ce cas précis. En effet, "Cogan : Killing Them Softly", en dépit d'un travail de forme absolument parfait qui ravira tous les amateurs de mise en scène léchée, n'arrive jamais à la hauteur de nos espérances. Déjà, cet exercice de style est bien trop bavard. Les truands blasés qui le peuplent ressemblent à s'y méprendre à des personnages tout droit sortis d'un Tarantino, passant leur temps à se raconter des anecdotes au sujet de tel coup, telle fille, ou tel autre sombre gangster avec qui ils ont eu des démêlés. Cependant, les longues pages de dialogues débitées sont parfois plus ennuyantes que percutantes. Quand à l'intrigue poisseuse qui anime ces poissards, elle rappelle dans un premier temps les scénarios complètement fous et tragiquement rocambolesques des frères Coen. A l'exception près que ce jeu de massacre possède une classe et un savoir-faire de moins. Là où, par exemple, le "Drive" de Nicolas Winding Refn, autre polar urbain ultra-référencé et hyper-stylisé, parvenait avec brio à ressusciter ses modèles tout en s'en détachant complètement, "Killing Them Softly" se prend lui un peu les pieds dans le tapis au moment d'appuyer sur la gâchette et manque finalement sa cible de (très) peu. Malgré ces quelques balles enrayées dans le chargeur, le climat délétère qui règne, souvent éclairé par une terne lumière naturelle, respecte la plus pure tradition du genre, à l'image de personnages certes stéréotypés mais incarnés par des acteurs adroits comme des tireurs d'élite (outre Brad Pitt ; James Gandolfini, Richard Jenkins, Ray Liotta et Scoot McNairy sont parfaits). Et la critique en fil rouge de l'économie et de la politique régissant la société américaine tape elle en plein dans le mille. On se dit qu'Andrew Dominik a peut-être voulu trop en faire, chose dont il n'avait pas besoin car la simplicité dans le film noir est souvent synonyme d'efficacité. Le plaisir véritable que l'on prend dans la première partie ne tient pas la distance, et c'est bien dommage. On maudit alors le réalisateur et son acteur principal autant qu'on les apprécie, car on était en droit d'en attendre bien plus de leurs parts.
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La moyenne de nos critiques font penser que nous attendions Brad Pitt autrement. J'irais donc dans ce sens. Le côté visuel,les ralentis,l'éclairage...sont un point non négligeable...mais que reste t-il après ? L'histoire banale de bookmakers rackettés...pouvait donner lieu à un grand film. La narration est longue,fastidieuse et finalement on se lasse vite. Comparé ce film à Tarantino...n'est pas vraiment aisé..les puristes diront que l'ensemble des critiques sont mauvaises...je dirais alors il faut donner d'autres films à voir, à aimer et apprécier, un cinéma plus simple, avec une vraie fin et pas comme la dernière image du film qui donne l'impression d'avoir été dupé. Nous méritons mieux, ou bien nous n'avns donc rien compris.
Cogan me fait penser aux films anglais du genre " Snatch", avec le même Brad Pitt. Une ambiance et une image sombre, beaucoup de ( longs ) dialogues et une violence qui en deviendrait presque esthétique. La BO est également pas mal. Jeu tout en sobriété de Brad Pitt qui n'a pas besoin de forcer son talent. Il y retrouve le réalisateur de "Jesse James." A noter que le pauvre Ray Liotta est très loin de son rôle dans " Les Affranchis"...ce qui ont vus le film comprennent pourquoi!^^
La crise touche tout le monde, même les gangsters. Si l'on croit que le rare cinéaste Andrew Dominik s'intéresse aux problèmes de l'Amérique, ce n'est qu'à moitié vrai. D'une part parce que son western (genre cinématographique de, et sur les États-Unis) L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford est plus porté sur la psychologie que sur l'Histoire. Et d'autre part parce que Cogan : Killing Them Softly utilise la crise économique comme un prétexte, alors qu'il a pour but de faire référence au dernier film du réalisateur qui n'a pas marché.
Vous allez me dire que cette introduction est bavarde, et vous aurez raison. Mais cette entrée en matière n'est pas faite au hasard et souhaite seulement coller au plus près de l'image que ce film renvoie. Car en effet, dire de Cogan qu'il est loquace serait un euphémisme. Comportant volontairement beaucoup de dialogues, il pourrait ressembler à un Tarantino s'il n'avait pas laissé l'humour et l'ironie de côté. Dommage.
Vous allez aussi me dire que je n'ai pas encore parlé de l'intrigue, et vous aurez raison. Mais c'est une nouvelle fois bien volontaire car le récit ne captive pas. Deux hommes braquent des joueurs lors d'une partie de poker. On fait alors appel à un homme pour les retrouver. Les cheveux gominés et le collier de barbe bien taillé, Cogan est l'homme de la situation. Mais Brad fait le strict minimum en étant juste bon (ce qu'il est naturellement) et en collant à un personnage froid et discret. Dommage.
Les idées étaient pourtant belles et bien là. La crise économique est partout (télévision, radio) mais elle n'est jamais clairement mentionnée par les personnages. On sait que le pays va mal mais le sujet reste tabou. De plus, le réalisateur sublime les scènes de violence et de drogue en les étirant le plus possible. Mais dans quel but rend-il ces images esthétiques ? Avec toutes ces bonnes intentions, on ne voit malheureusement pas trop où Dominik veut en venir. Dommage.
Un petit film de gangsters qui se laisse regarder avec un Brad Pitt assez bon dans un role de tueur sans pitié. Seul problème un gros manque d'action et une histoire de vengeance trop classique qui nous fait vite décroché. Reste quelques dialogues décalés mais l'ensemble est quand même ennuyeux.
Troisième film d'Andrew Dominik après le long mais prometteur 'assassinat de Jesse James ...", Cogan est réalisé dans le plus pur style de film de ganster de Boston.
Les comédiens portent des dialogues aboutis en usant de mimiques et d'expressions, certes classiques, mais vraiment réussies.
Quelques bonnes scènes ponctuent le film basé en grande partie sur le jeu d'acteur.
Brad Pitt est, comme d'habitude, très bon surtout lorsqu'il donne la réplique à l'ex-Soprano, James Ganfolfini. Un bon point au très demandé Scott McNayry, en gangsta-looser qui s'enfonce dans la mouise au fur et à mesure que le film avance.
Si certaines parties du scénario semblent bâclées et si on a parfois l'impression d’avoir manqué une scène, on passe néanmoins un bon moment de cinéma dans un univers connu et traité de manière classique dans le respect des codes du genre.