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    Sport de filles
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    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 février 2012
    Patricia Mazuy avait réalisé un film que j'avais beaucoup aimé, Saint Cyr. Donc, je partais de confiance et je suis tombée de très haut en découvrant la daube qu'elle nous livre aujourd'hui.

    Gracieuse (harpie hystérique et grognon) travaille comme palefrenier dans un club orienté vers l'obstacle, et comme c'est généralement le cas, on lui laisse un cheval à disposition. Mais un jour, ce cheval, on le vend, la demoiselle pique sa crise et trouve à s'embaucher dans un établissement qui met à un très haut niveau des chevaux de haute école, pour les vendre fort cher.... à des cavaliers fort riches, grâce au talent de Franz Mann, médaillé olympique de dressage et légende vivante; il faut bien dire que revoir ce cher Bruno Ganz est un des rares plaisirs que nous donne le film.... Franz est le compagnon de Joséphine, la propriétaire de l'établissement (harpie autoritaire et castratrice) -Josiane Balasko est très bien- et l'amant d'une belle américaine (harpie dominatrice et nymphomane). Il prépare en particulier la fille de Joséphine, Alice (harpie prétentieuse et énervée), pour des reprises au niveau international.

    Gracieuse ne connaît rien au dressage; comme toutes les cavalières d'obstacle, elle n'a dû pratiquer que ce qui sert à rendre un cheval léger et maniable sur un parcours: épaule en dedans, changements de pieds. Mais quand les propriétaires partent à Francfort pour un important concours, laissant le club sous la responsabilité du chef palefrenier, Jacky, qui à vrai dire compterait bien fleurette à Gracieuse (mais la fille préfère les chevaux, sur ce plan là on la comprend....), elle s'empare du cheval ramené et abandonné par la vilaine et capricieuse américaine et toute seule, sans conseils, le remet au piaffer et au passage.... alors là, vous pleurez tellement c'est bête. Notre Gracieuse, dite aussi coco-bel oeil (Jacky lui a foutu un coup de boule quand il a compris qu'elle voulait s'enfuir) traverse la France au volant d'un van, passe les frontières avec un cheval sans papiers (???) et vient présenter à Franz Mann, (sans toque mais avec un bandeau sur l'oeil digne de Rackam le Rouge) sa reprise olympique, piaffer, passage, changement de pieds au temps, pirouette.... La jolie Marina Hand qu'on a vu gambader les fesses à l'air dans la rosée nous a déjà prouvé qu'elle n'a pas peur du ridicule, mais là, Rakham le Rouge, c'est trop!

    C'est pas le mur du son qui est dépassé; c'est la vitesse de la lumière....

    Et puis, il y a dans ce film une misogynie qui est insoutenable. Cette galerie de mégères hystériques, c'est insupportable. Mais c'est quoi, cette Mazuy? Elle vient de se faire larguer par une copine ou quoi? En tous cas, moi qui suis dans le cheval depuis.... 40 ans, je peux vous dire que c'est au contraire un milieu où les gens sont plutôt gentils. L'équitation est une telle école d'humilité. Elle vous ramène vite à vos limites. Le cheval n'est pas intelligent, mais possède une grande intuition corporelle. Vous pouvez vous offrir un cheval préparé, mis au plus haut niveau par quelqu'un d'autre: dès que vous aurez mis les fesses dessus, vous serez jugé, et si pas à la hauteur, sanctionné..... Et puis, je vous rassure, les champions olympiques n'ont pas besoin, leur carrière terminée, de faire la pute pour de vielles biques pour survivre. Ils ont leur écurie, et vivent très bien....

    Dommage, il y avait un film à faire. Comment, quand on a pratiqué l'obstacle, sport joyeux, jouissif et naturel pour le cavalier et sa monture, on peut passer au dressage où le cheval n'est plus qu'une oeuvre d'art, une créature artificielle entièrement façonnée par l'homme, pour le plus beau spectacle du monde -c'est une bonne question.

    Elle n'a pas été traitée dans ce navet d'anthologie, néanmoins il y a quelques jolies séquences de dressage.

    Faut il ajouter de surcroit qu'il y a une espèce de musique disco, bruyante, vulgaire, insupportable qui baigne les séquences qui se voudraient dramatique.....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 février 2012
    Heureusement, je n'ai payé que 6 euros.

