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Bertrand Barbaud
202 abonnés
395 critiques
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0,5
Publiée le 6 novembre 2019
Ce film est une horreur absolue, une monstruosité. Les comédiens sont tous mauvais (même Bruno Ganz, il faut le faire!). La musique de John Cale est tellement atroce et mal utilisée qu'elle ôte tout crédit à l'histoire. Triple zéro.
Les acteurs sont bons ... mais la mise en scène est platement académique et la compréhension des dialogues est bigrement laborieuse (accent allemand fatiguant). Bref, j'ai vu ; ce n'est pas mauvais ; mais je n'ai pas été séduit et je ne reverrai pas.
Je n'avais déjà pas aimé le film St Cyr (les libertés prises avec l'Histoire me dérangent toujours, comme dans la série les Tudors ou d'autres du même acabit). Bon là il n'est plus question d'Histoire mais de chevaux. Ca tombe bien, les chevaux j'ai pratiqué longtemps. Le film est a fuir, littéralement. Pauvres équidés. pauvre Bruno Gans. Pauvre de nous.Le cinéma français (la tronche de la "French Touch"...) fidèle (c'est déjà ça) à lui même : des histoires qui ne mènent à rien, des réalisateurs-trices (et des acteurs-trices aussi) qui se regardent le nombril avec une constance qui ne déplairait pas à ce cher Narcisse. Heureusement que je n'ai pas payé pour subir ça.
C'est vrai qu'il y a quelque chose dans cette façon de filmer, de refuser le sentimentalisme bon marché, de vouloir raconter une histoire... De plus, Bruno Ganz est excellent dans ce qui est de loin le rôle le plus intéressant, Josiane Balasko offrant par ailleurs un contre-emploi tout à fait convaincant. Malheureusement, j'ai beau comprendre la démarche de Patricia Mazuy, j'ai du mal à y adhérer vraiment. Quelques bonnes répliques, mais finalement peu de plaisir et encore moins de passion dans ce « Sport de filles » manquant cruellement de chair et de densité dans son scénario qui, sous ses airs de liberté et de refus du conformisme, a parfois tendance à sombrer dans la démagogie. Aller à contre-courant des œuvres habituelles, pourquoi pas. Livrer sa vision du cinéma quitte à en déconcerter plus d'un, aucun problème. Encore faudrait-il que cela soit au service d'un propos fort, qui puisse nous marquer durablement. Or, ce n'est jamais le sentiment que j'ai eu ici, le sort des uns et des autres m'ayant laissé presque indifférent (à noter une prestation bien décevante de la belle Marina Hands), très peu de scènes marquant en définitive les esprits. Tout n'est pas à jeter donc, mais pour un film qui souhaitait se démarquer du tout-venant par sa forte personnalité, celui-ci me laissera en définitive un souvenir plutôt amer.
Les films sur les chevaux prenant l'angle des sports équestres et pas celui de la guimauve familiale sont rares. Malheureusement, celui-ci oscille entre une vision réaliste du monde du cheval qui prend les cavaliers aux tripes, entre sueur, sacrifices, caprices et gros sous, et une autre vision beaucoup trop romancée pour être crédible.
Après avoir vu ce film, il est à se demander si véritablement, la plus noble conquête du cheval, ce n'est pas l'homme ? La question se pose quand on voit déambuler ces pauvres bêtes (les équidés) déambuler comme si elles avaient trop bu de whisky, passer la marche arrière sans radar de recul... Quand va-t-on leur apprendre à jouer des castagnettes? A moins que ce ne soit un film pour la prévention routière ? Quant à la pauvre Balasko, elle erre de stalle en écurie à la recherche de son rôle et ne nous fait aucunement hennir de plaisir. Pas plus convaincante que l'intrigue amoureuse et, du Don Juan dont les propriétaires féminines d'écuries tomberaient sous le charme. Navrant, autant que le nombre d'entrées en salles qui dépasse à peine les 80 000 entrées ! Vox populi... Pour les inconditionnels du genre, sinon, à fuir sous peine de fièvre de cheval ! Willycopresto
Ce film mettant en scène le monde équestre possède un scénario bien écrit et remarquablement interprété par son casting de choix. Cependant, l'ensemble reste plat et l'intrigue sans grande originalité. Divertissant.
Aie aie aie !! Après Japeloup ça coince ! Que veut montrer ce film au juste ? Le scénario n'a ni queue ni tête ! On ne comprend rien ! C'est une caricature du milieu équestre qui donne une image éronée au novice !
Si vous aimez les plans large de paysages sauvages et de chevaux sans harnachement dans de grandes étendues, alors fuyez, ce n'est pas pour vous. Si vous vous attendez à une belle histoire genre "l'homme qui murmurait..." ou autre idem, fuyez car le film n'a rien à voir.
Ce qu'on y voit c'est la réalité d'un milieu professionnel ou l'argent est le moteur d'un pouvoir sur les hommes et les animaux.
Les personnages sont caricaturés ce qui n'enjolive pas le tableau et le rend encore plus laid, ça par contre c'est très moche car on enfonce une discipline mal connue et qui passe pour être guindée encore plus que le CSO et à l'opposé total du complet. (pour ceux qui connaissent et/ou le pratiquent).
