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    Sport de filles
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 753 abonnés 12 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Ah, le dressage hippique, avec ses codes et ses hièrarchies! Mise en scène bien maîtrisèe (sur les chevaux en mouvement surtout) mais des seconds rôles (hormis l'immense Bruno Ganz) à l'emporte-pièce! Que vient faire Josiane Balasko dans cette histoire de rivalitès ? Reste heureusement Marina Hands en idèaliste insoumise dont le bandeau très viscontien rappelle celui de Delon dans "il Gattopardo". Cette histoire d'une cavalière en quête d'un bourrin est tout juste honorable même si l'intèrêt est ici limitè! A noter la belle chanson "Il cielo" de Lucio Dalla et Gianni Morandi...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 072 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2013
    Il ne faut pas se fier au synopsis et son impression de film auteurisant qui se prend trop au sérieux alors que c'est raté. Et puis bon le titre du film quoi : sport de filles. Avant de le voir j'avais plus envie de faire des blagues sur ce que dirait Freud du fait que les filles aiment chevaucher des beaux, grands et puissants chevaux. Mais bon. Je l'ai quand même vu ce film, sans doute poussé par la bonne critique des cahiers.
    Et si je ne dirai pas que le film est parfait, loin de là, c'est tellement beau. Rien que dans les premières minutes alors que j'avais encore cette idée que le seul endroit où j'aime le cheval c'était dans mon assiette, limite j'aurai pu pleurer parce que Hands se voit prendre son cheval. Et puis moi les animaux hein… surtout au cinéma, je ne vous dit pas ce que j'en pense. Mais je ne fais pas parti de la fondation Brigitte Bardot, si vous voyez ce que je veux dire. Procédé larmoyant ultra facile. Aussi facile que faire chialer en foutant un gosse mourant les violons à fond.

    Sauf que non, la réalisatrice arrive à garder une sensibilité, une pudeur, une réserve. Et du coup c'est là que l'émotion va naître, parce que justement on en fait pas trop. C'est juste un cheval qui part, mais on est du point de vue de Hands, on directement, par des petits riens on sent qu'elle y tient et du coup, ben ça nous touche.

    Alors Hands, elle est magnifique, je ne suis pas certain que dans Lady Chatterlay elle ait été aussi belle (à vérifier), mais j'ai toujours l'impression qu'elle joue des connasses, toujours très autoritaire, et je ne suis pas forcément un grand fan de ses personnages (pas de l'actrice, mais bien de ses personnages) et là ça ne manque pas. Et pourtant elle donne quelque chose que je ne l'avais pas vu donner (si ce n'est dans Lady Chatterlay). On sent qu'elle en veut durant tout le film, j'ai directement pensé à Rosetta (on comprendra pourquoi), mais on en est peut-être pas loin au niveau du personnage.

    Mais le personnage le plus intéressant ce n'est pas elle, c'est bien ce vieux schnock joué par Bruno Gantz qui est profondément touchant lui aussi. Il est manipulé, exploité, il en a marre, il est complètement soumis par sa femme jouée par Balasko (étonnement bonne) et on a là un vrai personnage de cinéma.

    Et les deux, Hands et Gantz vont se tourner autour, tenter de s'apprivoiser, de s'impressionner et le film le rend magnifiquement bien. Je pense à la séquence finale, je veux dire c'est extrêmement fort de voir Hands regarder Gantz et on sent qu'il se dessine une émotion sur son visage. Ou bien lorsque avant on a vu Hands lorsque Gantz lui fait un compliment avoir une mini larme à l'oeil, mais montrée avec suffisamment de pudeur et de respect pour le spectateur pour que ça fonctionne.

    Et tout le film arrive à avoir ces moments qui sont vrais, justes et beaux et pourtant la mise en scène n'est pas une mise en scène de virtuose, au contraire, elle est simple et ça sert complètement le film qui ne perd jamais de vue ses personnages, leur état d'esprit. Et ça, c'est touchant.

