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Kiara Bardies
200 critiques
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3,5
Publiée le 8 décembre 2024
The Horse Whisperer est un très beau film, avec des paysages magnifiques qui capturent l'essence du récit. Les performances des acteurs sont touchantes, et l'histoire est poignante.
Cependant, n’étant pas particulièrement sensible aux chevaux, je n'ai pas trouvé le film aussi captivant qu'il aurait pu l'être pour quelqu'un qui partage une affinité pour ces animaux. Malgré tout, il reste une œuvre émouvante, même si elle ne m'a pas entièrement convaincu.
En 1998, pour son cinquième long-métrage en tant que réalisateur, Robert Redford signe une œuvre émouvante. Pour dompter le cheval de sa fille, traumatisé à la suite d’un grave accident, une femme d’affaire citadine (Kristin Scott Thomas) part au fin fond du Montana à la rencontre d’un dresseur. L’union entre l’homme et l’animal permet de démontrer, sous forme de métaphores, que les rapports entre humains nécessitent également d’écouter l’autre pour être respecté. La mise en scène de qualité exploite les magnifiques paysages de cette Amérique profonde où la vie se compose en harmonie avec la nature, loin des feux tricolores et des sonneries de téléphone qui animent la ville de New York. A noter la révélation de Scarlett Johansson (alors âgée de quatorze ans) qui fait déjà preuve d’une grande maturité. Bref, tout en tirant sur les cordes sensibles, le cinéaste propose une belle ode à la vie.
un film au rythme lent et avec quelques longueurs , mais qui marque par sa poésie et sa délicatesse qui restent longtemps en mémoire . Robert Redford signe là une superbe œuvre et créve l'écran avec son interprétation, tout en retenu, de ce cow boy qui soigne l'âme des chevaux mais aussi de leur maître.
Excellent film la communication entre l’homme et le cheval est bien mise en avant. Il s’agit d’une fillette nommée Grâce et de son cheval Pilgrim, qui on vécu un traumatisme lors d’un accident en balade, qui laissa Grâce gravement handicapée et qui a coûté la vie à sa meilleure amie. Pilgrim fut sauvé de justesse mais eu de gosse séquelles. La mère de Grâce rencontre alors un expert de dressage des chevaux et le convainc de rééduquer l’animal, Grâce reprend peu à peu goût à la vie et essaye de reprendre confiance avec son cheval. Incroyable, il s’agit d’un film très touchant
mouais...le très beau Robert,un film un peu mièvre ou rien ne m'intéresse, rien n'arrive qui me plaise beaucoup.... le personnage de Scott Thomas qui sait pas ce qu'elle veut... ça m'a fatigué... ces choses arrivent bien sur, mais ça me fatigue de voir ça en film...ça n'est juste définitivement pas mon style de film...
Je découvre enfin ce film culte réalisé par Robert Redford et sorti en 1998, qui est effectivement plutôt très bon dans son ensemble. Adapté du roman éponyme de Nicholas Evans, le film nous raconte l'histoire d'un homme qui murmure à l'oreille des chevaux... Non plus sérieusement, après un terrible accident de cheval, une jeune adolescente à qui on a dû amputer la jambe, se rend dans le Montana avec sa mère pour trouver un dresseur de chevaux un peu particulier. Effectivement, ce dernier s'adapte à l'animal, son rythme et ses traumas pour le soigner. Ainsi, les deux femmes se retrouvent dans le Montana pour une durée indéterminée. Dès les premiers plans, on sait tout de suite que la mise en scène va être aussi poétique que le titre du film. En effet, avec ces divers plans sur un cheval qui court, on devine que le film sera avant tout tout très reposant et surtout contemplatif. Alors ce qui peut faire peur car le film dure tout de même trois heures et ce sont trois heures que l'on sent tout de même quelques fois passer. Effectivement, j'avoue quelques fois avoir décroché de l'histoire que je ne trouve pas toujours passionnante, en plus d'accumuler quelques-fois les clichés larmoyants. Alors oui, c'est un voyage initiatique, autant pour la file qui doit apprendre à vivre avec ce nouvel handicap tout en apprenant à refaire connaissance avec son cheval, mais également pour la mère dont les relations avec la fille sont compliquées et qui ne sait plus trop où elle en est dans son couple qui bat sérieusement de l'aile. Tous ces thèmes sont intéressants et sont d'ailleurs traités en profondeur, ce qui est le gros point fort du film, mais on n'échappera pas aux répliques toutes faites et aux câlins qui n'en finissent plus. On retrouve un peu cet aspect stéréotypé du côté de la romance, qui est d'un côté évidente mais qui ne se contente pas, pour le coup, d'aller au plus simple. Si cette romance est effectivement clichée dans sa forme (une énième rencontre fortuite entre deux personnages que tout oppose qui apprennent l'un de l'autre), elle l'est beaucoup moins dans le fond puisque Annie est déjà prise par homme qu'elle ne déteste pas. Cette dernière est alors très vite confrontée à un dilemme qui la dépasse car elle ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive dessus avec soudainement des sentiments qui refont surface mais pour un autre homme. Bon malgré une histoire convenue, quelques-fois clichée et qui manque de rythme, on en prend en tout cas plein la vue avec une mise en scène toujours maitrisée et surtout la captation de paysages tous plus magnifiques les uns que les autres ! Sans parler de la mise en scène des chevaux et du rapport que les humains peuvent entretenir avec eux qui est sublime. Concernant le casting, tous les acteurs sont excellents et on retiendra bien évidemment Scarlett Johansson qui prouve déjà à quatorze ans qu'elle est une très bonne actrice. Ainsi, même si "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" n'échappe pas à certains clichés et qu'il est quelques fois un peu mou, il reste tout de même très bon !