    Le fond, la forme.

    Commençons par le fond.
    L'histoire en elle-même comporte des passages assez peu réalistes comme par exemple lorsque l'héroïne vole un cheval de 350000 euros (qui ne les vaut pas) et parcourt 900 kilomètres jusqu'en Allemagne sans se faire prendre ou encore lorsque cette dernière propose 10 ans de location d'un champ appartenant à son père ainsi que 10 ans de salaire en paiement d'un cheval. Invraisemblable. Ensuite, l'entraînement d'un cheval de haute compétition en pleine forêt durant 3 semaines. Oui, une carrière c'est pour faire joli.
    Ou bien encore une scène où l'héroïne essaye les bottes qu'elle vient de recevoir.
    Je ne parle même pas de la scène où Gracieuse se retrouve en couple avec le palefrenier qu'elle détestait et qu'elle ne peut toujours pas voir.

    Maintenant la forme.
    Cela commence assez rapidement avec une musique hors de propos (on se croirait dans Bernie d'Albert Dupontel) et un mixage plus que discutable où les guitares saturées empêchent même parfois d'entendre distinctement les propos des personnages.
    Les personnages sont particulièrement caricaturaux.
    Tout d'abord l'héroïne dont on peut se demander à l'occasion si elle ne souffre pas de problèmes mentaux (l'équithérapie a ses avantages, mais la présentation du film ne laissait pas suposer que c'en était le sujet) et qui a un vocabulaire d'insultes très limité fait de "vieille pute" et "planche pourrie". Bien.
    La fille de la propriétaire dont le caractère de "pétasse" est exageré.
    La propriétaire, femme riche qui abuse du pouvoir que lui confère son argent (et qui à l'occasion aurait pu se payer des cours de diction en anglais).
    Le personnage de la cliente anglaise totalement inutile dans cette histoire, étant essentiellement un prétexte à introduire une histoire de sexe entre elle et l'entraîneur, avec à l'appui, deux scènes dispensables dans le film.
    L'entraîneur, peut-être le personnage le moins irritant même si B. Gans devrait faire quelques efforts de prononciation.

    Les dialogues sont parfois irréalistes comme la scène où sur la route, Gracieuse (qui l'est assez peu doit-on avouer) récite une reprise de dressage pendant deux très longues minutes en regardant dans le vide et en balançant la tête d'avant en arrière... J'ai cru quitter la salle à ce moment là.

    La musique de John Cale n'est pas mal, mais ne correspond pas du tout au film.
    François Bégaudeau est cité comme conseiller pour le scénario. On se demande bien à quoi il a été payé.

    Les chevaux sont beaux, quelques critiques à faire, mais ils restent ce qui est le plus potable, ou le moins pénible devrais-je dire, dans ce film. Les cavaliers de dressage ne sont pas les plus antipathiques dans cette histoire, non, c'est au contraire l'insupportable héroïne ici.

    Bref, à éviter a fortiori depuis la fermeture de Megaupload.
    Je le classe dans les dix pires films que j'ai vu de ma vie.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    117 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2012
    Sport de filles est un drame de grande tenue équestre. Une histoire sauvage bien réalisée, bien interprétée qui donne du panache malheureusement la musique m'a beaucoup gênée...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Film singulier qui débouche sur une réflexion politique. Mais on peut aussi trouver ça un poil ennuyeux, mal dialogué et assez prévisible...surtout si l'on n'aime pas les cheveaux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2012
    Je n'est vu que la bande annonce et un morceau du film, on ma raconter .. mais genialement bien apparament ... :DD <3
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 janvier 2012
    Que dire de ce film, sinon que je n'ai guère compris grand chose à l'histoire qu'il est sensé raconter... Peut-être un plaisir pour ceux qui aiment les chevaux et l'équitation. Ce n'est pas du tout mon cas, alors je me suis ennuyé fermé. J'ai même roupillé un peu. Les acteurs, même Bruno Ganz et Josiane Balasko (qu'on a vus plus inspirés) n'arrivent pas à remonter ce nanar, en particulier Marina Hands dont on se demande s'il lui arrive de sourire. Il faut dire que jouer dans un tel navet n'est guère réjouissant...
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Sujet rare, L equitation. Excellente interprétation, bon casting. Mais les acteurs n'ont tien à prouver.
    Mais qu'elle monte bien Marina ! Ces changements de pied au temps (galop) sont superbes. Le vrai sujet du film ce sont les oppositions de caractères et une vie entièrement dédiée à une passion.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    Le film part d'une bonne intention et le duo Ganz/Balasko y est magnifique, la critique du milieu est intéressante, mais le côté totalement farce/loufoque de l'héroine rend ce film hyper froid et tres distant. Quel est donc le mal français à vouloir absolument faire des films chelous au mépris des spectateurs juste pour se démarquer en faisant quelque chose de "louche" qui séduira les 2 ou 3 amis parisiens qui salueront le côté "atypique" du film ..... Et puis Marina Hands joue vraiment très mal dans ce film, elle monte certes bien à cheval (belle interprétation de la cavalière mal à l'aise a cheval au début, pas facile de "mal" monter exprès) mais ses talents de comédiennes sont absolument remis en question dans ce film (comme dans beaucoup de ses films précédents, cela dit). Je suis TRES décue par sa performance, elle ne montre une fois de plus qu'elle n'a aucune subtilité, elle rend ce personnage froid à la limite de l'asociabilité et de la débilité, alors qu'il pouvait être un de ces personnages beaux à la billy parham qui aime les chevaux plus que les hommes et qui supporte mal le mercantilisme qui lui rend impossible l'avènement de son rêve. Bref -- une grosse déception, qui passera inapercue, nous étions 3 dans la salle.
    traversay1
    traversay1

