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ChroniqueMécanique
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4,0
Publiée le 18 septembre 2011
C'est avec un arrière-goût de sang dans la bouche que l'on ressort de ce thriller frénétique et ultra-violent, nouvelle petite perle en provenance du pays du Matin Calme. Mais calme, J'ai rencontré le diable ne l'est pas vraiment, puisqu'il est exactement le type de film qui n'en finira pas de choquer, et par conséquent de diviser. Glauque, dérangeant, terriblement nihiliste, cet objet de fureur ne se contente pas de simplement aligner les scènes grinçantes où fusent l'hémoglobine à l'image des "torture-porn movies" très à la mode ces temps-ci, mais en profite pour soulever une vraie et belle réflexion sur une question d'ordre morale qui est aussi un phénomène de société : la vengeance. Est-elle une véritable solution ? Jusqu'où peut-elle conduire ? Ne fait-elle pas qu'engendrer toujours plus de violence ? Kim Jee-woon n'y va pas par quatre chemins pour tenter de nous apporter ses éléments de réponses, et filme avec un savoir-faire grandiose l'affrontement féroce que se livre un psychopathe dégénéré et un jeune homme ivre de justice qui finira par ressembler de plus en plus à celui qu'il combat. Le jeu des acteurs est d'une remarquable intensité, et la violence graphique du film nous éclabousse sans ménagement. On ne rencontre peut-être pas le diable au sein de ce conte macabre, mais quelque chose de brillant, à ne pas mettre entre toutes les mains. Retrouvez ma critique complète de "J'ai rencontré le diable", avec photos et anecdotes autour du film, ainsi que celles de films nombreux et variés, en ligne sur mon blog : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Merci !
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4,5
Publiée le 9 octobre 2019
Attention, descente aux enfers surpuissante à l'horizon qui montre que la Corèe du Sud en a dans le pantalon et dont les scènes de violence font passer Gaspar Noè pour un enfant de choeur! La prestation de Min-sik Choi est rageuse! Son personnage est la quintessence de la sauvagerie! Rien d'ètonnant que le comèdien soit considèrè par les puristes comme l'un des meilleurs acteurs au monde (Ivre de femmes et de peinture, "Old Boy"...) en atteignant ici le mythe! En serial killer, il est au sommet de son art et plonge le spectateur dans un suspense haletant qui remue les tripes! Le frisson qui vous traverse le dos à chacune de ses apparitions vous poursuivra longtemps! A vous couper le souffle dans les scènes de boucherie! il serait injuste de ne pas citer l'extraordinaire composition de Byung-Hun Lee qui tient la dragèe haute au grand Min-sik Choi! Son regard froid, sa capacitè de passer en une seconde de la plus grande des douceurs (la chanson qu'il chante pour sa petite amie via le cellular) à la plus effroyable des violences expliquent pour beaucoup la tension procurèe par ce mètrage de fou furieux: « Qui sème le vent rècolte la tempête »...Techniquement virtuose mais surtout hyper violent, "I Saw the Devil" est un grand film sud-corèen dont les âmes sensibles sont exclues! Un uppercut servi par deux acteurs fabuleux à utiliser avec prècaution...
Un face à face grandiose, épique entre Lee Byung-hun et Choi Min-sik qui livrent tous les deux une prestation de très haut standing, une virtuosité incroyable dans la mise en scène de ce polar splendide signé Kim Jee-woon. D'une violence assez extrême, un film d'une maîtrise absolue au niveau du scénario et du rythme haletant. Un pur chef d'œuvre, titanesque.
Un très bon thriller coréen, sur le thème de la vengeance, qui se met en place progressivement. Entre scènes émouvantes et plans plus violents, on est tenu en haleine tout au long du film. Ce dernier prend d'ailleurs une tournure inattendue et palpitante en toute dernière partie d'histoire. Le rendu final est alors noir et sinistre, comme les réalisateurs asiatiques savent si bien faire !
