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Un-bon-moment-C-est-deja-pas-mal
24 critiques
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4,0
Publiée le 4 décembre 2021
Mais… mais il est très bien ce film ! C’est assez rock n’ roll, bien rythmé et souvent très drôle. Les personnages sont tous immoraux ou suivent leur idéologie, pas de bons sentiments… et sont pourtant attachants. On a envie de les suivre ou d’aimer les détester dans leurs manipulations et apparences. De la punchline en veux-tu en voilà !
J'ignorais qu'il s'agissait d'un film à messages, moi qui ai horreur de ça ! Et donc : première observation : à quoi sert ce genre de film ? Vous croyez que les spectateurs en sortant de la projection auront une autre idée du capitalisme ? Non, le grand patronat se ridiculise assez tout seul (voir la guéguerre débile que se livrent Pinault et Arnaut). Il y a une chose que certains ne comprendront jamais, c'est la nécessité de posséder le sens des nuances. spoiler: Or là nous avons un Laurent Laffitte, droit dans ses bottes qui n'a pas un seul petit travers, qui a toujours la bonne réplique, (un vrai roquet) et qui nous fait une crise de foie parce que son prêt bancaire a été obtenu grâce au vilain patron ! Ça en est tellement exagéré, tellement manichéiste, tellement caricatural que pendant le film je me suis mis à détester Lafitte alors que je trouvais Demaison plus intéressant (je n'ai pas dit attachant). Sinon je n'ai pas trouvé le film ennuyeux mais d'une ambition démesurée pour un résultat lamentable et jamais drôle. .Côté interprétation, Laffite est prisonnier de son personnage, Demaison est bon, Bedos n'est pas bon. spoiler: Sinon juste pour les amateurs de messages, ce n'est pas le capitalisme qu'il faut critiquer mais ses excès car sinon on le remplace par quelle utopie ? (d'autant que contrairement à ce pensait JJ Rousseau, l'homme n'est pas naturellement bon) .
Cette critique acerbe de l'élite économique voire du patronat omnipotent qui dirige le monde d'aujourd'hui car il est riche et son carnet d’adresses n’a pas de limites, prend la forme d'un documentaire dans lequel un journaliste impartial suit le quotidien d'un grand patron. Nantie d’une bande-son sympathique, d’acteurs plus que crédibles, cette docu-fiction fait froid dans le dos par son réalisme et l’on se dit alors que sous couvert d’une caricature du capitalisme, ce film critique les gens fortunés mais qu’en même temps et comme le dit le personnage principal : "j'ai été pauvre, j'ai été riche, mais riche c’est mieux" !
4 568 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 19 octobre 2020
Très frustrant ce film de Stéphane Kazandjian. D'une part le réalisateur a fait un assez bon travail pour décrire à travers les actions et les paroles de son personnage principal Michel Ganiant les manières de trop d'entrepreneurs d'aujourd'hui. Ganiant est l'incarnation parfaite de ces prédateurs, de ce qu'on appelle maintenant communément le "capitaliste décomplexé", décontracté et facile à parler mais en fait un requin impudique et impitoyable qui fera tout pour parvenir a son but.DMoi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde n'est en aucun cas un film honteux. Cela donne un regard intéressant sur le monde financier. Mais le problème est qu'une comédie ne doit pas être seulement intéressante elle doit aussi être drôle avant toute autre chose...
Le film est bon et si on trouve le film pathétique c'est que le sujet dont on traite ce film est pathétique. Pas besoin de rentrer en profondeur sur le sujet l'absurdité du système évidemment il n'y a pas de gag à vous faire rire aux éclats mais le ton trouver est juste.
5 étoiles pour François Xavier Demaison, Bravo !! Lafitte très très bon également !! Ce film mérite d'être plus connu. Une merveille. Enfin du cinéma français à la hauteur, qu'on aime et qui nous rend heureux.
Une vrai réussite! J'étais passé à coté de cette excellente comédie tournée en mode "faux documentaire"...la BA m'avait donné envie de le voir, je ne regrette pas du tout. L'ensemble du casting est franchement très très bon (Demaison, Lafitte au top, Bedos en second rôle très juste), et même si le ton de comédie peut nous permettre de fermer les yeux sur quelques moments pas très crédibles ou tout simplement tirés par les cheveux (la scène filmée du parking en sous sol, les négociations filmés et pas très catholiques de Michel G pour récupérer les actions de Prévost, l'engueulade avec le personnage de Devos), les traits d'esprits et mots exquis fusent, et ça en devient très drôle. Une très bonne caricature (portrait?) du capitalisme, et de l'idée qu'on s'en fait...