En fait ce milieu n'est pas fait pour les idéalistes qui rêvent de complicité totale avec le cheval. C'est ce qui est montré dans ce film, le drame de Gracieuse est qu'à chaque fois son amour immodéré des chevaux la conduit à une désillusion cuisante, elle qui est une écorchée vive. On regrettera son langage trop crue mais elle a un coté "grande gueule" plaisant qui ferait du bien dans certains milieux compassés.
Franz Mann le génie du dressage est coincé entre un quatuor féminin qui se l'arrache sans pouvoir lui offrir la liberté dont il aurait besoin. Il s’accommode tant bien que mal de ce fait, mais la rencontre avec Gracieuse va bouleverser cette inertie et ce fatalisme. Il trouve dans cette rebelle un véritable génie du dressage, une cavalière mordue qui ne demande qu'à progresser et au bout du compte va comprendre que sans pognon elle n'aura jamais de cheval attitré mais bénéficiera d'un des meilleurs entraîneurs qui soit, et montera des chevaux aussi différents et que tous cela lui apportera une expérience hors du commun. La fin du film est en quelque sorte le début d'une collaboration entre le sage un peu fou et tellement talentueux et la jeune rebelle asociale.
Le rôle de Balasko en gestionnaire d'écurie et en maîtresse femme qui règne sur son écurie en dominatrice, est peut être un peu l'élément qui choque le plus. Le pognon est la seule chose qui l'intéresse.
Intéressant à regarder, donc mais l'atmosphère générale du film reste à couteaux tirés et encore une fois je ne suis pas sure que ça rende les cavaliers sympas et surtout les pros accessibles à ceux qui jugent que c'est une activité élitiste pour les nantis. je pense qu'il faut pousser la porte des écuries pour voir la réalité.
Une jeune palefrenière aux origines modestes prête à tout pour prouver à un entraîneur renommé qu'elle est une grande cavalière. Dès le début, on est surpris par le manque de fluidité du film, avec des illustrations sonores fort surprenantes, voire inadaptées, et des interprétations pour le moins inégales. Pas vraiment d'histoire, si ce n'est l'intrigue autour du très convoité Franz Mann (l'excellent Bruno Ganz) et le personnage de Joséphine de Silène (Josiane Balasko dans un jeu très subtil). Le film se laisse voir, si on est cavalier ou amateur de dressage éclairé.
Soit vous êtes peu familiarisé avec les sports équestres, et le dressage étant au cheval ce que le curling est au hockey sur glace, vous abdiquerez au bout de 10 mn ; c'est pas grave, vous avez acheté le DVD pas cher. Soit vous aimez l'équitation ET le cinéma, et là ça devient compliqué! Le scénario tient la gageure d'être à la fois invraisemblable et inexistant. La psychologie des personnages doit beaucoup à Rocky IV. Côté décors, ne pas rater le taudis dans lequel survit le père de l’héroïne, si typique de nos campagnes françaises. Marina Hands réussit à nous faire oublier qu'elle est vraiment une cavalière (et avec les deux yeux bandés ?), Bruno Ganz devait avoir des impôts à payer quand il a accepté le rôle. Cependant Josyane Balasko joue Josyane Balasko avec conviction. C'est filmé platement et même les chevaux ont l'air de s'ennuyer. Ce n'est même pas l'ébauche d'un bon documentaire sur l'élevage équin haut de gamme, c'est pas grave, vous avez acheté le DVD pas cher…
Le seul ratage du film, c'est le titre. Quel dommage qu'il donne une fausse idée du film. Le film ne parle que d'une chose: la domination. Sur un cheval, c'est attendu. Mais aussi sur un homme, sur une femme. On savait aussi que le monde du cheval est un monde d'argent. Mais les gros sous comptent moins que la relation de pouvoir qu'il permet. Cheval, dresseur, propriétaire, acheteur, qui dompte qui?
Cette histoire de fille très solitaire, dont la seule raison de vivre est le dressage de chevaux, ne laisse pas indemne. Franz, un dresseur allemand, est très sévère et perfectionniste, c'est un des meilleurs dresseurs de chevaux d'Europe. Son entreprise de dressage qu'il partage avec Josiane Balasko n'est qu'une question d'argent, ils ne s'aiment pas du tout, je dirais même qu'ils se détestent. Ce film est bouleversant, la passion pour les chevaux peut presque amenée à la folie, à la déraison. Marina Hands ne vit que pour ça, que par ça. Elle dit ne pas vouloir de relations amoureuses avec personne, elle n'est pas une fille comme tout le monde. Monter à cheval lui donne des sensations bien plus vives, plus intenses que tout ce qui peut arriver d'autre dans la vie. Marine Hands joue très bien, elle laisse transparaître beaucoup d'émotions dans ses faits et gestes tout comme elle a pu le faire dans Lady Chatterley. Cette actrice est vraiment intrigante et joue encore ici un rôle qui n'était pas facile à assumer. Une très bonne comédienne assurément.