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Félix F
256 abonnés
2 423 critiques
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4,0
Publiée le 10 septembre 2012
Mention à Mohamed Fellag qui donne une âme à ce film qui pour moi est un réel surprise. Un plaisir simple, distrayant et triste mais empreint d’émotion. Un petit bijoux venu tout droit du Canada, et franchement des histoires aussi touchante on en voit pas souvent.
Voilà encore un très bon film Québécois certe triste emprunt d'une certaine gravité mais aussi une pointe d'humour ,de plus les acteurs petits et grands sont remarquables de justesse à recommander chaudement
Certes les comediens sont pas mal mais il ne se passe pas grand chose.Les differents themes abordes ne prettent pas a la rigolade et ne sont pas approfondis d'ou une impression de manque.Film pas abouti et l'accent terrible quebecois fait que l'on ne comprend pas toujours.
C'est grâce à l'heureux hasard d'une déprogrammation que j'ai eu la chance de visionner ce film, écarté antérieurement suite aux notes de la presse.
Et quel plaisir! Un réalisme dosé, sans caméra sur l'épaule et bruit de fond exacerbé, nous plonge dans les ressentis des enfants et adultes d'une école face à un évènement tragique. Sans tomber dans le mélo que du contraire: on rit et on sourit des réflexions enfantines et directes, on s'émeut beaucoup. Un regard rempli de tendresse sur l'enfance, son cheminement et son questionnement. Et ce monsieur Lazhar qui débarque, avec sa valise déjà bien remplie de douleurs mais une incroyable volonté de bien faire! Un personnage attachant, parfois maladroit campé par un acteur juste. Effectivement, il est immigré et a un passé; cela fait partie du personnage mais ne le résume pas. Le volet immigration est abordé ou plutôt regardé, sans jugement de valeurs ou moralisation. Bref, un moment de tendresse, d'émotions, de sourires et de larmes un peu aussi.
Et opopop, si vous aviez survolé le résumé et pas trop envie d'un énième film sur l'immigration et la difficulté de s'intégrer pas de craintes à avoir. Un bon moment de tendresse vous attend, sans niaiserie, avec le regard parfois cru de l'enfance, ses doutes et ses craintes qui nous renvoient un peu à notre propres angoisses et questions.
Un très beau film québécois de Philippe Falardeau plein d'humanité grâce au grand acteur qu'est Fellag et à une bande d'enfants bluffant. Je m'attendais à une histoire un peu plus légère et drôle mais le film n'est pas très gai. C'est une belle rencontre entre un homme en reconstruction et une classe en reconstruction, les deux vont s'entraider pour oublier des périodes difficiles. Le film montre bien aussi les différents problèmes que rencontre l'éducation nationale dans nos sociétés occidentales. On regrette peut être cette fin soudaine mais Monsieur Lazhar est un très beau film qui vaut le coup d'oeil.
Un très bon film sans prétention mais très cohérent, avec à noter un acteur jouant parfaitement le rôle d'un professeur déboussolé face à l'évolution des méthodes d'enseignement. Bref, un bon film
Une surprise, ce film canadien, l'accent peut dérangé par moment, mais le scénario est bouleversant et la mise en scène poétique est touchante. Le jeu d'acteur est excellent et transmet une réelle émotion aux spectateurs. A voir !
Rentré hier bien déçu par "Cherchez Hortense" (cherchez l'histoire !), je me réconcilie aujourd'hui avec le cinéma grâce à ce joli film canadien (dur de tout comprendre ! attention ...). Monsieur FELLAG apporte tendresse et gravité pour délivrer une leçon de vie poignante (vivre après la mort d'un être cher)qui fait écho au drame qui touche une classe de pré-ados (le suicide de la prof, pendue dans leur classe). Que ce cinéma là, humaniste et subtile, fait du bien ! ...
Monsieur Lazhar est porté par des interprètes justes, une réalisation sobre pour une histoire vrai, honnête et optimiste malgré un sujet plutôt lourd... Le film évites les clichés et propose une réflexion intéressante. Divertissent et attendrissant et sans prétentions.
Je ne pense que du bien de ce très beau film, nominé aux Oscars dans la catégorie « meilleur film étranger » en 2012 et couvert de prix dans les festivals francophones du monde entier. Je n’en pense que du bien parce que, tout simplement, il ne n’a pas la prétention de faire passer un message simpliste ou une morale facile sur un sujet qui s’y prêterait pourtant facilement. Il y a dans ce film et dans son scénario quelques moments franchement bouleversants qui ne sombrent jamais dans le pathos ou le larmoyant, il y a beaucoup de retenue dans ce film, qui traite avant tout de la confrontation des enfants avec la mort violente, de la culpabilité et du deuil. Il y a aussi de très beaux moments d’humour tous légers enveloppés dans de la tendresse (le coup du dictionnaire ou de la dictée sur Balzac). Pas de happy end non plus, mais plutôt une belle fin qui serre la gorge sans trop en faire là non plus. Le casting est formidable chez les enfants d’abord, très naturels même dans les scènes difficiles. Mais Mohamed Fellag, acteur algérien relativement connu mais très sous-employé par le cinéma francophone trouve là un sacré rôle. Tout en retenue, oscillant toujours entre la joie de vivre et la détresse, il compose un professeur qui cherche à soigner ses propres traumatismes en soignant ceux de ses petits élèves, que le monde entier autour refuse de voir pour ce qu’il est. Ses méthodes d’enseignement « à l’ancienne » en font un personnage décalé : dire à des petits élèves de 11 ans « c’est extrait de « L’écume des jours » de Balzac que vous connaissez surement », c’est drôlement mal connaître les enfants de 11 ans d’aujourd’hui, de Montréal comme d’ailleurs ! Mais son obstination à vouloir parler de la mort avec les enfants alors que tous les autres adultes nient l’ampleur du traumatisme rend son personnage encore plus décalé que ses expressions désuètes et ses dictées balzacienne ! Le film, assez court, passe comme un éclair et quand le générique de fin arrive à l’écran, on se sent comme orphelins de ce professeur si particulier. On va passer sur les toutes petites déceptions du film, les toutes petites lacunes, les personnages sur lesquels on aimerait en savoir plus (comme cet enfant malingre et migraineux qui cache quelque chose, mais le sujet n’est qu’effleuré) ou les intrigues nouées et dénouées trop vite, comme la relation très légèrement ambigu de Bachir et sa jolie collègue Claire. Mais qu’importe ces petites scories, « Monsieur Lazhar » est un vrai beau moment de cinéma, avec des vrais morceaux d’accent québécois dedans, la cerise sur la gâteau !