Vous voulez de la poésie, de la douceur et de la bienveillance sans mièvrerie ni polémiques possibles (quoique avec la norme de l’inclusivité actuelle…) ? Vous avez fait un choix on ne peut plus inspiré. Certes on doit cela avant tout au récit de Nicholas Evans et au fait que la zoothérapie soit un sujet rare au cinéma. On rappelle qu’à l’époque (90’s), cette nouvelle façon de soigner la psyché n’en était qu’à ses balbutiements, et que cette œuvre a largement contribué à la populariser et/ou à la faire paraître sérieuse. Inspiré d’une histoire vraie, et permettant de découvrir les « chuchoteurs », on a une vraie empreinte dans le réel et ça se sent. Du coup oubliez tout sensationnalisme et action épique, mais ça change et ça fait du bien. Ici on prend le temps de montrer l’amour et l’attachement, ça ne se fait pas en 2 tirades entre 2 portes, l’émotion ressort au moins. En cela Robert Redford est dans son registre : la justesse, tant dans son jeu que dans sa réalisation. Je ne pense pas qu’un Michael Bay aurait réussi à saisir et tourner les instants comme lui. De plus, quand on voit ses productions (Spy Game, Lions et Agneaux, et au milieu coule une rivière etc) on sent qu’un tel thème lui colle davantage à la peau. Puis on me parle souvent des paysages du film « Out of Africa », où officiait déjà Redford, je hisserais ceux-ci au moins aussi haut, comme quoi les décors naturels il n’y a rien de tel. A cela on ajoute un super casting qui joue juste : Redford donc, Kristin Scott Thomas, Sam Neil entre autres, là encore ils sont capables de gérer ce registre, plus qu’un Shia Leboeuf, The Rock, Timberlake… Cela révèle surtout une toute jeune Scarlett Johansson, qui avait l’âge de l’héroïne (une justesse là encore rare au cinéma), mais qui avait déjà 6 longs métrages avant à son actif en 4 ans. L’histoire ne sera pas de celles qui accrochent tout le monde nonobstant elle a le mérite d’exister, emmenée par une trame classique sans être ennuyante et au montage clair on se laisse gentiment porter. La musique classique accompagne bien le tout et la photographie finit d’emballer l’ensemble. Tout au plus on peut reprocher quelques longueurs (sur 2h40, normal), des dialogues (vf) pas toujours au top, un thème pas populaire et un rythme lent qui peut déplaire alors qu’il se tient admirablement tout le long et une romance peut-être évitable. Néanmoins on a enfin un film sobre, intelligent, réaliste, mais intéressant et utile en fait. Au final ça donne une belle fable optimiste et vraie, dommage que ce soit si exceptionnel.
Un beau film, un drame qui tourne à l’amour, dans les superbes paysages du Montana. Une belle histoire de patience, d’attention, que l’on porte aux êtres, comme aux animaux. Une histoire de reconstruction de soi. Par contre, je n’ai entendu aucun murmure… Étonnant de rencontrer une Scarlett Johansson ado. Elle a fait du chemin depuis !
C’est trop ceci, c’est pas assez cela… bien sûr ! Mais ce film m’a bouleversée, me bouleverse encore… au delà de certains clichés ou romantisme (et pourquoi pas), je ressens la nature, la chaleur du cheval, son regard et tout cette énergie pour ramener la vie !
C'est simple, il s'agit de mon film préféré depuis des années, en compétition avec la communauté de l'anneau. Tout est merveilleux dans ce film, dont la mise en scène est représentative des années 90, dans les plans serrés, les ralentis et la bande originale. Un magnifique homme à la relation entre les hommes et les animaux, et comment elle peut réparer les relations entre humains. Les acteurs sont impeccables, les paysages sont magnifiques, tout n'est que poésie et patience, mais c'est surtout la musique de Thomas Newman qui fait tout je pense, et qui ne me quitte pas depuis des années.
Dieu sait à quel point j'éprouve une indifférence hautaine envers la race chevaline ! mais ce film me réconcilie presque avec les équidés. Est-ce le talent inénarrable de Kristin Scott Thomas ? La poésie du film ? La somptueuse B.O ? Les paysages enchanteurs du Montana ? Le propos du film qui frappe si juste ? Le talent déjà prometteur de Scarlett Johanson ? Un peu de tout ça à la fois.
Ce film est insupportable tellement il est ennuyeux. D'un certain point de vue je me demande même si on doit pas être consterné quand on pense au nombre de créatures que les blancs américains ont dû massacrer pour que ce dur au grand coeur puisse méditer sur sa solitude en faisant du dada dans le Montana... Tout ça pour ça
Admirablement bien filmé, de bons et beaux acteurs mais trop de lenteurs. S'il n'est pas dingue d'équitation, le film perd en saveur et le spectateur s'impatiente ! 3,2/5