Critique de "I saw the devil". Un thriller violent et sombre, maîtrisé avec perfection du début à la fin. L'ambiance tout le long du film est époustouflante. Que dire des deux protagonistes, les deux personnages sont magnifiquement construits et bien développés. Un ovni coréen ultra violent et barré. Âme sensible s'abstenir. 4,5/5
Avec «J’ai rencontré le diable», Jee woon-kim signe un thriller sauvage au duel passionnant. Et si le film a des ambitions élevées en citant «Seven» pour l’écriture et «Le Silence des Agneaux» pour les décors, il se distingue aisément de ces références avec une utilisation originale de la violence et en créant un rapport de force unique entre les deux personnages principaux. Car cette opposition entre deux acteurs hyper charismatiques (Byung-Hun Lee en flic déterminé et au regard halluciné, puis Min-sik Choi en serial killer fou à lier qui tue par plaisir et par nécessité) est réellement hypnotisante. Jeu du chat et de la souris, méthodes de frustration et une définition simple de la vengeance (se rendre coup pour coup) sont appliqués par deux êtres qui ne s’expriment donc que par la violence. La fascination du mal est d’ailleurs le grand sujet du film et permet l’ambigüité concernant le réel vainqueur de cette histoire féroce aux moyens de torture surprenants (amateurs de bricolage et de jardinage seront servis). Une réflexion hautement pessimiste sur la nature humaine pour un film stylisé et aux revirements de situations jubilatoires. Le meilleur thriller de la décennie.
Un incessant déluge d'hémoglobine, une vengeance à appliquer, un châtiment furieux qui n'a que pour objectif que celui de venger un amour, sauvagement assassinée. D'un côté vous avez un agent de police chambouler par la perte tragique de sa femme qui veut infliger les pires supplices à son meurtrier. Et de l'autre côté, ce fameux meurtrier pédophile et sadique, qui malgré ses airs de gros poivrot taciturne est en réalité un démoniaque psychopathe, ayant pour seule joie, le plaisir de violer et de tuer des jeunes femmes. L'histoire, très simpliste, devient rapidement captivante quand le personnage principal, Soo-Hyun, décide de faire endurer d'atroces souffrances au monstre qui lui volé sa douce. Ce film révèle notre côté machiavélique, car nous nous identifions parfaitement à ce jeune homme qui avait tout pour lui, et puis qui d'un coup d'un seul, perd tout ce qu'il chérissait. Notre désir de frapper devient rapidement si intense qu'on se surprend soi même à éprouver une telle sensation. Quand Soo-Hyun frappe à de multiple reprises son adversaire sur ce rocher, nous n'avons qu'une pensée " Laisse en un peu pour la suite. Ne le tue pas. Tu fera bien pire plus tard " Cette envie d'infliger continuellement de telles souffrances se transforme peu à peu en poison, ce poison vas vous ronger à tout petit feu et peu à peu vous transformer. Voilà ce qui arrive à ce héros, qu'au début nous pensions irréprochable, qu'il avait un réel motif pour traquer le monstre. Et bien après avoir fait durer ce jeu morbide, le héros se déshumanise et peu être devient-il ce qu'il combat ? Le titre " J'ai rencontré le Diable " s'applique aux deux personnages. Kyung-Chul est surpris par la tenacité de son opposant, quand à Soo-Hyun il ne se doute pas qu'un tel déchet soi doter d'une telle volonté. Un film sanglant à souhait, qui nous fais vibrer de colère, et qui injecte en nous une overdose d'adrénaline.
