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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 septembre 2012
Mohamed Fellag excelle dans cette comédie dramatique voire drame. Véritable leçon de deuil et de culpabilité vécus par des enfants et un adulte cohabitant dans la même classe qui se transforme en un lieu d'amitié, avec de nombreuses notes d'humour rafraichissantes..film très profond malgré son manque d'intrigue. A voir.
Quel joli film!! Et pourtant le scénario démarre de façon grave..Mais les acteurs y mettent une telle émotion qu'on ne peut pas ne pas être touché, et y repenser encore quelques jours après. Fellag est tout en justesse, les enfants sont touchants et sincères; sur fond de Canada enneigé. Je le conseille vivement, je n'en suis pas ressortie abattue mais admirative du lien qui s'est tissé en si peu de temps entre les protagonistes.
Un film sur l'école, l'enseignement ... un de plus. Mais c'est sensible et sincère. J'aurais préféré que le sujet de l'éxil soit moins effleuré ... Fellag est tout en nuance et fait passer de très belles émotions. C'est gentillounet quoi.
Excellent ! Sujet intéressant et émouvant. Les acteurs sont très bon. L'accent québécois fait sourire. Fellag est très touchant dans ce rôle qui lui ressemble.
Très bon film avec de bons comédiens. Mohamed Fellag pour commencer, toujours juste et Danielle Proulx, vue précédemment dans "Crazy". Les enfants sont étonnants de naturel, surtout le petit Simon. Alice a parfois un peu de mal à retenir son sourire mais c'est ce qui fait son charme. Même si les premières minutes font penser à un épisode de "L'instit", l'émotion apparaît souvent d'un coup dans des scènes où on ne s'y attend pas forcément. Néanmoins, le réalisateur a su éviter les pièges du film larmoyant par un humour omniprésent et c'est ce qui fait qu'on évite le pathos inutile. Bonne surprise pour ce film québécois que je recommande.
enfin un film où l'on demande au coeur et à la tête de regarder, penser, connaître l'émotion et qui tire des larmes. Pas de plan "cul" ni de baisers indécents. Un film magnifique. A voir absolument
Belle histoire qui parle pourtant de sujet bien triste. Il reste drole, touchant, emouvant, ouvre l esprit sur des sujets serieux sans tomber dans la caricature... Bref encore un très bon film venu du quebec
Très beau film. Beaucoup d'émotions. Des sujets graves comme le deuil, la culpabilité, la honte, traités avec une justesse rare, sans pathos et avec une grande pudeur. Fellag, comme les enfants, sont incroyables. A voir
Encore un film sur l'école. Bon cette fois l'action se passe au Québec et la classe se retrouve confrontée à un deuil. On comprend vite qu'il y a tout de même un secret là dessous mais le film ne mise pas sur le suspense. Il ne mise pas sur grand chose d'ailleurs. Mohamed fellag interprète monsieur Lazhar, le nouvel instituteur. Un instituteur tout en retenu, tellement en retenu que très peu d'émotion circule. Les enfants ont l'air de l'apprécier voir de le regretter ce qui est somme toute assez étrange (Vous avez des bons souvenirs vous de vos instits sans émotion, sans humour et qui vous faisaient des dictées de Balzac ?). Bref, ça déborde d'humanisme et les bons sentiments ça va deux minutes mais ce n'est pas avec ça que l'on fait les grands films. Monsieur Lazhar c'est juste Gérard Klein déguisé en immigrant algérien au Québec et le tout ressemble vraiment à un mauvais épisode de l'Instit avec son dénouement attendu. (Etant entendu qu'il faudra prouver qu'il existe de bons épisodes de L'instit #JurisprudenceVacancesChezMamie).
Monsieur Lazhar avec Fellag est un film tout en pudeur, retenue et subtilité. Le thème central, de la mort et du deuil, de la culpabilité est évoqué avec une simplicité presque documentaire dans la classe, la cours d'école, pour les enfants témoins de la pendaison de leur enseignante, pour leurs camarades et les collègues de la défunte. Cela fait écho au drame vécue par le personnage principal qui a sa femme et ses enfants brûlés en Algérie suite à l'expression de leurs opinions politiques. Le contact et la relation s'établit entre les enfants et le maître en dépit des différences culturelles et pédagogiques. Le film offre aussi des des moments rafraichissants d'humour, de vie, et de poésie enfantine. A ne pas rater la fable finale offerte par le maître à ses élèves résumant l'esprit du film. Un film récompensé à juste titre, et peut être boudé injustement par certains esprits chagrins.
Sous ses allures de tendre long-métrage un peu naïf sur l’enfance – ce à quoi je m’attendais en entrant dans la salle obscure –, Monsieur Lazhar parvient à s’ancrer dans l’ère du temps et, plus précisément, dans notre société actuelle. Plus qu’un drame tire-larme et banal, le film s’inscrit donc dans une veine réaliste et s’avère même plutôt intéressant dans ses idées. Le professeur improvisé qu’est Bachir Lazhar devient donc une figure d’intégration et, lors de divers passages devant le juge, permet même de faire écho à la situation dramatique de certains pays orientaux (notamment l’oppression et la censure). Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, là n’est pas la thématique principale – bien au contraire. En effet, c’est lorsque Philippe Falardeau choisit d’aborder la mort vue par des enfants, de loin la réussite majeure du film, que celui-ci suscite un véritable intérêt. Tout d’abord, il y a ces diverses réactions qu’ont ces enfants face au suicide d’une de leurs enseignantes. Tandis que la vie continue, certains d’entre eux seront malencontreusement appelés à se questionner maladivement sur ce qu’est la mort, et en viendront indubitablement à perdre une certaine part de leur innocence. Tout cela est donc enrichissant, puisqu’aborder un tel sujet de la sorte se fait plus généralement sous la forme d’une émission bidon que d’un long-métrage. Enfin, l’accent québécois et quelques répliques qui font mouche apportent une certaine touche d’humour à cette trame profondément dramatiquement, bien que légère et tendre à la fois. Bien entendu, Monsieur Lazhar n’est pas pour autant une œuvre marquante et s’avère même plutôt formelle. Une mise en scène simple pour une esthétique basique, mais un bon scénario et des acteurs tout à fait attachants – notamment Mohamed Fellag, Emilien Néron et Sophie Nélisse, naturellement – sont donc les composantes de ce drame de l’enfance filmé de façon poétique. En conclusion, Monsieur Lazhar est un long-métrage qui ne se prend pas la tête. Ce qui ne l’empêche pas d’extérioriser de nombreuses qualités qui varient selon le ton, qu’il soit dramatique ou humoristique.