Voici un sympathique drame psychologique sur fond de paranormal.
Le film rappelle évidemment Les Autres (2001) tant sur le fond que sur la forme.
Ici, la production du film insiste sur l’aspect so british, avec son casting, sa campagne et son immense château où se déroule l’intrigue.
La mise en scène et les costumes rappellent toutes les reconstitutions britanniques type Downton Abbey, signe de la qualité de la reconstitution. Ici, dans les années suivants la première Guerre Mondiale.
L’une des bonnes idées du film, est de ne jamais jouer avec le jumpscare façile : les personnages ayant vu des fantômes lui coure après, plutôt que de s’enfuir, et s’agissant d’adultes, c’est beaucoup plus réaliste et plausible. Le fait que l’héroïne soit une femme indépendante qui ne croit pas dans le surnaturel aide également.
Si le casting est correct, avec la belle Rebecca Hall, et le solide Dominic West, on retrouve les deux autres rôles incarnés par Imelda Staunton (Harry Potter) ainsi que le jeune Isaac Hempstead Wright, l’année précédent de sa venue dans la série Game of Thrones.
Le film est réalisé de manière plutôt subtil, évitant les raccourcis ou facilités scénaristiques propres aux films de série B d’épouvante.
Encore une fois, le film se focalise sur le passé torturé des adultes, et le fantastique n’est qu’un élément déclencheur d’évènement.
Je reste déçu par le dénouement, qui n’est pas aussi construit qu’avec Les Autres, Identity ou Usual Suspects.
Si le casting est tout à fait correct, une Gemma Arterton et un Ioan Gruffudd aurait apporté beaucoup plus au film.
Une oeuvre de qualité, mais loin de renouveler le genre.