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    Sur la route
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    441 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Walter Salles met en scène le romain phare de Jack Kerouac. N’étant ni adepte de l’écrivain ni de ce genre de cinéma, il s’agissait pour moi d’une découverte, malheureusement peu enchanteresse. A l’instar des critiques cannoises au printemps dernier, le constat est morose. Si l’on pourra retenir quelques très beaux visuels, quelques discours philosophiques intéressants et des acteurs malgré tout investis, ils savaient que le film atterrirait à Cannes, il n’y là pas franchement de quoi s’extasier. De jeunes adultes des années 40, à la recherche de leurs identités, proches de la littérature, sillonnent les Etats-Unis, tentant de fuir un attachement les rendant craintif, voulant vivre, tout simplement. Oui, mais qu’en penser?

    Ne rêvons-nous pas de vivre pleinement notre vie, de laisser le superflu de côté, de ne faire uniquement que ce qu’il nous plait? Oui, certainement. De là à ce que cette liberté soit l’équivalent de l’insalubrité, de pauvreté et de mœurs douteuses, non. Kerouac, ne l’oublions pas, est l’un des protagonistes, pas difficile de deviner lequel. En somme, un écrivain terne, à la base, tombant sous le charme d’un jeune rebelle de son époque, ne tenant pas en place, entraînant dans son sillage tous les rêves de pleine liberté imaginables. En somme, une bande de jeunes bohêmes sur les routes américaines, shootés à la Benzédrine, s’envoyant la minette qui les accompagne à tour de rôle, cherchant inlassablement la beauté du monde qui les entoure en volant, écrivant ou s’extasiant de musique, principalement voir intégralement de jazz.

    La bande-son, donc, composée de morceaux d’époque, d’abord amusante et exotique, puis ennuyeuse et énervante, symbolise assez bien l’intégralité du film. L’on est relativement attiré, dans un premier temps, curieux même, par le mode de vie que s’apprête à adopter ces jeunes-là, pour finir par franchement s’en lasser, s’ennuyer à les voir essuyer joies et déceptions, ne souhaitant plus, au final s’intéresser à ces doux rêveurs qui pourraient symboliser, au jour d’aujourd’hui, les fléaux sociales vivant sur les dos de leurs semblables. Voleurs, sans emplois, profiteurs, égoïstes et mesquins. Oui, la question, finalement, n’est pas de savoir si nous rêvons de liberté, mais de savoir si liberté est l’équivalent de ce que vivent et font adurer à leurs proches ces jeunes gentiment détestables, exception faite du personnage de Salles, ouvrant finalement les yeux sur le monde qui l’entoure.

    Au rayon personnages, l’on aura tout de même droit aux quelques apparitions, peu significatives, d’Amy Adams, Viggo Mortensen ou encore Kristen Dunst. Insuffisant pour donner un plus. Du côté des personnages principaux, ce n’est pas trop mal, même si l’on se lasse de chacun d’eux dans l’heure, de la bêtise de Dean, de la naïveté de Sal et de l’incongruité de Marylou, une Kristen Stewart qui prend des allures de fille facile, plus paumée et à la dérive que réellement libre. En fait, si le concept de Kerouac est tout à fait personnel, le petit monde dépeint ici m’a fait d’avantage pitié que rêver, et l’on s’ennuiera de ces jeunes glandus durant presque deux heures et demie. 07/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Ayant lu et adoré le livre (le scroll original) j'attendais ce film avec impatience. Je l'est acheté en Blu Ray (ce dernier est d'une superbe qualité, les décors sont magnifiques) j'ai été agréablement surpris par le film, ayant vu les critique plutôt moyennes je m'attendait à une adaptation ratée. Je trouve que Walter Sales a bien reconstruit la trame du livre( très difficile a adapter) je trouve les dialogues, les personnages et les acteurs magnifiques surtout Garett Heldund et Kristen Stewart qui sont tous les deux géniaux. La durée du film (2h15) n'est pas dérangeante le film ce laisse suivre agréablement. Bémol la BO que je trouve un peu molle et pas assez touchante par moment.
    Pélynsse P
    Pélynsse P

