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jfharo
54 abonnés
1 232 critiques
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0,5
Publiée le 13 juillet 2011
Encore une fois le cinéma Coréen nous inflige un film qui jusqu'en son milieu n'est pas mal du tout , pour tout rater au final , par une débauche de n'importe quoi , grotesque !.
J'avais regardé le déjà très bon "The Chaser" quelques années auparavant. J'avais été séduit mais n'avais pas continué dans la filière cinématographique coréenne. Je me dis à cet instant : Pourquoi ai-je attendu ? Une interrogation dont on peut toujours apporter des réponses mais le mystère laisse planer le doute. A l'image de ce film..."J'ai rencontré le Diable".
45 minutes donc d'un portrait redoutable du dit "Diable". Mais il a choisi la mauvaise victime, c'est certain.
spoiler: Tout commence par une banale situation de jeune fille perdue au milieu de nulle part et d'un étranger venant lui prêter main forte...forte oui...tellement qu'il n'ira pas de main morte avec elle.
La piste menant à lui aboutit rapidement...spoiler: Soo-Hyun, le fiancé agent secret, se retrouve sur les lieux, découvre la bague qui s'était échappé du doigt de sa bien-aimée...Il n'y a plus de doute. C'est bien lui.
Et puis la fameuse rencontre... spoiler: Kyung-Chul, le tueur, ne fait pas semblant de cacher ses intentions. Il tente d'en finir avec celui qui l'a démasqué et qui est arrivé de manière intrusive dans l'antre de ses activités meurtrières. .
A partir de cet instant plus rien ne sera jamais pareil...spoiler: Le fiancé qui aurait pu tout simplement le faire taire à jamais, ne finit pas son œuvre. Geste de pitié d'un homme sain qui veut le livrer à la police et laisser la justice s'en charger ? Pas du tout...Il a trouvé sa proie. Oui sa proie. Un mouchard dans le corps....et la vengeance peut commencer.
Le passage du taxi...spoiler: Le tueur n'est pas à l'aise...on dirait qu'il est dans la peau d'une de ses victimes...seul sur une route...on lui propose de l'aide...il est hésitant après sa déconvenue ...un chauffeur douteux...un autre client suspect...mais son instinct reprend le dessus.
Et puis de nouveau un face à face...spoiler: Le fiancé l'écoute par son oreillette, le suit, descend de la voiture, le prend sur le fait et intervient, en pleine tentative de viol avec une secrétaire médicale. Va t-il enfin se décider à le livrer ? Toujours pas. L'art subtil de la torture...Et "ça va être de pire en pire" comme il dit...
Le passage chez l'ami...spoiler: Un cannibale qui voit clair dans la situation. "Attraper puis relâcher"..."Le monstre a fait surface". Le meurtre a éveillé une part sombre en lui...Le fiancé se retrouve une nouvelle fois présent...Face à l'ami qu'il torture...puis le tueur également...qu'il finit par envoyer tout deux à l’hôpital.
Le tueur n'a pas dit son dernier mot...spoiler: Faussement endormi, il entend la conversation qui mentionne l'existence du mouchard dans son corps. Dès lors, il se procure des laxatifs pour s'en débarrasser, découvre qui est son adversaire...et poussé dans ses derniers retranchements, tente de se venger à son tour de cette vengeance, dans un ultime effort. Tentant finalement de reprendre son rôle du vrai méchant, qu'on avait fini par oublier et s'y méprendre somptueusement depuis la rencontre entre les deux protagonistes.
La police...spoiler: Elle ne parviendra même pas à stopper les intentions du fiancé dans ses plans de vengeance. Les autorités se retournant contre lui d'avoir provoqué l'ultime courroux du criminel...plus personne n'est de son côté...à presque en défendre celui qu'on prétendait être le "Diable". La famille de la victime lui conseillait de renoncer...rien y a fait dans cette quête jamais assouvie...L'aveu du tueur que sa fiancée était enceinte, a encore assombri son âme.
Le final...spoiler: Le fiancé a sous-estimé le tueur...mais le tueur a sans doute sous-estimé le machiavélisme du fiancé . Là où le tueur achevait une future victime qui le suppliait de l'épargner...le fiancé fait durer le "plaisir". Et puis la guillotine, effroyablement remis entre les mains de sa famille... toujours cette oreillette à écouter jusqu'au dernier instant.
Ses larmes...spoiler: Soo-Hyun, le fiancé agent secret, se retrouve sur les lieux, découvre la bague qui s'était échappé du doigt de sa bien-aimée...Il n'y a plus de doute. C'est bien lui.0
On alterne tout du long, l'empathie pour la souffrance morale du héros qui en est arrivé à un tel comportement, puis pour la souffrance physique du tueur en série...une douce valse des chaises musicales...Ça tombe bien, la musique classique est justement présente et au combien importante pour intensifier cette violence et cette douleur intérieure...si on en doutait encore.
