Derniers Avis : La Maison des Ombres - Page 3

Nick Murphy signe un film de fantômes qui cite le meilleur du genre (on pense à L’échine du diable ou à L’orphelinat) sans pour autant réussir à le transcender ou le renouveler malgré quelques idées (notamment un beau travail sur les reflets). Rebecca Hall incarne une sorte de Dana Scully sceptique qui va devoir chasser les fantômes d’un pensionnat, son personnage va s’avérer assez complexe et intéressant. Par contre, certains personnages secondaires auraient mérité plus de place.

Très bon film d'horreur, angoissant à souhait sans tomber dans le côté. Une histoire de fantomes comme je les aime.

C'est bon ça !
Vraiment un film bien travaillé! Il suffit de visionner les bonus pour voir que le réalisateur est un passionné et sûrement un brin maniaque aussi... L'atmosphère,les décors austères,les éclairages,la musique,les petits bruits,la pâleur des visages: déjà c'est pas mal pour être pris dedans, mais le scénario est superbe, comme ont pu l'être en leur temps ceux des "autres" ou du "sixième sens" (on revient toujours à ceux-là). En plus, c'est une belle histoire d'amour filial... n'ayez pas peur et louez-le, si vous êtes amateurs de ce genre évidemment.

Le film a une ambiance spéciale et j'ai adoré cette ambiance, elle collée parfaitement avec l'histoire. Ensuite tout le casting est incroyable surtout Rebecca Hall, Dominic West, Imelda Staunton et Isaac Hempstead-Wright. Franchement j'ai eu des doutes tout le temps sur chacun des personnages : un coup je me suis dit que c’était tout les élèves qui avaient monté cette histoire de fantôme, puis l'instant d'après je me suis dit comme le personnage de Rebecca : tout ceci n'existe pas. Et après j'ai cru que c'était le jardinier, et ainsi de suite. Arrivée au dénouement j'ai été sur les fesses, franchement je ne m'attendais pas à un tel épilogue. C’était génial et très très prenant, je n'arrivais pas à décollé mes yeux de ma télé. C'est un film qui mérite d'être plus connu et qui ravira ceux qui, comme moi, n'aime pas les films "d'horreur gore".

Premier long-métrage de Nick Murphy, "The awakening" s'impose comme une véritable réussite. On navigue en eaux troubles entre thriller, suspens et surnaturel au gré de l'évolution psychologique de son personnage principal, superbement interprété par la charmante Rebecca Hall. Une chasseuse de fantômes au style très particulier comme le montre la scène d'entrée, intelligente et surprenante à la fois mais qui traîne derrière elle un lourd passif au vu de son comportement ambigu tout au long du film. La mise en scène est un modèle du genre avec finalement assez peu de frayeurs, ce n'est pas le propos, mais une tension constante et une atmosphère rappelant tout à fait le cinéma d'épouvante espagnol, très bon au demeurant, on ne peut s'éviter de penser aux Amenabar, Balaguero et consort. L'enquête est minutieusement mise en place et on arpente cette demeure mystérieuse entre inquiétude et révélations jusqu'à un final parfaitement amené, aussi touchant qu'étonnant. Une belle réussite à tous les niveaux, à découvrir sans attendre.

Ou the awakening, qui est déjà plus propice au sujet de cette histoire de fantôme à la sauce enquête et drame...
En effet, nous ne sommes pas devant un film d'épouvante, mais plus devant une histoire de meurtres qui nous amènera à parfois avoir peur, un peu comme dans l'Orphelinat par exemple ou l’Échine du Diable, ou nous laisser naviguer entre réel et irrationnel.
Un bonne surprise britannique, sur un ton simple, un peu trop lent, mais qui se regarde quand même. Sera vite oublié par rapport à ses aînés espagnols !

Je me suis laissée prendre à l'ambiance "maison bien british-sévère-hantée" qui a laisser déployer une atmosphère assez poétique, en tout cas sans scènes gore outrancières. J'ai trouvé intéressante la fin en forme de pirouette psychologique. Ni ridicule, ni épouvante; juste très bien dosé.

Florence Cathcart, interprété par Rebecca Hall, est une jeune femme dans un Londres d'après-guerre qui est hanté, non pas par des fantômes, mais par les gens qu'elle a eu le malheur de perdre. Elle exerce une profession en contradiction avec son apparence fragile. En effet, Florence utilise ses connaissances scientifiques pour expliquer les phénomènes paranormaux.

A travers un histoire, légèrement hors de contrôle il faut bien l'admettre, La Maison des Ombres offre tout de même un thriller à l'ancienne plaisant mené par une Rebecca Hall de qualité.