Lee bung hun, choi min sik et song kang ho sont les 3 plus grands acteurs coréens, deux d'entre eux sont réunis dans ce film réalisé par le meilleur réalisateur de ce pays. Déjà kim jee woon avait mit la barre très haute avec "A Bittersweet Life" et il réalise ici encore un très bon film sur un thème archi présent en asie : la vengeance. Une vengeance traitée de la façon la plus brutale et sadique, encore plus que dans "Old Boy" où le héros en quête de vengeance se transforme en bête meurtrière, plus violent même que sa proie pourtant bourreau à l'origine. Une réalisation très léchée comme à l'habitude, des scènes de tortures presque jouissives pour le spectateur qui se prend lui aussi à hair le tueur et un sadisme poussé à l'extrême où le héros ne veut pas seulement supprimer ce dernier, juste jouer avec lui et lui faire endurer le plus de souffrances : en cela le film est novateur dans le thème de la vengeance. Acteurs et réalisation tellement impeccables que le spectateur est même amené à se demander jusqu'où l'affrontement ira tant chaque partie du film surenchérit dans la violence et le conduit à penser qu'il est peut être temps d'arrêter cette escalade, le tueur ayant peut être déjà assez payé. Le paroxysme est atteint dans une scène finale très dure, qui se savoure presque tant celle-ci est bien mise en scène et interprétée. Un progression constante de la violence et une traque qui ne finit jamais de rebondire nous tiennent en haleine de façon archi-permanente et rend le film ultra prenant. Il faut espérer que kim jee woon maintienne encore ce niveau pour "Inrang", adaptation du film d'animation "Jin-Roh", à ce jour la meilleure japanimation à mes yeux.
Kim Jee-won s’attaque cette fois-ci au film policier et plus exactement à la traque d’un serial killer. Celui qui le poursuit est interprété par le très froid mais très humain Lee Buyung-hun qui doit faire face à l’assassinat de sa femme par violeur et sociopathe Choi Min-sik. Sa prestation donne littéralement froid dans le dos et laisse voir la folie dans ses yeux. Pour le réalisateur, ce qui prime vraisemblablement ce sont les personnages avant tout. Le film ne s’attarde d’ailleurs que sur leur aspect psychologique et sur la relation qu’ils ont avec leur vengeance. C’est ce sujet qu’il a décidé de traiter et les violences très graphiques également présentes ne sont là que pour l’illustrer. À noter qu’il succède à son concitoyen Park Chan-wook qui avait déjà traité le sujet dans sa trilogie. La mise en scène de l’auteur est assez inédite pour l’Occident et pourrait même frustré puisqu’elle casse un certain nombre de codes liés au genre. Sachant également que le cinéma sud-coréen est dépourvu de quelconques contraintes imposées par la production, Kim Jee-won peut ainsi livrer une œuvre ultra-violente, au rythme lent et d’une durée de 2h20. C’est donc un nouveau choc en provenance de la Corée du Sud qui nous prend aux tripes et n’a pour but que de montrer la monstruosité de la vengeance et le jusqu’au-boutiste des personnes qui l’exercent.
Kim Jee-woon considéré comme le "Tarantino" Coréen ( je ne comprend même pas cette expression mais bon c'est écrit sur mon Blu-Ray donc je la reprend ), n’hésite pas ici avec son "Diable" a donner un coup de hachoir dans les dents du cinéma Asiatique, dans les dents du cinéma tout court car I Saw The Devil a vite fait son petit nid et sa réputation dans le monde entier . Le plus violent des films Coréens ? Le plus sanglant ? Le plus rude ? Le plus éprouvant ? Peut être pas car on peut bien s'attendre a des surprises d'ici quelques années avec les prochaines productions Coréennes mais ici on en prend clairement plein la tronche . Mais c'est bien le film le plus crade, sanglant violent et percutant du réalisateur .
Alors oui même si je mets la note maximal et que je le considère a l'heure ou j'écris cette critique comme l'un des trois meilleurs films Coréen "J'ai rencontré le diable" a bien des petits défauts et il serait stupide de ne pas les voir tellement il sont flagrant .
Il est un poil trop long, 2h30 que l'on sent bien passer par moment et surtout au niveau de la fin car le rythme est entrecoupé de scène vraiment moelle, ce qui empiète sur le rythme effréné que l'on peu avoir par moment . C'est comme si on était dans des montagnes russes et que d'un coup on passait a un petit manège a poneys .
Mais quand le rythme est là on le voit bien défiler a deux cents a l'heure, c'est énergique, dynamique, sanglant, puissant et violent . Un rythme effréné qui nous secoue et ne nous lâche pas . Le film a une réputation de film excessivement violent et cette réputation n'est pas là pour rien car oui c'est violent et sanglant et ça ne fait pas dans la gentillesse en nous envoyant des doses d'hémoglobine a foison .