    3 588 abonnés 4 866 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2012
    Patricia Mazuy tourne peu, mais bien, en général (Peaux de vaches, Saint-Cyr,...). Sport de filles est le genre de film qui préfère les angles aigus à la rondeur et qui ne tend pas la joue pour qu'on l'embrasse. Prenez son héroïne, Gracieuse, qui est tout l'opposé de son prénom : elle est farouche, instinctive, revêche, monomaniaque. Elle aime bien plus les chevaux que les humains. Grâce à elle, nous pénétrons dans le petit monde du dressage, microcosme impitoyable dans lequel les rapports de séduction, de soumission, d'humiliation rendent l'atmosphère délétère. Non, le film de Mazuy n'est pas la femme qui murmurait à l'oreille des chevaux, loin s'en faut. Son aspect fruste, naturaliste, théâtral souvent, et son scénario qui semble aller nulle part font douter longtemps de sa capacité à capter notre intérêt (à moins d'être un amoureux des équidés, évidemment). Et pourtant, peu à peu, entre les vieux chevaux de retour (Balasko, étonnante ; Ganz, magnifique) et la tête de mule (Hands, impeccable), la relation se fait animale et les enjeux apparaissent dans toute leur intensité. Alors que la deuxième partie laisse à penser que le film va tomber dans le syndrome Billy Elliot, c'est un affrontement radical et rugueux entre la (presque) élève et le maître que la réalisatrice met en scène dans un très beau final où la violence et la tendresse se rejoignent. Commencé au trot, Sport de filles se termine au galop. Hop là !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    Le film se déroule en France et en Allemagne, durant un concours hippique qui devient le théâtre loufoque et grand-guignolesque des rivalités et des ambitions à la limite du ridicule. Peut-être faut-il aimer beaucoup les chevaux (omniprésents dans le film) pour apprécier le film de la réalisatrice de Saint-Cyr. Car les scènes d’entrainement, de soins et de gala occupent en grande majorité l’espace de la narration, qui a aussi fâcheuse tendance à s’éparpiller et à s’étioler. Sport de filles joue beaucoup sur la pluralité des nationalités (française, allemande et anglaise) et provoque du coup la collision des langages : Gracieuse, sèche et peu aimable, ne fait aucun effort pour être sociable alors que l’entraineur, tiraillé entre sa compagne autoritaire (Josiane Balasko inattendue) et sa maitresse envahissante, se débat avec les subtilités de la langue de Molière. Petit à petit, le film bascule dans le burlesque (Gracieuse se retrouvant dans le coffre d’une voiture) et s’éloigne du coup de son intention initiale pour se concentrer sur la trajectoire atypique d’une jeune femme mal embouchée mais terriblement persuasive et résolue.
    Malgré le parti pris de l’action et le refus de psychologisation, ce sont malheureusement l’ennui et le désintérêt qui priment. Revêche et imprévisible, Gracieuse n’attise en rien la sympathie et son comportement nous parait puéril ou à peu près incompréhensible. Quant aux petites mesquineries qui se font jour pendant le concours allemand, il faut avouer que nous passons largement à côté. La lumière toujours remarquable de Caroline Champetier, la musique de John Cale et un casting bigarré (avec le suisse Bruno Ganz qu’on a vu chez Wenders) ne suffisent hélas pas à sauver le film dont on ne devine que par instants l’ambition et l’exigence.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    44 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2012
