Votre avis sur Sur la route ?
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 31 août 2012
Ohlala ce que j'ai été déçue. Nan mais franchement, quand on vous dit qu'on adapte "On the road", on s'écrie, non ? Surtout s'il y a Sam Riley. Et même Stewart qui se débrouille pas trop mal dans les films indés... Mais c'était n'importe quoi. Le bon point, ils ont été plus fidèles au bouquin que ce à quoi je m'attendais (je m'attendais à une adaptation à la "Moins que zéro" en fait x'), et on s'est bien retrouvé dans l'ambiance. Je dis pas le contraire. Drogue, sexe... et encore drogue et sexe, c'est bien ça le souci. Mais les persos féminins étaient inutiles, les persos masculins ne trouvent pas grâce à mes yeux (même Tom Sturridge :'x), et seul Sam Riley sauve un peu le film. C'était lent, au secours. J'ai eu l'impression de voir une partouze qui durait le temps d'un film. Mais en bad trip.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 27 août 2012
Sur la route, ça va vite, trop vite. Malgré de superbes images et quelques scènes endiablées dans des bars au son d'une musique jazz entraînante, les séquences s'enchaînent à une vitesse hallucinante, sans nous laisser le temps ni de souffler ni de nous attacher à quoi que ce soit. La drogue, le sexe, l'alcool, mais au final, rien de spécialement anticonformiste dans la réflexion et la psychologie des personnages, dont on peut regretter le manque de profondeur, avec notamment un narrateur transparent et une Kristen Stewart fade. Cette découverte des Etats-Unis des 50's nous en met plein la tête, mais on n'en retient pas grand chose.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 20 août 2012
Après « Une famille Brésilienne », Walter Salles abandonne le drame brésilien pour se consacrer au roman éponyme quasi-autobiographique à succès de Jack Kerouac. En compétition au Festival de Cannes 2012, Sur la Route marque le vrai retour du Road-Movie après Into the Wild de Sean Penn. Kristen Stewart et ses amis arriveront-ils à rencontrer le même destin que le livre?

Qui n’a jamais rêvé, étant plus jeune, de foncer dans l’inconnu avec ses amis ou seul, laissant un libre arbitre quant à la question de la destination et des rencontres? C’est un peu ce rêve de gosse que Walter Salles a voulu retranscrire à l’écran dans cette adaptation du livre de Kerouac.

Sur la route est donc un Road-Movie à travers l’immense étendue de l’Amérique, de l’Est à l’Ouest, de l’Ouest à l’Est en passant par le Nord et une virée Mexicaine pour un voyage initiatique au hasard des rencontres et des destinations. Nos jeunes héros tutoient cette fureur de vivre que chacun recherche comme un salue dans la vie à travers des jeux d’acteurs rafraichissant. Kristen Stewart laisse sur le bord de la route son rôle collant de Bella où ici elle peut enfin s’exprimer et lâcher toutes les émotions qui l’accompagne grâce au rôle de Marylou, teenager décomplexée follement amoureuse. Doté d’un formidable talent pour diriger les acteurs, Walter Salles nous fait découvrir également Sam Riley, très rigoureux et prenant dans son rôle de Sal Paradise. De ce fait, le réalisateur préfère laisser vivre les corps en transes avec sa caméra en les accompagnant d’une musique Jazz entrainante, typique de la fin des années 50. Cette période marque aussi l’avènement des drogues, de l’alcool, de la liberté aussi bien individuel que sexuel. Tout est retranscrit sans défaire la réalité sans pour autant mettre mal à l’aise le spectateur. Malgré tout, la longueur du film viendra gâcher ce voyage dans lequel le spectateur aura plus l’impression de passer à côté des véritables questions philosophiques qu’un voyage comme celui-ci peut suggérer.