On retrouve avec plaisir la caméra sans faille et minutieuse de Kim Jee-woon qui nous offre des plans magnifique, des cadrages astucieux qui parfois n'était pas facile dans un espace restreint ( la scène du taxi ) . Rajoutons a cela une photographie aussi sobre que crade lors de certaine séquences . Coté réalisation on est clairement devant quelques chose de supérieur au productions Hollywoodienne .
Coté interprétations que du bon avec Lee Byung-Hun mais la vraie force du film c'est clairement le tueur en série interprété par le grand Choi Min-sik . Il montre a merveille qu'il sait être un sadique serial killer sans pitié et froid ( même s'il avait déjà montré dans Lady Vengeance ce même type de performance ici c'est encore mieux ). On le déteste mais l'adore tellement il joue bien .
Ensuite que propose ce film au niveau scénario ? Une histoire de vengeance tout simplement, un thème vu et re-revu encore et encore depuis la nuit des temps dans le cinéma Asiatique, rien que dans le cinéma Coréen on a la trilogie vengeance de Park Chan-wook ou encore du même réalisateur A Bittersweet Life, bref tout ça pour dire que la vengeance est un thème abordé des milliers de fois là bas . Mais pourtant c'est véritablement le film qui décrit le mieux la définition du mot vengeance, ici le film se concentre sur ce thème avec une application monstrueuse et machiavélique qui porte sa (très) légère touche d'originalité . Mais ce n'est pas tout car le film se clos dans un final remplit d'émotion, une séquence bouleversante et magistral .
J'ai rencontré le diable ( un titre qui lui va a merveille et qui sonne encore mieux en anglais ) n'est donc pas un énième film de vengeance lambda, c'est LA définition du mot vengeance, munie d'une réalisation soignée, d'interprétations grandiose et des scènes puissante a couper le souffle .
Le talent de technicien de Kim Jee-Woon et l’originalité de son traitement des genres pourtant archi classiques sont incontestables. Il l’avait déjà démontré dans ses deux précédents films. « Deux Sœurs » reflétait sa parfaite maîtrise du traitement mélangé de l’angoisse, de l’horreur, et de l’ésotérisme. « A Bittersweet life », lui, reflétait son brio à se servir de l’ultra violence et de l’humour décalé pour un film de gangsters. Dans « J’ai Rencontré Le Diable », Jee-Woon fait preuve d’un brio de technicien égal à celui déployé précédemment. Son originalité vient, cette fois, d’une utilisation outrancière et parfois burlesque de l’ultra violence dans un thriller de serial killer. Sauf que, comme pour ses précédents films, Kim Jee-Woon révèle une extrême vanité. Le traitement psychologique de ses personnages se dilue et perd toute crédibilité dans une stylisation exhibitionniste et parfois peu réaliste de la cruauté. Ainsi, montrer en détail qu’on fracasse un crâne une dizaine de fois pour ensuite voir le propriétaire du dit crâne avoir encore bon pied et bon œil, constitue le type de procédés relou qui énerve les cinéphiles honnêtes. En fait, la démarche du cinéaste coréen est aussi vaine que celle de son héros. Dès le début, il s’entend dire qu’il ne parviendra pas à se venger, pourtant, il continue quand même à tenter vainement de le faire, en semant la douleur chez ses proches. Il n’est sans doute pas inopportun de voir une certaine similitude entre Park Chan-Wook et Kim Jee-Woon Tous deux ont recours à une stylisation jusqu’au-boutiste de la violence. Par contre, là où Jee-Woon le fait presque gratuitement dans un simple objectif d’épate, Chan-Wook, s’en sert, lui, pour servir une véritable réflexion philosophique concernant des personnages parfaitement crédibles.
