J'ai été voir ce film en trainant un peu des pieds, j'étais persuadée qu'au vu des critiques j'allais être déçue.
Au final, j'ai passé un bon moment. Le film n'est clairement pas un chef d'oeuvre, mais il a le mérite de faire passer un bon moment (et en temps de crise ça fait du bien).
Alors oui, quelques remarques :
- Christian Clavier joue son rôle de béta à la perfection, même trop bien. C'est parfois "too much", parfois bien lourd et on peut trouver le temps un peu long.
- Muriel Robin ne joue pas trop mal, elle est à l'aise, ça se voit.
- Héléna Noguerra est selon moi la révélation du film. Elle reproduit à la perfection certains stéréotypes de la femme lesbienne sans entrer dans la caricature. Elle joue bien
que ce soit au début du film en jouant l'amante de Muriel Robin ou vers la fin quand elle prend son rôle d'avocate internationale
. Elle est parfois émouvante, son rôle n'est pas le plus drôle du film mais elle pousse ce film vers le haut.
- Jean Reno, médecin torturé entre la perte de sa femme qu'il n'arrive pas à oublier et l'orphelinat qu'il aide en Thailande. Il joue plutôt correctement, pas de déception ni de grande surprise.
- L'histoire ne tient pas franchement debout vers la fin du film et c'est à mon sens dommage.
On s'attend à un film qui pousse le spectateur a réfléchir sur l'homoparentalité mais celle ci, basée sur un mensonge dès le départ va se prolonger dans le mensonge à la fin du film, je pense clairement qu'il aurait été plus crédible de ne pas faire revenir le personnage de Reno, du moins pas de la manière suivante.
Au final, j'attribue à ce film la note de 3,5 car j'ai beaucoup ri, j'ai passé un bon moment. Ce n'est pas le film du siècle mais je ne regrette pas d'y être allée.