    60 abonnés 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2012
    bien
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2015
    Super film.
    Je suis en train de lire le livre et ce film m'a encore plu donné envie de le terminer. Peu probable, assez déroutant mais plein de poésie. Une bonne performance des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    On nous a répété pendant des mois que ce film était inadaptable, comme pour dédouaner le réalisateur de la future bouse qu'il allait nous pondre... Au final, on aurait aimé que ce film reste inadapté. Soyons franc : Le réalisateur a fait son feignant. Il s'est contenté de prendre des acteurs jeunes, plus ou moins beaux, qui ont eu du succès ces dernières années et qui sont donc capables d'attirer la clientèle adolescente. On se retrouve donc avec Garrett Hedlund (Tron, Troie, Country Strong), Sam Riley (Control), Amy Adams (The Fighter, Muppets, sans parler du prochain Superman) Kristen Stewart (Twilight, Into The Wild, Blanche-Neige et le chasseur), et la délicieuse Kirsten Dunst, capable de jouer aussi bien dans des films familiaux voire commerciaux (Spiderman et Love & Secrets) que dans des films d'un niveau un peu plus élevé (Melancholia, Virgin Suicides). Bref, au niveau du casting, c'est blindé de stars... Ne parlons même pas des petits rôles dans lesquels on retrouve le génial Steve Buscemi, Viggo Mortensen ou la prometteuse Elizabeth Moss. Malheureusement, un casting n'a jamais suffi à faire un grand film, ou même un bon film. Déjà, pour parler un peu du roman, soyons franc : C'est un très bon roman à lire durant l'adolescence, au-delà (si on a un peu évolué) ça perd toute saveur et tout intérêt. Donc ça serait idiot de reprocher à ce film d'être fait pour les ados, c'était clair dès le début. Avec le succès, compréhensible, de ce roman, on était en droit de s'attendre à un film potentiellement culte, mais c'est loin d'être le cas. On peine à retrouver la folie de Dean Moriarty, qui est pourtant au centre du roman, tant Garrett Hedlund manque cruellement de charisme... Je n'ai rien contre l'acteur lui-même, c'est juste qu'il n'est pas à la hauteur pour incarner ce rôle mythique et, forcément, une adaptation de Sur La Route avec un Dean Moriarty sans charisme, ça ne pouvait pas marcher. Riley est plutôt bon dans le rôle de Sal Paradise (Même chose pour la plupart des seconds rôles), mais ça ne suffit pas à sauver cette adaptation lisse et ratée.
    Outburst
    Outburst

    127 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2012
    J'ai longtemps attendu de pouvoir voir ce film, que j'avais raté en salles, et finalement c'est une déception. Si les acteurs sont bons, l'histoire est d'un ennui mortel. La faute à un manque de rythme complet, et à un cruel manque d'émotion et de force tout au long du film. Il n'y a rien de marquant, rien de mémorable, et au final cela ne semble être qu'une histoire banale, qui se laisse regarder facilement certes, mais qu'on aura oubliée à peine elle sera terminée. Les personnages n'ont rien d'attachants, on ne prend pas de réel plaisir à les suivre, et la réalisation semble s'ancrer dans une facilité qui n'est pas à la hauteur de ce qu'à pu faire Walter Salles par le passé. Dans le genre, on lui préférera l'excellent "Carnets de Voyage". Un film moyen donc.
    jd78
    jd78