Acteurs peu convaincants, histoire conventionnelle,... Seules quelques scènes réussies permettent de remonter un peu la note de ce film d'épouvante qui n'a pas eu l'honneur de connaître une sortie en salles, et on comprend pourquoi!

C'est un bon thriller qui est bien mené du debut à la fin avec une fin vraiment convaincante, cela dit l'actrice Rebecca Hall reste à mon goût une actrice de second rôle et n'est pas assez bonne pour avoir le rôle principal d'une film, elle manque souvent de profondeur Er de crédibilité dans son jeux, j'ai ete bien plus convaincu par le reste du casting bien que ce soit un film à petit budget avec peu d'acteurs .
Un peu surprise que ce film ait recu autant de nominations et de récompenses dans les festivales mais bon ...
 voir quand meme .

La maison des ombres est un thriller assez sombre, avec un bon casting et une bonne réalisation. La photographie est sympathique dans ce contexte anglais des années 20 et beaucoup s'amuse à comparer ce film aux autres avec Nicole Kidman, mais le problème avec cette comparaison est que l'on s'attend forcément alors au même type de réalisation et au même pied de nez en dénouement.. Car oui, le défaut est que tout est un peu trop évident : spoiler: on s'attarde toujours sur le même enfant, on comprend trop facilement qu'il fait parti du pourquoi du comment ainsi que la nurse
! Après mon plaisir n'est pas gâché pour autant mais cela rend le film moins fou qu'il aurait pu être.

En préambule et pour informer les clients, je dirai trois choses:
1) Si vous avez aimé Les Innocents ou Les autres, ce film est fait pour vous.
2) Si vous n'appréciez que l'action, les effets spéciaux ou l'horreur bien sanguinolente comme Saw par exemple, passez votre chemin.
3) Si comme moi vous aimez tous les genres du cinéma Fantastique (onirique, intimiste, Gore etc...), visionnez ce film.
Maintenant, parlons de "La maison des ombres".
Cette production très British réalisé par Nick Murphy et sorti en 2011 avec les excellents acteurs que sont: Rebecca Hall (Florence Cathcart, la chasseuse de Fantômes), Dominic West (Robert Malory, enseignant dans un pensionnat), Imelda Staunton (Maud Hill), Joseph Mawle (Edward Judd) et le jeune Isaac Hempstead-Wright (Tom) n'est pas sans rappeler les deux films cités en préambule.
L'histoire en bref: Florence Cathcart dont le grand amour a été tué pendant la première guerre mondiale est devenue écrivain et spécialiste de la chasse aux fantômes (dont elle ne croit pas du tout).
Cela se déroule en 1921.
D'ailleurs au début du film elle démasque une séance de spiritisme qui n'est qu'une vaste supercherie.
Un enseignant (Robert Malory) vient la trouver pour résoudre un problème de spectre qui terrorise les enfants de son collège.
Après hésitation, elle se rend sur les lieux et avec tout son attirail, essaie de piéger le revenant. Elle parvient à une conclusion logique mais pourtant tout cela va virer au cauchemar après la vision d'une créature de l'au-delà. J'arrête là l'histoire.
La fin sans être d'une originalité absolue est vraiment top.
Ce long-métrage a obtenu notamment le prix du jury au festival de Gérardmer 2012.
Ce film a beaucoup d'atouts: Une distribution excellente, une photographie magnifique, des décors somptueux et Gothiques, une ambiance de l'Angleterre des années 20 très bien reconstituée, une étude des personnages très poussée et une intrigue tenant vraiment bien la route.
De plus, le pensionnat (mystérieux, lugubre et inquiétant à souhait) est vraiment un personnage à part entière.
Cette production qui malheureusement n'est jamais sortie au cinéma est pour moi une totale réussite.
Concernant la qualité du DVD, elle est excellente. Le format est en 16/9. L'image est superbe et le son très bon. Par contre, contrairement à l'édition Blu-Ray qui propose une demi-heure de scènes coupées, il n'y a aucun bonus.
Film que je conseille vivement (voir mon préambule).

Bien que les comédiens y soient convaincants et que le cadre générale se prête à un thriller fantastique ce film s’étire cependant péniblement jusqu'à une fin complètement éculée.

Esthétiquement sublime, bons acteurs/musique/mise en scène. Une fin assez dure j'ai trouvé. Un mélange de 6eme sens, les autres et l'orphelinat... Un peu clostrophobique tout de même ... Bon film. Réussi.

Film à suspense, ambiance très Old British et beau dénouement !