A travers la comédie, dans un faux documentaire engagé, ce long-métrage démonte avec humour les rouages destructeurs du capitalisme. Il dénonce, entre autres choses, la maladie du fric qui dirige les rapports humains en empêchant toute forme de sincérité, ou encore la bêtise qui consisterait à penser que posséder signifie être cultivé. Les personnages fictionnels sont justes, car habilement inspirés de la réalité. L'ensemble est une peinture féroce de l'argent roi qui abime le monde.
Le réalisateur n'avait pas, au début de sa carrière, particulièrement brillé par ses dispositions cinématographiques, il tente de se racheter une réputation avec ce film qui a donc pour héros un réalisateur engagé qui combat le pouvoir de la finance et pour sujet principal un milliardaire prêt à tout pour avoir plus d'argent et de pouvoir, sorte de mis entre plusieurs grands patrons. Le point de vue de Kazandjian est parfois caricatural mais il dépeint un monde réaliste, rempli de clichés mais réaliste, qui ne révèle pas grand chose mais qui le fait de façon fort ludique et accessible. Il pense signer un brûlot mais il reste assez dans les clous pour permettre à son film de sortir en salles, ne dénonçant jamais de choses inédites, dressant le portrait gentiment acide d'une caricature du patron type yuppies, et décrivant notre monde avec assez d'acuité. C'est parfois drôle, les effets comiques qui tombent à plat sont bien faits, les acteurs sont bons mais la mise en scène manque parfois de rigueur dans son côté faux documentaire (on se demande comment telle scène a pu être filmée) et il y a pas mal de facilités scénaristiques. Reste une comédie noire qui peut faire ouvrir les yeux à certaines personnes peu convaincues par le sujet, portée par de bons gags et qui se laisse voir agréablement... tout en dérangeant un peu son spectateur, dans le bon sens du terme. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
J'ai bien aimé ce film. François-Xavier Demaison m'a beaucoup fait rire. Laurent Lafitte est bien dans un rôle plus sobre. L'humour marche plutôt bien. L'humour noir est très bon. Après, on peut ne pas être sensible à cet humour, mais moi, je le suis. Le personnage de Michel Ganiant est très intéressant. J'ai bien ri.
Un film sympa racontant l autre côté de la vie politique avec au finale un rebondissement inattendu qui rajoute la touche de piment le scénario à été trop réfléchie ce qui enlève la réalité du film dommage mais à voir entre personne sérieuse
J’avais beaucoup aimé le précédent film de Stéphane Kazandjian, « Modern Love » sorti en 2008 et ce nouveau film est lui aussi une très bonne surprise. Comme quoi, sur des idées originales, le réalisateur sait créer des réalisations marquantes car, ici, la réalisation pleine d’animations bien senties est un élément-clé du film. On sourit beaucoup, avec des situations et des dialogues très 2ème degré. Un film qui fait réfléchir sur pas mal de choses du monde moderne, sur le rôle des médias dans notre interprétation d’une réalité et sur la communication en général. Le casting (François-Xavier Demaison, Laurent Lafitte, Laurence Arne en tête) apporte beaucoup à ce « documenteur ». Assurément, ce film sort du lot de la production cinématographique mondiale et mérite vraiment d’être vu.
Je suis allé voir le film pour François-Xavier Demaison mais il faut reconnaitre que cela ne casse pas trois pattes à un canard. Gentille comédie satirique d'un monde totalement impitoyable dont nous sommes tous les victimes !!
Après avoir importé en France deux genres résolument américains - à savoir la comédie graveleuse à la "American Pie" avec "Sexy Boys" et la comédie musicale avec "Modern Love" -, Stéphane Kazandjian se propose cette fois-ci de réaliser un film de fiction déguisé en documentaire "à la Michael Moore". Le dispositif alourdit la dénonciation, et la satire ne fonctionne malheureusement qu'à moitié. Dommage, car les acteurs (Demaison, Laffitte et l'irrésistible Laurence Arné) sont impeccables.
L'histoire d'un journaliste parti partager le quotidien d'un entrepreneur fortuné. Je ne m'attendais pas à une critique aussi simpliste dans son approche du monde des "bourgeois capitalistes". Le film reste appréciable pour l’interprétation François-Xavier Demaison, le récit et la blague de fin faisant office de chute (au passage spoilée dans la bande-annonce du film ...). Pas vraiment déçu, mais aurait pu être mieux et moins creux, notamment par le biais d'une complexification du personnage joué par Demaison ici trop stéréotypé, même pour une comédie légère.