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2012
    Roman culte de la beat generation, « Sur la route » est réputé pour être une œuvre inadaptable sur grand écran, du fait de son rythme si particulier et de sa narration vraiment très peu linéaire. Le réalisateur Walter Salles, qui n’est pas étranger au genre du road movie (on lui doit les «Carnets de voyage » du jeune Ernesto Guevara), a tout de même décidé de relever le défi. S’il n’est pas relevé haut la main – impossible de toute façon pour cette arlésienne du cinéma sur laquelle tant de cinéastes dont Coppola se sont cassé les dents – on peut néanmoins dire qu’il s’acquitte de sa tâche avec style mais dans une forme malheureusement beaucoup plus classique que celle du matériau original de Jack Kerouac. Il reste cependant très fidèle à sa trame, dans les personnages rencontrés, les lieux traversés et les différentes étapes de ce voyage initiatique.

    Le film débute sur les premières lignes du roman énoncées par le personnage central de Sal Paradise (Sam Riley, révélé par Control), un jeune écrivain new-yorkais en devenir qui va voir sa vie bouleversée par sa rencontre avec un homme libre dans sa tête, Diego Dean Moriarty. Dean est marié à une adolescente de 16 ans (Marylou) avec qui il passe une partie de ses nuits quand il n’est pas occupé par d’autres conquêtes, ou bien parti boire et consommer des substances illicites. Attiré par le magnétisme de Moriarty, Sal est frappé d’un coup de foudre amical pour Dean, et les deux jeunes hommes deviennent inséparables. Ils sortent régulièrement ensemble avec leur ami et poète Carlo Marx pour boire, fumer et écouter du be-bop jusqu’à l’aube dans les troquets et les night clubs de la Grosse Pomme.

    Après le départ de ses deux amis pour Denver, d’où est originaire Dean, Sal décide de les rejoindre et de commencer ce qu’il appelle sa « vie sur la route », en vivant de petits travaux comme la récolte de coton ou le chargement de trains de marchandise pour quelques dollars, sillonnant les somptueux paysages américains en bus ou en stop. Des voyages faits de rencontres, de séparations, de retrouvailles, de fêtes, de sexe et de drogue. Une succession de scènes de sexe (très sage) et de nuits agitées qui pourra lasser, si ce n’est que le charme des interprètes principaux de « Sur la route » opère dès le début : Sam Riley et Garret Hedlund possèdent un charme et un magnétisme qui les rend très attirants.

    Les seconds rôles permettent aussi d’apporter un peu de substance et d’émotion dans un récit qui avance peu, bien que le metteur en scène l’ait rendu bien plus linéaire pour qu’il soit accessible à un public plus large. Kirsten Dunst, dans le rôle de Camille, la seconde femme de Dean, qu’il délaisse régulièrement pour son ex et ses autres maîtresses, est convainquante en amoureuse blessée. Carlo Marx, lui aussi amoureux de Dean, émeut, tout comme Kristen Stewart qui prouve qu’elle est capable de jouer correctement quand elle est bien dirigée. Quant aux apparitions de « guests » comme Viggo Mortensen en avatar de William S. Burrough, elles apportent sporadiquement le petit grain de folie qui manque à l’ensemble. On aurait en effet aimé assister devant son écran à de véritables transes comme celles évoquées dans le roman lors de ces nuits sous l’emprise de la benzédrine, celles du film restant au final plutôt sage.