En conclusion : Celui qui a rencontré le "Diable" ici n'est sans doute pas celui que l'on croit...
Il y a des chances d'avoir assisté au plus grand film coréen du genre mais les deux acteurs Choi Min-Sik et Lee Byung-Hun me poussent vers l'envie irrémé"diable" (tiens donc...) de m'intéresser à "Old Boy" et "Bittersweet Life"
4/20 Je n'arrive même pas à comprendre pourquoi fait-on ce genre de film quel intérêt du sang de la torture du sang de la torture du sang de la torture du sang de la torture du sang de la torture du sang de la torture. Pourtant j'adore les Freedys par exemple. Ce film est tellement passionnant, tellement beau, tellement profond, que j'ai détesté.
Effaré par tant de bonnes critiques pour ce film aux personnages et aux situations complètement improbables. Sur cette ossature plus que fragile, s'enchaînent des scènes de violence gratuite éprouvantes surtout parce qu'elles n'ont pas de sens. Bref, c'est mauvais et mieux vaut aller revoir "Memories of Murder", film coréen autrement plus solide.
Un film sympa à voir même si je m'attendais à mieux après avoir lu les critiques, un film de vengeance assez original dans la mise en scène, les scènes gores sont bien faites, certaines scènes sont vraiment impressionnantes malheureusement un peu trop de longueurs parfois qui cassent le rythme.
Pour entrer dans cette antre viscérale il conviendrait de parler du réalisateur. Avec un premier film plutôt réussit, voir très, 2 Sœurs, le suivant A Bittersweet Life avait laissé un goût amer d’un mauvais lancé, presque confirmé avec le dernier film en date The Good The Bad and The Weird pas totalement réussit mais marquant une réelle patine du metteur en scène. C’est donc avec la plus grande des méfiances qu’on allait découvrir ce I saw the devil. Effectivement c’est bien le passé qui doit être employé tant l’œuvre découverte ne ressemble à rien de vu jusqu’à maintenant. La théorie Hitchcockienne comme quoi plus un méchant est réussi meilleur le film est, on peut déjà affirmer que la présence du mal dans le film atteint le podium des 20 dernières années. Là où Kim Jee-Woon frappe encore plus fort c’est dans la mise en scène liée à l’intelligence du scénario (merci Hung Joon Park), dans sa construction, dans sa subtilité de traitement du mal et de ses effets de surprise au goût de montagnes russes. Dans une direction culturelle différente on croit retrouvé le duo Fincher-A.K.Walker. On pense avoir devant les yeux un polar où tous les codes sont bousculés, hors d’une morale conventionnelle, gore, malsaine, sans être dénuée d’un sens narratif en même temps que visuel à chaque séquence (la photo est également sublime). Le traitement vient de nulle part, le sens baigné dans le purgatoire et le ressenti emprunt d’un délicieux et paradoxal doute du fait d’être dérangé et d’aimé, où, quand le cinéma asiatique bouleverse les conventions, nous choc pour mieux nous faire réfléchir. En somme du grand cinéma.
Le cinéma coréen ne cesse de surprendre, et là il frappe fort. Comment réussir un thriller à partir d'une histoire aussi tordue ? Grâce à la brillante écriture du scénario, à la mise en scène de génie, et la qualité des interprètes, on a sous les yeux un pur joyau rouge sang. Pas une minute de répit, un suspense à flux tendu, une violence extrême (et c'est peu dire), bref une maestria inattendue. Un choc qui ne vise pas le racolage ou l'angoisse facile. Le bien et mal sont ici mélangés, et cela donne une histoire fascinante qui met nos nerfs en pièces. Wow !
Un agent secret recherche le serial killer qui a tué sa fiancée... Après s'être essayé au film d'épouvante (2 sœurs), au polar (A bittersweet Life), au western (Le bon, la brute et le cinglé), Kim Jee-Woon s'intéresse cette fois au film d'horreur. Le film démarre comme un thriller assez classique avant de basculer dans le gore intégral. Cinéaste très esthétique pétri d'influences occidentales, Kim Jee-Woon joue sur les couleurs (le contraste du rouge du sang sur le blanc de la neige lors de la scène d'introduction), possède un sens aigu de la mise en scène et sert efficacement un récit trépidant où la violence va crescendo jusqu'à un final pessimiste aussi génial qu'amoral. L'affrontement entre le charismatique lee Byung-Hun, acteur fétiche de Kim Jee-Woon, et le terrifiant Min-Sik Choi (qui a repris quelques kilos depuis Old Boy) est d'ores et déjà promis à rester dans les annales. J'ai rencontré le Diable est un film coup de poing nerveux et dynamique qui vous retourne dans tous les sens sans aucun répit et ne vous laisse souffler qu'au moment du générique de fin. Le meilleur film de Kim Jee-Woon et le meilleur film de l'année après The Tree of Life.
