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alain-92
326 abonnés
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3,5
Publiée le 7 septembre 2012
Simple et émouvant. Une forte et très belle histoire à l'accent Québécois, qui ne devrait pas manquer d'émouvoir et de plaire à toutes celles et tous ceux en charge de l'éducation des plus jeunes. Tous les ingrédients, et contraintes de notre époque sont réunis, de la difficulté d'enseigner, à celle de l'intégration. Toutes les façons envisageables de porter un deuil sont exploitées avec délicatesse et sans aucun pathos. Mohamed Fellag est sobre et d'une incroyable justesse. Tout simplement magnifique, il a largement mérité toutes les louanges et récompenses pour son interprétation. Les enfants sont tous parfaits. Il manque toutefois un approfondissement des sujets traités qui aurait évité de tomber dans quelques clichés. Ce petit bémol n'est pas gênant, face au bon moment passé qui n'est pas sans rappeler des souvenirs d'enfance. http://cinealain.over-blog.com/article-monsieur-lazhar-109166365.html
Magnifique, tendre et formidablement bien interprété.Mohammed Fellag à un jeu d'acteur d'une extrême justesse.Une mention aux enfants qui ne sont pas en reste.Un grand film profond qui fait réfléchir sur la mort et sur notre condition.Je pense qu'un césar ne serait pas de trop pour M.Fellag...
Les bons sentiments ne suffisent pas à faire de bons films et "Monsieur Lazhar" en est la preuve. Bien sûr que, comme le défend Bachir, l'école devrait rester un sanctuaire ou les enfants seraient en sureté et que Martine, en violant se sanctuaire en se pendant dans sa salle de classe, a commis un acte impardonnable. De même, c'est tout à l'honneur du film de montrer qu'il faut laisser les enfants s'exprimer sur se drame quand ils en ressentent le besoin et ne pas leur cacher la vérité ou faire comme si de rien n'était sous prétexte que la vie continue. Et il est intéressant de faire un parallèle entre les situations par certains côtés similaires de Bachir, algérien réfugié politique au Québec faisant le deuil de sa femme et ses enfants, et les élèves, en particulier Simon et Alice (il faut saluer la performance de ses jeunes acteurs) gérants comme ils peuvent la mort de leur professeur. Mais si le sujet et les intentions sont nobles, le traitement est quand à lui bien trop banal et plat pour passionner.
J'ai vu ce film à Montréal bien avant que les Oscars ne s'emparent du phénomène....Bien que français, je dois souligner que le "parler québecois" du film n'est pas du tout majoritaire:ce film est donc facilement accessible... Drame ou comédie dramatique?La frontière est étroite dans ce moment de vie où des enfants sont confrontés au décès inattendu de leur enseignante...Magnifiquement interprété par un Fellag tout en retenue et par des enfants plus vrais que nature, ce film est bien plus qu'un témoignage sur la manière d'enseigner au québec....ce film donne juste la pèche et par les temps actuels ce n'est pas un luxe...
Un film frais, poétique, émouvant et plein d'humour qui aborde de vraies questions sur la pédagogie et l'école moderne. Le premier rôle est parfaitement incarné par Mohamed Fellag, et les enfants sont d'une justesse rare. Une leçon de vie qui pose plus de questions qu'elle ne propose de réponses, et c'est sacrement agréable de voir un film sans prétention a l'heure ou on nous rabat les oreilles avec la morale a l'école...
Très bon film , émouvant, doux. Fellag est excellent. J'ai eu l impression de revivre mes années d'école primaire avec ce professeur qui aime tellement les enfants et son métier.
/ http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/09/11/monsieur-lazhar/ / “Monsieur Lazhar” est un film léger au premier abord. Mais qu’est-ce qu’on entend pas légèreté au cinéma ? J’entend par là que c’est un film sans aspérité qui glisse sur ses personnages et son intrigue sans jamais vraiment mettre le doigt sur un sujet polémique de la société. La légèreté est aussi la caractéristique des films qui ne se retiennent pas, puisqu’il ne dispense aucun réel point de vue. Le film léger oscille souvent entre comédie dramatique et drame. Il tire du drame le côté sentiment à fleur de peau sans toucher aux sujets lourds des véritables oeuvres dramatiques. Malgré ce manque de consistance, la légèreté entraîne une douceur qui permet de toucher le spectateur en lui permettant de se confronter à des êtres souvent bons qui ne cherchent que le bonheur d’autrui. Ces saints modernes sont cependant des êtres trop parfaits pour n’être autre chose qu’une simple coquille vide que le spectateur perce dès sa sortie de la salle. Mais, l’oeuvre prend un tout autre visage quand au fil de son intrigue cette pseudo-légèreté laisse place à une retenue mise en place par Philippe Falardeau (le réalisateur) face à son sujet et à ses protagonistes. Cette retenue peut, certes, être vu comme une simplification des émotions humaines et d’une intrigue qui ne se compliquera jamais Mais, c’est justement cette simplicité qui permet au réalisateur d’accoucher de cette oeuvre sur l’enfance et la confrontation à la mort. Il fait l’abstraction d’un cinéma de spectacle qui favorise l’effervescence émotive et l’entremêlement d’histoires annexes et d’éléments faussement perturbateur. Falardeau confronte le spectateur à une réalité où tout ce qui touche à la mort est tabou, surtout lorsqu’elle touche le domaine de l’enfance.