    Au final, « Sur la route » est un road movie contemplatif porté par un casting de premier choix et des images évocatrices. Il vous donnera peut-être envie de tailler la route et de picoler avec Sal et Dean à travers le continent américain. Dommage qu’il ne soit pas un peu plus barré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Un film qui avait a la base un très bon sujet, mené par de jeunes acteurs/actrices talentueux mais je suis restée sur ma faim, pas vraiment de chute et peut être un peu trop long je reste donc perplexe sur ce film ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Un grand fan, mais il faut le vouloir. Si vous n'êtes pas enthousiastes, pas prêts à vous laisser transporter, passez votre chemin.
    Pour ma part, ce film a totalement répondu à mes attentes : je voulais être plongé dans ce qu'a vécu la génération qui me précède, les origines du comportement de nos parents, de nos grands parents peut être, celui d'une génération. Ce qui fait de nous ce que nous sommes.
    Il est facile de sentir la puissance qu'il dégage. La perspective d'une vie parfaite, un autre mode de vie, différent en profondeur. Une vie sur la route, au jour le jour, prendre la vie comme elle vient, se laisser contrôler par ses passions, et, comme le disait si bien Kerouac, "burn, burn, burn, like a roman candle across the night".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    Film assez prenant, drôle, malsain et rock n roll. A cette époque dans les années 40's c'était sex drug and rock n roll. J'ai beaucoup aimer le rôle de Dean Moriarty. Film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Pas du tout accroché a ce road movie qui fait du surplace, par ailleurs le film ne cadre par du tout avec son époque, ça sonne faux.
    Paul M
    Paul M

    24 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    Intriguant !
    C'est le mot que je retiendrais pour ce film. Pour vous dire je viens juste de finir de le regarder et ma critique aurait pu être autre si je l'avais écrite à froid.
    Tout le film est décousu et insensé. Walter Salles se plante réellement en adaptant l'inadaptable. Zappe des scènes et passages phares du livre. L'ambiance magique et unique du livre n'y est pas. Sans avoir lu le livre je ne sais pas comment une personne peut suivre le périple ! Les personnages sont des caricature etc...
    Mais alors pourquoi trois étoile ?
    Parce que les 20 dernière minutes sont complètement réussies et un réel hommage au livre. La fin est totalement retournante et l'on sens la fureur mêlée au désespoir de Dean. Celle que l'on ressens tout le long du livre. Celle qu'on aurait voulu vivre pendant 120min ci ce n'est plus.
    Bref on zappe le film et on se concentre sur la fin qui nous transporte dans la psychologie des personnages bien plus que n'a su le faire tout le film !
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Quand on se retrouve confronté à une adaptation, surtout celle d'un tel livre-culte, il convient de construire sa critique autour de la comparaison entre le roman et le film, et de doser fidélité, trahison ou hommage dans l'analyse de ce dernier. Comme tout le monde à ma génération, j'ai lu le bouquin de Kerouac à 18 ans, donc il y a bientôt quatre décennies, et je n'avais absolument pas ressenti la fascination qu'il était de bon ton d'afficher à l'époque, aussi déçu que lorsque le non-fumeur que je suis avait essayé un petit joint à l'issue d'un Comité Chili. N'étant pas masochiste, comme le proclame ma profession de foi, je ne me suis pas obligé à relire ce qui m'avait paru être un pensum, ma préférence dans le récit de voyage allant définitivement à la modestie de Nicolas Bouvier.
    Je vais donc critiquer le film de Walter Salles, pour ce qu'il est, à savoir un film, en faisant abstraction de son rapport au livre de Kerouac. Après tout, ce sera la condition de nombreux spectateurs. On connaît le goût de Walter Salles pour le voyage comme élément central de ses films : dès 1996, "Terre Lointaine" racontait le voyage d'un émigré brésilien qui revenait au pays, "Central do Brasil" partait sur les route du Nordeste à la recherche du père de Joshué, "Avril brisé" précipitait le héros sur les routes d'un petit cirque itinérant et bien sûr, "Carnets de voyage" montrait comment le périple du jeune Ernesto Guevara de la Serna à travers toute l'Amérique Latine au début des années 50 a pu façonner la personnalité de celui qui allait devenir Che Guevara. Il est d'ailleurs symptomatique que le livre qui a inspiré ce dernier film, le récit d'Alberto Granado qui accompagnait le Che s'appelle... "Sur la route avec Che Guevara".