    Il faut également noter la bande son qui est totalement en porte à faux vis à vis du monde du cheval, c'est une bande son rock planant, parfois un peu plus violent, qui vient tout de suite donner un autre sens aux images gracieuses d'Hands sur son cheval, on n'est pas dans la prestation, mais dans une sorte de combat, de victoire, d'accomplissement.

    J'aimerai parler également d'une scène que je trouve très belle il s'agit d'Hands dans son camion qui récite inlassablement ce qu'elle veut faire avec son cheval et la scène dure, dure, on est comme elle, hypnotisé par sa passion, par son ambition, par son cheval. C'est beau.

    Alors pour les défauts je dirai que certaines séquences commencent de manière un peu étranges, parfois un peu surréalistes et du coup ça pourrait sortir du film, alors elles ont un sens, mais elles dénotent un peu du reste. ça serait mon bémol. Je pense qu'en voyant le film on verra de quoi je veux parler.

    Mais ça reste sans doute l'un des plus beaux films de l'année, facilement.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    157 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2012
    Voilà un film qui plaira certainement aux amateurs d'équitations.
    Pour les autres il sera plus difficile de se sentir concernés par le personnage principale qui évolue dans un univers pas vraiment fascinant, où l'on s'ennuie même à mourir mais où on brasse visiblement beaucoup d'argent.
    On a beau faire un effort, l'ennuie nous étrangle assez vite.
    Alors on saute quelques chapitres pour voir si c'est chiant jusqu'au bout, puis on sort le DVD et on cherche un autre film, un où il se passe enfin quelques chose.
    Un téléfilm du dimanche pour ceux qui s'ennuie parce qu’ils n'ont pas les moyens de faire du cheval rien de plus.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Aie aie aie !! Après Japeloup ça coince ! Que veut montrer ce film au juste ? Le scénario n'a ni queue ni tête ! On ne comprend rien ! C'est une caricature du milieu équestre qui donne une image éronée au novice !
    Caine78
    Caine78

    6 718 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2015
    C'est vrai qu'il y a quelque chose dans cette façon de filmer, de refuser le sentimentalisme bon marché, de vouloir raconter une histoire... De plus, Bruno Ganz est excellent dans ce qui est de loin le rôle le plus intéressant, Josiane Balasko offrant par ailleurs un contre-emploi tout à fait convaincant. Malheureusement, j'ai beau comprendre la démarche de Patricia Mazuy, j'ai du mal à y adhérer vraiment. Quelques bonnes répliques, mais finalement peu de plaisir et encore moins de passion dans ce « Sport de filles » manquant cruellement de chair et de densité dans son scénario qui, sous ses airs de liberté et de refus du conformisme, a parfois tendance à sombrer dans la démagogie. Aller à contre-courant des œuvres habituelles, pourquoi pas. Livrer sa vision du cinéma quitte à en déconcerter plus d'un, aucun problème. Encore faudrait-il que cela soit au service d'un propos fort, qui puisse nous marquer durablement. Or, ce n'est jamais le sentiment que j'ai eu ici, le sort des uns et des autres m'ayant laissé presque indifférent (à noter une prestation bien décevante de la belle Marina Hands), très peu de scènes marquant en définitive les esprits. Tout n'est pas à jeter donc, mais pour un film qui souhaitait se démarquer du tout-venant par sa forte personnalité, celui-ci me laissera en définitive un souvenir plutôt amer.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 août 2013
    Une sorte de huit-clos équestre qui ne nous fascine absolument pas.
    C'est long, très long. Voilà le résultat : 1/5 ...
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 février 2012
    Patricia Mazuy avait réalisé un film que j'avais beaucoup aimé, Saint Cyr. Donc, je partais de confiance et je suis tombée de très haut en découvrant la daube qu'elle nous livre aujourd'hui.

