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valbrunetm
6 critiques
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3,0
Publiée le 9 septembre 2012
Ce film est beau et bien joué, cependant je m'attendais à plus de profondeur dans les sentiments, il y a beaucoup de retenue. Et le Hic est que nous ne comprenons pas toutes les paroles et c'est très dommage. Je recommanderai cependant ce film car il nous fait passer un joli moment.
Un joli petit film sans grandes émotions.Il est bien ficelé et sonne juste. De bons acteurs adultes et enfants. Comme film québecois, j'ai préféré Starbuck, et plus ancien Incendies.
Bon scénario, bonnes idées, bonne utilisation des sentiments... Un bon mélange de plusieurs éléments qui fabriquent un "bon film"...
Un sujet un peu tabou ? Sur les rapports actuels entre enseignants et enfants... Que faire, que dire, quoi faire, quoi ne pas faire... Je pense que ce film aura encore plus touché les enseignants...
J'ai été bluffé par les acteurs, même les enfants, d'habitude on dirait qu'ils ont appris leurs lignes par cœur, mais là, je n'ai pas ressenti cette sensation.
L"absence de sous titre m'a considerablement génée:! Je n'ai pas compris ce les dialogues entre quebecois Fellag fut mon seul médiateur mais comme il le dit en classe "on doit avoir la meme grammaire!!!
Belle fable articulant le monde de l’enseignement à celui de l’immigration. Monsieur Lazhar devient professeur des écoles dans un contexte morbide intéressant qui ne provoquera pas de grandes péripéties. C’est un film agréablement mesuré et pleins de bons sentiments sur la vie ce qui pourraient d’ailleurs expliquer un résultat mitigé. Très bonne interprétation de Fellag.
Un très beau et bon film qui bouleverse, questionne, émeut, retourne, fait sourire... Fellag démontre qu'il est un excellent comédien face à des enfants très bons aussi. Seul bémol : le film devrait être sous-titré quand les québecois parlent.
L'histoire se passe dans une petite école québécoise qui vient de vivre un drame. Heureusement que monsieur Lazhar (ou super Bachir) arrive pour tout apaiser comme un magicien. Au passage, il faut dire que Monsieur Lazhar vient de perdre toute sa famille dans des conditions atroces mais dans l'histoire ça passe presque pour un détail. J'ai trouvé les sujets abordés (spoiler: le suicide expliqué aux enfants, les limites de la relation élèves-enseignants ) très bien soignés, quant au drame de Bachir (qui est le drame de tout un pays), il a eu un traitement assez timide. Je donnerai une étoile à Fellag (magistral) et au petit Emilien Néron qui m'a fait verser une chaude larme dans l'une des scènes finales, mais l'ensemble ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
Monsieur Lazhar est une comédie dramatique délicate. Un film généreux et bouleversant qui ouvre la porte d'une classe pour une réflexion sur la vie et ses drames et ses tragédies. Sensible et digne ce film ne peut pas vous laisser indifférent !
"Monsieur Lazhar" nous laisse tout simplement sans voix dès la fin du film... ! Un seul mot pour tout dire : magnifique ! Ce film où les dialogues sont ciselés tels des bijoux est une pure merveille de justesse et d'intelligence. Le jeu de Mohamed Fellag est extraordinaire de retenue, de sensibilité, les mots qu'il emploie sont vraiment très beaux... Par rapport à la situation difficile où il se trouve, son attitude et son contact avec les élèves sont exemplaires ! Tout le film repose sur ces multiples échanges adulte/enfant, adulte/adulte et aussi enfant/enfant d'une intensité et d'une profondeur rarement égalée au cinéma ! On ne peut qu'être troublé voire bouleversé, par la sincérité, quelquefois même la violence des propos ! Ici le monde de l'enfance face au traumatisme de la mort est étudié quasiment au microscope... Le spectateur observe et apprend lui aussi du même coup ! Malgré de temps en temps, une incompréhension parfois gênante des paroles due à l'accent canadien, les acteurs sont fabuleux en particulier les deux jeunes comédiens, Émilien Néron et Sophie Nélisse ... Un grand bravo pour cette expérience riche et passionnante à côté de laquelle la majorité des autres réalisations semble finalement bien médiocre !
Un grand moment de bonheur et de simplicité avec un fellag magistral et d'excellents enfants dans une belle histoire , quel bonheur après tant de navets .
Superbe film, et vu aussi avec ma classe (enfants de l'âge du film). L'absence, le deuil, la culpabilité, tout cela se croise à travers le parcours de ce professeur et cette classe bouleversée. D'autres thèmes en filigrane (le système scolaire, l'Algérie) sont amenés avec tellement d'intelligence qu'on suit cette aventure. Pas de mièvrerie, un jeu d'acteurs excellent du plus jeune au plus âgé! Il y a une scène avec le gamin, même pour ceux qui ont du mal à comprendre l'accent, où l'émotion est très juste! A ne pas manquer!
Il y a 6 ans, le réalisateur canadien Philippe Falardeau avait régalé les spectateurs de la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes avec un petit bijou intitulé "Congorama". Malheureusement, ce film n'avait pas réussi à trouver son public dans notre pays. 2 ans plus tard, "c'est pas moi, je le jure !" n'avait fait qu'une apparition au Festival d'Angoulême, non suivie d'une sortie nationale. Voilà qu'arrive "Monsieur Lazhar", couvert de prix dans moult festivals et présenté aux Oscars dans la sélection des meilleurs films en langue étrangère. Un film adapté de la pièce "Bashir Lazhar" d'Evelyne de la Chenelière et qui comporte 2 thèmes principaux : le système scolaire canadien et l'intégration d'un immigré. En l'occurrence, l'intégration d'un algérien venu spontanément se présenter pour remplacer une femme professeur qui venait, quelques jours auparavant, de se suicider dans sa classe. Pourquoi ce film m'a-t-il paru largement inférieur à "Congorama" ? Une évidence pour commencer : l'absence de sous-titres nuit considérablement à la compréhension du film ! Bien gentils, nos cousins québécois, mais, statistiquement, on ne comprend que la moitié de ce qu'ils racontent et, à partir de là, il faut essayer de reconstituer le reste. Par contre, aucun problème pour comprendre Mohamed Fellag, qui joue le rôle de l'immigré. Mais il n'y a pas que ce problème de langue. Il y a aussi le fait que, contrairement à "Congorama", qui était pétillant et enlevé, "monsieur Lazhar" souffre assez souvent d'une réalisation un peu mollassonne. Heureusement, il y a de temps en temps des scènes d'une grande force qui relèvent l'intérêt mais, globalement, on est en droit d'être un peu déçu par ce nouveau film de Philippe Falardeau.