    Walter Salles est donc incontestablement dans son élément, et c'est peut-être ce qui explique qu'il ait pu mener à bien un projet sur lequel quelques grands noms se cassèrent les dents : Kerouac lui-même dans les années 50, Coppola, Van Sant... et même Godard ! Le dossier de presse insiste pour nous dire que Salles porte ce projet depuis sept ans. Mais c'est aussi sans doute cette longue gestation qui explique l'échec de ce même projet : il manque dans ce "Sur la route" l'urgence, le déséquilibre et la fragilité qui était au coeur même du récit de Kerouac, à la fois dans ce qu'il racontait, mais surtout dans sa façon de le faire, sa "prose spontanée" marquée par un style rythmé et immédiat.
    Dans l'adaptation de Walter Salles, rien de bien spontané, bien au contraire. La photographie d'Eric Gautier est superbe, les cadrages des grands espaces léchés, et la musique retranscrit bien les goûts de Kerouac pour le jazz et le be-bop ; bref, toutes les qualités qu'on peut trouver dans un honnête biopic, la linéarité de la trajectoire en moins. Mais justement, les biopics se caractérisant souvent par leur visée édifiante (ascension, déchéance, rédemption), à défaut de grandes surprises, on a au moins la description d'un parcours qui peut justifier la durée de ce genre d'exercice. Ici, les héros circulent à travers l'Amérique telles des boules de flipper, avec la répétition du cycles voyage-séparation-retrouvaille qui oublie complètement la dimension du voyage intérieur.
    En faisant mes recherches sur Kerouac pour écrire cet article, je suis tombé sur les quelques photos, notamment celle de Neal Cassady enlaçant Kerouac. Walter Salles a dû faire de même, et du coup, tous les trois plans, Garrett Hedlund agrippe Sam Riley avec un manque de naturel qui m'a frappé à la vision du film. C'est bien ce souci de faire "vrai" qui plombe le film : en procédant ainsi, Walter Salles ne restitue pas la vitalité de l'écriture, et de plus, il fige ses personnages comme des icônes, et rend du coup incompréhensible en quoi leur comportement pouvait être novateur et scandaleux à l'époque. Depuis 1950, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts : les mouvements hippies, punk, grunge, la révolution sexuelle, l'explosion de la famille bourgeoise...
    Avec son t-shirt à la James Dean, Moriarty-Cassady prend un terrible coup de vieux. Quand il veut montrer la modernité d'une pièce ancienne, voire antique, un metteur en scène de théâtre fait appel à de nombreux artifices pour rendre ce texte comtemporain : changement de période, décalage dans les costumes, les décors, inflexion du jeu de tel ou tel personnage... Dans ce "Sur la route", rien de tout cela, juste une reconstitution compassée qui nous tient à distance et qui installe très vite un désintérêt, puis un ennui devant le manque d'enjeu de ce qui nous est montré.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    yodalex67
    yodalex67

    31 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    Si vous voulez faire une bonne sieste allez y. La route est longue, très longue. Les comédiens à coté de leurs pompes. Dommage de mettre autant d'espoir dans un film qui sera aussi vite oublié.
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    Essayer d'adapter un roman aussi dense et insaisissable il fallait le faire ! Et pourtant tous les ingrédients du parfait road movie sont là. Il paraissait indispensable de bétonner le scénario pour que le film soit un minimum réussit et respecte la tonalité toute particulière du bouquin. Walter Salles y parvient dans certaines scènes, lorsque le sentiment d'urgence à vivre et de désespoir mêlé emporte l'atmosphère. Le réalisateur peut compter sur le trio d'acteurs, vraiment parfaits, qui s'investissent corps et âmes dans des rôles difficiles. Grâce à eux, le film décolle plus d'une fois. L'inconvénient du roman est qu'il n'est pas raconté de façon conventionnelle, donnant une impression décousue. Le récit perd le lecteur dans les méandres des doutes et espoirs des héros. Traduire cela en images fait que le spectateur se demande parfois si le film sait où il va. Ce n'est pas gênant mais on a le temps de se dire que c'est long. A part ça, le film vaut franchement le coup d’œil.
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