Film décomplexé mais manquant véritablement de fond, Sur la route de Walter Salles est un film dont on ressort mitigé. La bonne performance des acteurs vous fera peut-être oublier les défauts de ce long-métrage mais malgré tout, Sur la route est un voyage dépaysant montrant avec justesse cet esprit libertaire de la fin des années 50.
3,5
Publiée le 17 août 2012
Sans aucune référence au livre que je n'ai pas lu, je me suis laissée transporter sans difficulté par le film de Salles et les longueurs, presque inérentes au voyage, ne m'ont pas dérangé. L'image est belle, la musique agréable et les acteurs sont bons, même s'il leur manque parfois un peu de consistance. Un bon road movie.
3,0
Publiée le 16 août 2012
Tout est trop beau dans "Sur la route" : les acteurs, les paysages, la reconstitution... Forcément, tout parait donc très faux. Bien que les acteurs soient bons voire assez magnétisants, on peine à croire à ce monde fait de bons sentiments, encore que les personnages soient plus ambigus qu'on ne le pense au premier abord et que leurs destins soient plus tragiques. Trop long et pas assez convaincant, le film se permet tout de même quelques moments de grâce, notamment la séquence où apparait Viggo Mortensen, mais ils sont hélas bien trop épars pour le consolider durablement. L'ennui gagne donc le spectateur, et c'est bien dommage tant l'histoire pouvait se prêter à meilleure adaptation. Un road-movie pas aussi éclatant que "Carnets de voyage", du même réalisateur...
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 16 août 2012
J'ai vraiment apprécié le voyage que nous propose ce film. L'ambiance, la musique, les acteurs tout y est. Seul petit bémol, certains passages sont un peu longs.
En tout cas, un bon point pour Kristen Stewart qui nous prouve encore une fois qu'elle peut jouer bien mieux que dans Twilight !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 7 août 2012
Le projet de film adapté du roman de Jack Kerouac Sur la route resté longtemps dans les tiroirs de réalisateurs prestigieux, connaît aujourd'hui enfin son adaptation cinématographique. On parle même de la période de gestation la plus longue dans l'histoire du cinéma.
Francis Ford Coppola, détenteur des droits du roman depuis 1968, a longtemps cherché le réalisateur pour un tel projet : lui-même ? Son fils Roman ? On a aussi parlé de Joel Schumacher, Jean-Luc Godard ou même Gus Van Sant. Mais c'est en regardant Carnets de voyage que Coppola a la révélation : ce sera Walter Salles.
Ce n'était que la seconde étape d'un long processus.
Outre le fait de mettre en image un roman décousu, au rythme irrégulier, Sur la route est surtout l'un des romans américains les plus importants et le fer de lance de la culture "Beatnik" (le mot est de Kerouac), mouvement artistique américain et surtout très contesté des années 50.

En ce qui confirme le film, loin d'être parfait, il a le mérite d'être fidèle au roman et de donner une vision crédible de cette génération d'exaltés. Il fait ainsi la part belle aux débauches liées à la drogue, l'alcool et le sexe et aux nombreux voyages des protagonistes.
En filigrane se dessine la route, couchée sur le papier des dizaines de carnets de Sal Paradise. Une route sinueuse, chaotique, à l'image des nombreux voyages et changements de direction de ses passagers....

Ce qui fait la force de ce film est bien entendu l'interprétation des personnages. Filmés au plus près, il se dégage une impression de vie et de sueur tout à fait palpable. Les acteurs de grande renommée (Kirsten Dunst, Viggo Mortensen, Kristen Stewart) croisent la route d'autres plus discrets (Sam Riley, découvert dans Control ou Garrett Hedlund). Et tout s'emboîte bien.