    Gracieuse (harpie hystérique et grognon) travaille comme palefrenier dans un club orienté vers l'obstacle, et comme c'est généralement le cas, on lui laisse un cheval à disposition. Mais un jour, ce cheval, on le vend, la demoiselle pique sa crise et trouve à s'embaucher dans un établissement qui met à un très haut niveau des chevaux de haute école, pour les vendre fort cher.... à des cavaliers fort riches, grâce au talent de Franz Mann, médaillé olympique de dressage et légende vivante; il faut bien dire que revoir ce cher Bruno Ganz est un des rares plaisirs que nous donne le film.... Franz est le compagnon de Joséphine, la propriétaire de l'établissement (harpie autoritaire et castratrice) -Josiane Balasko est très bien- et l'amant d'une belle américaine (harpie dominatrice et nymphomane). Il prépare en particulier la fille de Joséphine, Alice (harpie prétentieuse et énervée), pour des reprises au niveau international.

    Gracieuse ne connaît rien au dressage; comme toutes les cavalières d'obstacle, elle n'a dû pratiquer que ce qui sert à rendre un cheval léger et maniable sur un parcours: épaule en dedans, changements de pieds. Mais quand les propriétaires partent à Francfort pour un important concours, laissant le club sous la responsabilité du chef palefrenier, Jacky, qui à vrai dire compterait bien fleurette à Gracieuse (mais la fille préfère les chevaux, sur ce plan là on la comprend....), elle s'empare du cheval ramené et abandonné par la vilaine et capricieuse américaine et toute seule, sans conseils, le remet au piaffer et au passage.... alors là, vous pleurez tellement c'est bête. Notre Gracieuse, dite aussi coco-bel oeil (Jacky lui a foutu un coup de boule quand il a compris qu'elle voulait s'enfuir) traverse la France au volant d'un van, passe les frontières avec un cheval sans papiers (???) et vient présenter à Franz Mann, (sans toque mais avec un bandeau sur l'oeil digne de Rackam le Rouge) sa reprise olympique, piaffer, passage, changement de pieds au temps, pirouette.... La jolie Marina Hand qu'on a vu gambader les fesses à l'air dans la rosée nous a déjà prouvé qu'elle n'a pas peur du ridicule, mais là, Rakham le Rouge, c'est trop!

    C'est pas le mur du son qui est dépassé; c'est la vitesse de la lumière....

    Et puis, il y a dans ce film une misogynie qui est insoutenable. Cette galerie de mégères hystériques, c'est insupportable. Mais c'est quoi, cette Mazuy? Elle vient de se faire larguer par une copine ou quoi? En tous cas, moi qui suis dans le cheval depuis.... 40 ans, je peux vous dire que c'est au contraire un milieu où les gens sont plutôt gentils. L'équitation est une telle école d'humilité. Elle vous ramène vite à vos limites. Le cheval n'est pas intelligent, mais possède une grande intuition corporelle. Vous pouvez vous offrir un cheval préparé, mis au plus haut niveau par quelqu'un d'autre: dès que vous aurez mis les fesses dessus, vous serez jugé, et si pas à la hauteur, sanctionné..... Et puis, je vous rassure, les champions olympiques n'ont pas besoin, leur carrière terminée, de faire la pute pour de vielles biques pour survivre. Ils ont leur écurie, et vivent très bien....

    Dommage, il y avait un film à faire. Comment, quand on a pratiqué l'obstacle, sport joyeux, jouissif et naturel pour le cavalier et sa monture, on peut passer au dressage où le cheval n'est plus qu'une oeuvre d'art, une créature artificielle entièrement façonnée par l'homme, pour le plus beau spectacle du monde -c'est une bonne question.

    Elle n'a pas été traitée dans ce navet d'anthologie, néanmoins il y a quelques jolies séquences de dressage.