Il doit bien y avoir une limite au-delà de laquelle aucun cinéaste, sain d'esprit, ne s'aventure. Manifestement les réalisateurs coréens l'ignorent et poussent toujours plus loin, explorant les bas-fonds de l'âme humaine jusqu'à plus soif. Et tant pis pour les esprits "choquables". J'ai rencontré le diable est un film sadique pour sadiques, un monument d'horreur gore où l'on torture les corps avec délectation, comme si la frontière entre le bien et le mal était depuis longtemps dépassé. Abominable ? Absolument, avec le sentiment que le spectateur voyeur participe pleinement à cette expérience extrême. Kim Jee-woon a un talent incroyable pour que l'écoeurement ne l'emporte pas sur le plaisir coupable qu'il y a à suivre cette histoire de vengeance où le justicier devient encore plus vicieux que le monstre qu'il poursuit. Second degré, réflexion sur la violence tapie en chacun de nous, tous les prétextes sont bons pour ne pas capituler devant ce spectacle fascinant par son absence de ligne jaune. N'empêche qu'il fait se poser des questions des limites, toujours elles, que chacun a le droit de se fixer ou pas, quand il se trouve confronté à une telle surenchère dans ce qui est montrable ou pas. Oh, et puis après tout, que chacun se débrouille avec ça, non ?
Voir affiché dans les cinémas un nouveau Kim Jee-Woon, c'est pour moi au moins un plaisir de garanti : celui des yeux. Et une fois de plus, avec cet "I saw the devil", le prodige plasticien issu du pays du matin calme tient ses promesses au niveau esthétique : par tous les dieux du cinéma, que c'est beau ! Que ce mec fait des compositions de plans absolument magnifiques ! Du coup, la déception n'en est que plus grande lorsque je me suis rendu compte, les minutes passant, que ce film allait très vite se limiter à un thriller évidé à l'extrême au niveau intrigue pour se contenter au final d'accumuler des scènes sanguinolentes de violences gratuites. Que l'ami Kim décide de nous emmener dans une profonde décente aux enfers et qu'il décide d'y aller crûment, pourquoi pas... Mais si c'est juste pour se vautrer dans une complaisance malsaine à faire couler le sang, violer des femmes et frapper des têtes, moi je décroche totalement. Or, le problème de ce "I saw the devil", pour moi, c'est ça : le film n'a finalement rien à dire, et il se contente d'exposer une longue série de scènes morbides sans véritable logique dramatique. D'ailleurs, et c'est encore un problème, la seule dynamique qu'il y ait dans ce film, c'est celle de l'accentuation de la violence, de la gratuité et aussi – je trouve – celle du ridicule. Ah ça ! Kim Jee-Woon est un sacré plasticien et je l'adore pour ça mais, décidement, je le trouve vraiment piètre dramaturge, et cela ne semble pas aller en s'arrangeant. Quel malheur...
Si on voulait philosopher, on pourrait dire que le titre est bien trouvé: le diable que le "héros" a rencontré n'est pas le tueur en série, mais lui-même, car il devient le mal... mais la philosophie n'a pas de place ici. C'est un film profondément malsain. La question que je me suis posé à la fin (j'ai failli sortir mais j'ai voulu connaitre la fin) de ce film ultra violent qui enchaine les scènes de boucherie, de torture, de viols est: "Quelle personne normalement constituée peut prendre du plaisir à regarder ça ?" Je vais avoir plein de "j'aime pas" pour cette critique, mais je pense profondément qu'il n'est pas normal d'apprécier des scènes pareilles, et donc un tel film (d'où ma note "zéro"). Sur les réseaux sociaux, les vidéos de ce niveau de violence sont censurées. Pourquoi passent-elles au cinéma, qui plus est, dans un film autorisé aux moins de 18 ans?
Ah ! le cinéma coréen ! un cinéma qui n'arrête pas de m'étonner . " I saw a devil " est un excellent film , violent , gore , de très bons personnages et surtout leurs psychologies. Le personnage principal sombrant peu à peu dans la folie et dans la violence . Le scénario est vraiment intelligent car il ne tue pas le serial killer dès leur première rencontre , il le torture plus violemment à chaque rencontre . Assez original !