Après, les amoureux du livre ne se retrouveront pas totalement dans cette adaptation, c'est sûr. Certains la trouveront trop politiquement correcte, d'autres trop calquée sur le roman et encore d'autres pas assez.
Mais elle a surtout le mérite d'exister et d'avoir réussi à donner vie à cette histoire emblématique d'une génération et toujours lue et adulée aujourd'hui....
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 26 juillet 2012
J'ai eu très peur d'être déçue en allant voir cette adaptation du chef œuvre de Kerouac mais Walter Sales a su retranscrire l'esprit de la beat génération avec des acteurs très performant notamment Kristen Stewarts à qui le rôle de Marylou lui va à merveille. Un grand bravo !
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 19 juillet 2012
Ce film est trash à souhait, sometimes more than the scroll, mais ce n'est pas choquant. Le problème c'est qu'il il a tendance à ne retenir que ça de "Sur la route".
Fi de la poésie concernant le Missippi, fi du romantisme du rouleau concernant la relation fusionnelle de Jack, alias Sal, avec Bea chez les Ochies. Le film s'en fait écho, côté bonne baise, pour qu'il ne soit pas dit que cet épisode ait èté oublié.
Le pire c'est d'avoir baclé les 3500 km de voyage vers Mexico. C'est impardonable.
Et aussi aucune apparition à Denver concernant Justin W. Brierly, alias D.Doll, le mentor et référent de Neal Cassidy, alias Dean Moriarty.
Il reste un bon film à faire sur "On the road".
On the road again...
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 19 juillet 2012
Un début prometteur mais qui s'essouffle vite dans une succession de scène qui sente le déjà vu quelques minutes plus tôt.. Heureusement que les acteurs sont à la hauteur et aident à passer les 30 dernières minutes ..
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 16 juillet 2012
Comment adapter l’inadaptable Jack Kerouac? Le réalisateur brésilien Walter Salles se saisit de la quête de liberté et d’aventure décrite par le roman culte de la “beat generation” Sur la route, mais sans réellement parvenir à dépasser le stade de l’illustration.
La critique complète : http://brevesculturelles.wordpress.com/2012/06/04/sur-la-route-quete-d-une-generation/
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 11 juillet 2012
Un bon film , ayant lu le roman de kerouac je peux dire que l'atmosphère est différent et beaucoup de passages importants sont inexistants cependant Walter
nous invite a voir un film agréable et envoutant
1,5
Publiée le 8 juillet 2012
suis je bien fondé à écrire une critique? Au bout d'un quart d'heure passé sur la route, nou sommes sortis, lassés de ce road movie lénifiant.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 8 juillet 2012
Film horriblement long, sans intérêt, répétitif, enchainant les scènes "chaudes" sans aucune raison
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 28 août 2012
Quelques temps après la mort de son père, le jeune écrivain Sal Paradise rencontre Dean Moriarty un jeune paumé au charme ravageur. Sal est fasciné par Dean et sa fougue, c'est ainsi qu'il le suit à travers l'Amérique de New-York à Mexico en passant par Denver, accompagné tantôt du poète perché Carlo Marx ou encore de Marylou la très libre maitresse/femme de Dean. Il a fallut plus de cinquante ans pour que le chef-d’œuvre de la beat-generation signé Jack Kerouac soit adapté au cinéma, c'est énorme et cela relève surtout de la difficulté d'adapter à l'écran une œuvre qui est en perpétuelle mouvement et qui jamais ne se fixe dans un état statique, l'anti Madame Bovary donc.Ce défi de filmer la fureur de vivre, c'est le brésilien Walter Salles qui l'a relevé, après tout c'est bien lui qui avait réussit à mettre en scène l'itinéraire agitée de Che Guevara. Et bien ce défi est largement réussit tant Salles parvient a insuffler au film le souffle épique, la rage et l’incandescence du livre de Kerouac. En effet comme le livre, le film nous arrache de notre fauteuil et nous traîne dans ces cafés où Allen Ginsberg et William Burroughs ont refait le monde, ou encore dans les transpirantes boîtes de jazz de l'époque. On a d'ailleurs encore à l'esprit la scène déjà presque culte où Dean et Marylou se livrent à une danse pleine de fureur et de sensualité.C'est cette force présente dans la mise en scène qui nous amène à être parmi eux, à suer comme eux et à désirer palper le rythme du jazz jusqu'à la fin de notre vie. Si cette communion entre le spectateur et le film est possible, c'est aussi grâce au formidable jeux des acteurs: Tom Sturridge très touchant dans le rôle du poète aux multiples questions existentielles, Viggo Mortensen parfait en père spirituel complètement halluciné, Kirsten Dunst en femme délaissée. Mais les prestations les plus marquantes sont avant tout celles de Kristen Stewart, Sam Riley et de Garrett Hedlund. La première brille par son insolence ravageuse, le second incarne parfaitement la fascination de Paradise pour Moriarty ainsi que la fureur d'écrire de ces écrivains de la beat-generation. Enfin Garrett Hedlund est époustouflant, d'abord par sa beauté magnétique qui fait renaître le charme ravageur de Moriarty, par l'intensité de son jeux qui quant à elle fait renaitre la flamboyance et la soif de vivre de son personnage, enfin sa fraîcheur souligne à merveille l'inconscience sauvage de Moriarty. Une inconscience qui renvoi au caractère quelque peu égoïste du personnage. En effet, le personnage de Dean est amplement traité, il n'est pas seulement question d'un garçon incarnant la liberté mais aussi de quelqu'un incapable d'assumer des responsabilités. Walter Salles a donc su s'entourer de jeunes acteurs très prometteurs pour pouvoir dresser au meiux le portrait de jeunes gens livré à la route et aux sensations. Le seul hic que l'on pourrait émettre, c'est la durée du film trop longue qui fait parfois oublier le dynamisme de l’œuvre originale. Peu importe, Salles a quand même réussit à nous replonger dans les œuvres de Ginsberg, Burroughs et compagnie ainsi que dans la musique jazz.
Les meilleurs films de tous les temps
Back to Top