    Faut il ajouter de surcroit qu'il y a une espèce de musique disco, bruyante, vulgaire, insupportable qui baigne les séquences qui se voudraient dramatique.....
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2014
    Après avoir vu ce film, il est à se demander si véritablement, la plus noble conquête du cheval, ce n'est pas l'homme ? La question se pose quand on voit déambuler ces pauvres bêtes (les équidés) déambuler comme si elles avaient trop bu de whisky, passer la marche arrière sans radar de recul... Quand va-t-on leur apprendre à jouer des castagnettes? A moins que ce ne soit un film pour la prévention routière ?
    Quant à la pauvre Balasko, elle erre de stalle en écurie à la recherche de son rôle et ne nous fait aucunement hennir de plaisir. Pas plus convaincante que l'intrigue amoureuse et, du Don Juan dont les propriétaires féminines d'écuries tomberaient sous le charme.
    Navrant, autant que le nombre d'entrées en salles qui dépasse à peine les 80 000 entrées ! Vox populi...
    Pour les inconditionnels du genre, sinon, à fuir sous peine de fièvre de cheval !
    Willycopresto
    pierre72
    pierre72

    138 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2012
    Patricia Mazuy, la réalisatrice de "Sport de filles" a déclaré : "Je n'aime pas beaucoup les chevaux". Malgré quelques longues scènes de dressage à cheval, il est certain que le monde équestre n'est qu'un décor dans lequel les canassons font de la figuration. En regardant l'affiche, simple mais très esthétique, il ne vous échappe pas que Marina Hands arbore un bandeau style pirate, qui est tout à fait dans la tonalité de ce film, un rien poil à gratter, comme je les aime.
    A l'instar beaucoup de films, le point de départ est la rencontre de deux mondes opposés. Ici, une jeune femme pauvre, passionnée de cheval, arrive à se faire embaucher comme palefrenière dans un haras des plus chics, dirigé de main de fer par Joséphine de Silène (parfaite Josiane Balasko). N'ayant pas le droit de monter le moindre bourrin, notre héroïne, pugnace et effrontée, en dressera un en cachette dans le secret espoir de se faire remarquer par le compagnon de la propriétaire, ex grand écuyer et entraineur de renommée mondiale mais surtout macho humilié (Bruno Ganz).
    Jusque là, rien de bien original, on voit bien où tout cela risque de nous mener vers une fin rose bonbon des plus convenues. Sauf que, cette fois-ci, il y a derrière la caméra une réalisatrice de tempérament. En plus des deux personnages féminins au caractère bien trempé cités plus haut, deux autres tout aussi teigneuses gravitent autour du seul mâle de l'histoire : sa richissime maîtresse vieillissante qui n'a qu'un désir, l'avoir dans son lit et dans son paddock en Californie (Amanda Harlech, muse de Karl Lagerfeld, pour le première fois à l'écran) et la fille de la propriétaire, compétitrice de talent, épargnée par la douceur, ( Isabel Karajan, oui, la fille de Herbert von ...).
    Ce quatuor de femmes fortes et finalement insensibles veulent toutes s'accaparer le personnage de Bruno Ganz, transformé ici en objet du désir, fripé, usé, malmené.
    En quelques plans, Patricia Mazuy, saisit la passion qui anime tout ce joli monde. Chacun est enfermé dans sa bulle, solitaire mais progressivement l'histoire va en isoler deux pour mieux les rapprocher, sans que pour autant ils se soumettent.
    La suite et la fin de cette critique sur le blog :
    http://sansconnivence.blogspot.com/2012/01/sport-de-filles-de-patricia-mazuy.html
    annereporter94
    annereporter94

    50 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2012
    Un film inégal, parfois maladroit, mais finalement très touchant, grâce à quelques scènes d'anthologie, notamment celle où Marina Hands montre à l'entraîneur allemand comment elle a "dompté" son cheval. Rien que pour ce moment là, tous les amoureux des chevaux devraient avoir envie de voir ce film...
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    2 étoiles - Sport de filles

    Les acteurs sont bons ... mais la mise en scène est platement académique et la compréhension des dialogues est bigrement laborieuse (accent allemand fatiguant). Bref, j'ai vu ; ce n'est pas mauvais ; mais je n'ai pas été séduit et je ne reverrai pas.
    maljam
    maljam

    9 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    Les films sur les chevaux prenant l'angle des sports équestres et pas celui de la guimauve familiale sont rares. Malheureusement, celui-ci oscille entre une vision réaliste du monde du cheval qui prend les cavaliers aux tripes, entre sueur, sacrifices, caprices et gros sous, et une autre vision beaucoup trop romancée pour être crédible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 décembre 2013
    Si vous aimez les plans large de paysages sauvages et de chevaux sans harnachement dans de grandes étendues, alors fuyez, ce n'est pas pour vous. Si vous vous attendez à une belle histoire genre "l'homme qui murmurait..." ou autre idem, fuyez car le film n'a rien à voir.