Encore un chef d'oeuvre asiatique sorti de nulle part, où Min-Sik Choi est méconnaissable depuis Old Boy. Totalement sans concession, ce film coréen exploite nos peurs non pas des fantômes ou des monstres sous le lit, mais du Mal absolu, celui de l'homme, réel, palpable et d'un réalisme absolument exceptionnel. Car oui, d'après le métrage, le Diable est un homme, froid, calculateur et méprisable. Alors que n'importe quel film américain ou européen du genre se serait contenté de narrer l'enquête de ce jeune homme triste pour retrouver l'assassin de sa fiancée, la Corée va plus loin, rendant la victime aussi machiavélique que son bourreau (le maintenir pour qu'il souffre), et le Diable lui-même presque un enfant de choeur en comparaison de ses amis (à voir la scène hilarante et terrifiante à la fois de ce petit déjeuner chez son "ami" où il se réfugie). Tous les éléments de l'horreur humaine y sont associés (meurtres, viols, torture, cannibalisme, etc.) autour d'un homme inhumain qui oblige celui qui le traque à faire des choix personnels qu'il ne peut que regretter. Aussi fort que The Chaser, J'ai rencontré le Diable est un exemple du cinéma de genre pour qui n'a pas peur de voir l'horreur en face.
Les coréens nous gâte encore avec un film à l'humour trash et à l'atmosphère glauque et lourde. Un boucher coréen s'en prend à une jeune femme enceinte qui a pour compagnon un agent des services secrets qui va tout mettre en œuvre pour se faire justice ! Bref , vous êtes bien dans la rubrique " Ça va saigner !" paragraphe "Corée du sud" alinéa "faits divers sanglant". Ça brocarde aussi l'incapacité de la police coréenne et l'avidité sensationnelle de leurs médias, comme quoi, ils sont partout pareil... La douleur de la perte d'un être cher et les conséquences qui en découlent, tristesse, colère, vengeance... Avec deux grosses super stars en Corée, le casting est réussi. A voir si possible en vostfr afin d'apprécier C'est marrant, lorsque c'est un ricain qui fait un film de vengeance, on crit au scandale, on parle d'idées nauséabondes, que c'est vilain de semer des idées de justice personnelle dans l'esprit des gens et quand ça vient de Corée, c'est de l'art...Saleté de presse bien pensante et hypocrite... Et sinon, méfiez-vous des minibus jaune qui s'arrête pour vous prendre en stop amicalement, vous risquez de finir débité en morceaux comme une bûche...
Magistral, prend aux tripes de bout en bout. On passe par tous les genres et sont souvent mixés: Le gore, l‘action, le drame, le thriller et même de la comédie (assez burlesque). Un film purement asiatique dans les scénes d‘action assez kung-fu. Les huit clos sont hyper stressant, les acteurs sont magnifiques. Une vraie claque.
On en sort pas indemne, on passe par tous les états (du rire a la terreur la plus absolue). C'est impressionnant de maîtrise tout du long. C'est quasiment parfait. Il y'a un avant et un après "j'ai rencontré le diable".
De très bonnes choses et de moins bonnes. Ce n’est pas parce que on fait un film d’horreur qu’il doit forcement être fantastique. Le coté réaliste choisit se suffisait à lui même. Pourquoi y ajouter quelques séquences invraisemblables complètement bâclées? La présence policière n’a aucun sens et la fin du film n’intéresse plus du tout le metteur en scène en dehors du supplice final. Ce qui est réussi, c’est l’intelligence du scénario, à la fois véritable apologie de la peine de mort contre les personnes folles et dangereuses, et démonstration de l’absurdité des situations ne pouvant mener qu’à des impasses. Ce film fait peur car il montre la part de sadisme que nous avons en nous et qui peut se développer chez certains si les conditions y sont favorables. Les jeunes coréennes sont très belles et nous dépaysent totalement. Les deux acteurs principaux sont sans reproches ce qui est loin être le cas pour les personnages secondaires traités comme des marionnettes. C’est un film fort au titre ambigu car on ne saura jamais qui est le diable en question mais c’est loin d’être un chef d’oeuvre dans ce genre qui demande beaucoup de talents cinématographiques pour en réussir un.
Si on sort sous le choc et mal à l'aise de ce déchaînement de violence aux sens du suspense et de la mise en scène magistraux, cette nouvelle variation coréenne autour du thème de la vengeance n'apporte qu'une surenchère supplémentaire à ce qui a déjà été abordé.