    Une jeune et belle palefrenière à l’esprit rebelle, qui ne vit que dans l’amour des chevaux, va convaincre une ancienne gloire des compétitions de dressage de lui donner sa chance, malgré la tyrannie de la propriétaire du haras. Cette belle histoire nous plonge dans un univers où s’affrontent les ambitions, les égoïsmes et les ressentiments, tout en nous initiant aux beautés d’un sport d’une rare exigence. Marina Hands, cavalière émérite dans la vie, était un choix évident pour la réalisatrice Patricia Mazuy, elle-même familière du milieu équestre. Il en résulte une crédibilité palpable dans toutes les scènes d’équitation et de la vie du haras. La mise en scène est enlevée et bénéficie d’une superbe lumière, mais ne peut cacher les faiblesses d’un scénario dont la fin est un peu bâclée, ni les outrances d’un Bruno Ganz qui surjoue en permanence.
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    Patricia Mazuy, la réalisatrice de "Sport de filles" a déclaré : "Je n'aime pas beaucoup les chevaux". Malgré quelques longues scènes de dressage à cheval, il est certain que le monde équestre n'est qu'un décor dans lequel les canassons font de la figuration. En regardant l'affiche, simple mais très esthétique, il ne vous échappe pas que Marina Hands arbore un bandeau style pirate, qui est tout à fait dans la tonalité de ce film, un rien poil à gratter, comme je les aime.
    A l'instar beaucoup de films, le point de départ est la rencontre de deux mondes opposés. Ici, une jeune femme pauvre, passionnée de cheval, arrive à se faire embaucher comme palefrenière dans un haras des plus chics, dirigé de main de fer par Joséphine de Silène (parfaite Josiane Balasko). N'ayant pas le droit de monter le moindre bourrin, notre héroïne, pugnace et effrontée, en dressera un en cachette dans le secret espoir de se faire remarquer par le compagnon de la propriétaire, ex grand écuyer et entraineur de renommée mondiale mais surtout macho humilié (Bruno Ganz).
    Jusque là, rien de bien original, on voit bien où tout cela risque de nous mener vers une fin rose bonbon des plus convenues. Sauf que, cette fois-ci, il y a derrière la caméra une réalisatrice de tempérament. En plus des deux personnages féminins au caractère bien trempé cités plus haut, deux autres tout aussi teigneuses gravitent autour du seul mâle de l'histoire : sa richissime maîtresse vieillissante qui n'a qu'un désir, l'avoir dans son lit et dans son paddock en Californie (Amanda Harlech, muse de Karl Lagerfeld, pour le première fois à l'écran) et la fille de la propriétaire, compétitrice de talent, épargnée par la douceur, ( Isabel Karajan, oui, la fille de Herbert von ...).
    Ce quatuor de femmes fortes et finalement insensibles veulent toutes s'accaparer le personnage de Bruno Ganz, transformé ici en objet du désir, fripé, usé, malmené.
    En quelques plans, Patricia Mazuy, saisit la passion qui anime tout ce joli monde. Chacun est enfermé dans sa bulle, solitaire mais progressivement l'histoire va en isoler deux pour mieux les rapprocher, sans que pour autant ils se soumettent.
    La suite et la fin de cette critique sur le blog :
    http://sansconnivence.blogspot.com/2012/01/sport-de-filles-de-patricia-mazuy.html
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    c'est un film magifique , qui à la fois fait honneur au cinéma, mais aussi aux indignés, et aux femmes
    Thierry M
    Thierry M

    162 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2012
    J' avoue etre dubitatif sur ce film, il ya de belles images, mais on s'ennuit ferme.
    mister-koinkoin
    mister-koinkoin

    10 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 janvier 2013
    Film creux et sans intérêt
    Film long sans activité
    Je me suis ennuyé devant ce film
    Film très décevant
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
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