    Ce qu'on y voit c'est la réalité d'un milieu professionnel ou l'argent est le moteur d'un pouvoir sur les hommes et les animaux.

    Les personnages sont caricaturés ce qui n'enjolive pas le tableau et le rend encore plus laid, ça par contre c'est très moche car on enfonce une discipline mal connue et qui passe pour être guindée encore plus que le CSO et à l'opposé total du complet. (pour ceux qui connaissent et/ou le pratiquent).

    En fait ce milieu n'est pas fait pour les idéalistes qui rêvent de complicité totale avec le cheval. C'est ce qui est montré dans ce film, le drame de Gracieuse est qu'à chaque fois son amour immodéré des chevaux la conduit à une désillusion cuisante, elle qui est une écorchée vive. On regrettera son langage trop crue mais elle a un coté "grande gueule" plaisant qui ferait du bien dans certains milieux compassés.

    Franz Mann le génie du dressage est coincé entre un quatuor féminin qui se l'arrache sans pouvoir lui offrir la liberté dont il aurait besoin. Il s’accommode tant bien que mal de ce fait, mais la rencontre avec Gracieuse va bouleverser cette inertie et ce fatalisme. Il trouve dans cette rebelle un véritable génie du dressage, une cavalière mordue qui ne demande qu'à progresser et au bout du compte va comprendre que sans pognon elle n'aura jamais de cheval attitré mais bénéficiera d'un des meilleurs entraîneurs qui soit, et montera des chevaux aussi différents et que tous cela lui apportera une expérience hors du commun. La fin du film est en quelque sorte le début d'une collaboration entre le sage un peu fou et tellement talentueux et la jeune rebelle asociale.

    Le rôle de Balasko en gestionnaire d'écurie et en maîtresse femme qui règne sur son écurie en dominatrice, est peut être un peu l'élément qui choque le plus. Le pognon est la seule chose qui l'intéresse.

    Intéressant à regarder, donc mais l'atmosphère générale du film reste à couteaux tirés et encore une fois je ne suis pas sure que ça rende les cavaliers sympas et surtout les pros accessibles à ceux qui jugent que c'est une activité élitiste pour les nantis. je pense qu'il faut pousser la porte des écuries pour voir la réalité.
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2013
    Cette histoire de fille très solitaire, dont la seule raison de vivre est le dressage de chevaux, ne laisse pas indemne. Franz, un dresseur allemand, est très sévère et perfectionniste, c'est un des meilleurs dresseurs de chevaux d'Europe. Son entreprise de dressage qu'il partage avec Josiane Balasko n'est qu'une question d'argent, ils ne s'aiment pas du tout, je dirais même qu'ils se détestent. Ce film est bouleversant, la passion pour les chevaux peut presque amenée à la folie, à la déraison. Marina Hands ne vit que pour ça, que par ça. Elle dit ne pas vouloir de relations amoureuses avec personne, elle n'est pas une fille comme tout le monde. Monter à cheval lui donne des sensations bien plus vives, plus intenses que tout ce qui peut arriver d'autre dans la vie. Marine Hands joue très bien, elle laisse transparaître beaucoup d'émotions dans ses faits et gestes tout comme elle a pu le faire dans Lady Chatterley. Cette actrice est vraiment intrigante et joue encore ici un rôle qui n'était pas facile à assumer. Une très bonne comédienne assurément.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    117 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2012
    Sport de filles est un drame de grande tenue équestre. Une histoire sauvage bien réalisée, bien interprétée qui donne du panache malheureusement la musique m'a beaucoup gênée...
    Les meilleurs films de tous les temps
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