Les questionnements qu’élaborent le cinéaste sont des problématiques sociétales auxquelles toutes civilisations est confrontées. Falardeau montre un nouvel angle d’attaque du film sur l’école qui semblait pourtant avoir épuisé ses possibilités. Il pose tout d’abord un regard sur la mort et l’enfance en immisçant entre des écoliers une notion si brutale. Falardeau ouvre judicieusement son film sur l’évènement qui créera le trouble: le suicide d’une enseignante de primaire qui décide de se pendre dans sa propre classe. Son but n’est pas d’expliquer ce geste, même s’il esquisse des raisons potentielles, mais de montrer ses répercussions sur ces enfants mis à mal par le destin, et qui si brusquement entrent dans les thématiques de l’adulte. Mais il évite de raconter une banale sortie de l’enfance. Falardeau s’intéresse plutôt à l’absurdité dont l’homme est capable dans de telle situation. Bien que ce traumatisme sera toujours un spectre qui maintiendra le trouble, le corps enseignant tentera d’insuffler une vie illusoire qui ne pourra fonctionner puisqu’elle se construira sur le déni d’une mort si violente. “Monsieur Lazhar” aura alors la lourde tâche de reprendre en main cette classe. En incluant à son histoire les thèmes de l’exil et du conflit des cultures (sans s’attarder dessus pour autant), Philippe Falardeau donne à son oeuvre un goût d’universalité. Une certaine poésie se dégagerait même de la relation qui se crée entre un vieil enseignant algérien et une jeune écolière québécoise. Mais, cette lueur d’espoir sera vite ternie. Monsieur Lazhar n’a jamais été enseignant, mais face à cet épisode tragique et le manque de personnel, il avait su passer à travers les mailles administratives.
Philippe Falardeau génère alors une réflexion sur l’enseignement. L’enseignant tient une place central dans le développement d’un enfant. Il est son référent adulte le plus présent, bien plus que les parents en terme d’heures. Mais qui peut se dire assez digne pour se dire un modèle à suivre ? Qu’est-ce qu’un bon enseignant ? Falardeau s’interroge sur ce qui légitimise ce positionnement: le diplôme. Un bout de papier est-il suffisant pour laisser nos enfants à de parfaits inconnus ? Son raisonnement repose sur la confrontation entre ces deux personnages qui se succèdent à la tête de cette classe. D’un côté, cette enseignante diplômée qui par un geste égoïste traumatise ses élèves ; et d’un autre, Monsieur Lazhar, “enseignant amateur”, qui apporte à nouveau la joie et permet à ses élèves de progresser tant scolairement que dans les étapes du deuil. Falardeau prend clairement le partie de Lazhar et tente de montrer que enseigner doit avant tout être une envie et non un moyen de trouver un travail.
“Monsieur Lazhar”, en lice pour l’Oscar du Meilleur film étranger en 2012 (remporté par le film Iranien “Une Séparation”), est un film profond qui donne l’impression d’avoir vu vivre. C’est dans un sentiment d’injustice, d’incohérence et regret que Falardeau décidera de clore son film, comme pour mieux laisser réfléchir son spectateur sur ses problématiques et les solutions à apporter.
Vraiment sympa, mais un tout petit peu prévisible. Super bien joué, non seulement par les adultes, mais aussi par les enfants (la scène ou l'un d'entre eux "craque" en classe est hyper réaliste). A voir, ça change des super productions ;-)
Magnifique histoire avec cette sonorité québécoise qui ajoute une note supplémentaire au film. Mr Lazhar mérite qu'on s'y attarde tant la finesse de ce film nous touche. Un grand moment humain.
Neuf mois, c’est la durée qu’il a fallu attendre entre la sortie du film dans son pays d’origine (le Canada, mais principalement au Québec) et une exploitation dans l’hexagone. Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour nous faire découvrir cette magnifique et touchante fable humaniste ? Adaptée d’une pièce de théâtre (d’Evelyne de la Chenelière), Monsieur Lazhar (2011) nous plonge en cœur d’une école primaire de Montréal. Le suicide d’une enseignante contraint le proviseur de l’école à embaucher au plus vite un professeur pour la remplacer et choisit Bachir Lazhar, un immigré algérien. Si son intégration au sein de l’école se passe sans encombre, ses méthodes de travail ne passeront pas inaperçues (les jeunes élèves du primaire n’ayant jamais fait de dictée, ils sont rapidement désorientés). Philippe Falardeau réalise ici un magnifique drame brassant de nombreux sujets (des problèmes rencontrés dans l’éducation au Québec en passant par le suicide, de l’exil à l’intégration, etc), le cinéaste québécois à qui l’on doit Congorama (2005) nous offre ici une très belle œuvre, sincère, poignante et réaliste. Cet instituteur venant au secours de ses élèves traumatisés ne peut que vous émouvoir (les jeunes acteurs sont particulièrement touchants, mention spéciale à Sophie Nélisse). Quant à Mohamed Fellag (à l’émotion palpable), il porte le film sur ses épaules, brillant dans la peau de ce professeur amoureux de la langue de Molière. Le genre de professeur que l’on aurait tant aimé avoir au moins une fois dans son cursus scolaire. Pour la petite anecdote, le film fut nominé à l’Oscar dans la catégorie du Meilleur film étranger.
J'ai aimé ce film émouvant ,sensible et três bien joué Sujets forts et variés três bien traités ... Je conseille vraiment ce film ,mais aprês , chacun ses goûts !!!!!