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benoitG80
3 428 abonnés
1 464 critiques
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5,0
Publiée le 13 mars 2012
"Extrêmement fort et incroyablement près" était au départ un titre peu engageant qui se révèle au final un film magnifique tout simplement ! L'histoire de cet enfant si troublant à travers la quête du père disparu est bouleversante... Thomas Horn joue magistralement son rôle au point de se sentir mal à l'aise devant tant de souffrance ! Loin de tout pathos, de tout larmoiement, la détermination d'Oskar à aller jusqu'au bout coûte que coûte est assez terrible pour qu'on s'accroche à ses recherches, à sa démarche époustouflante ! Son monde imaginaire, son inventivité personnelle et son mal de vivre le rendent attachant et poignant au plus haut point. Tout repose sur lui, sur ses regards, ses réflexions étonnantes ! De plus, New York est très bien filmé avec de très belles vues de la ville. Une sacrée surprise dont on ressort secoué !
Tout comme il a révélé Jamie Bell en 2000 dans le rôle incroyable de Billy Elliott, le réalisateur britannique Stephen Daldry révèle en 2012 le talent du jeune Thomas Horn, dans le rôle extrême d’Oskar Schell, enfant surdoué new-yorkais au goût prononcé pour les aventures ludiques, dont le père meurt dans les attentats du 11 septembre 2001, et qui part à la recherche de la signification d'une mystérieuse clé retrouvée dans un vase. La force de cette adaptation repose principalement sur deux personnages : Oskar donc, et le locataire, interprété avec justesse et sobriété par le grand Max Von Sydow, qui apporte pudeur et nuance à cette fresque agitée, dont l’épilogue est inattendu. Enfin, notons que Tom Hanks, Sandra Bullock, Jeffrey Wright et John Goodman notamment sont d’excellents seconds rôles au service de cette histoire très émouvante…
film ayant pour thème la disparition des personnes qui ont trouvé la mort dans les attentats du 11 septembre à travers les yeux d'un enfant de 11 ans, qui va se lancer dans un jeu de piste pour essayer de résoudre une énigme laissé par son père défunt .
iL va pendant des années recherché la serrure correspondante dont il détient la clef
ce film aborde le thème du deuil de la souffrance de la perte d'un être cher de vie basculée dans l'horreur.
L'acteur thomas horn est fabuleux, avec des scènes difficiles à tourner pour un gamin notamment l'affrontement avec sa mère et le joli moment passé avec son grand père
C'est marrant comment certaines vérités peuvent vous sauter aux yeux quand vous regardez un film. Prenons l'exemple de cet "Extrêmement fort et incroyablement près" (un titre soit dit en passant extrêmement long et incroyablement chiant à retenir...), eh bah il m'a suffi d'une dizaine de minutes pour me dire : « Tiens Stephen Daldry semble ne pas s'être cassé le cul pour ce film : il a dû prendre un roman de gare qui a bien marché et s'est contenté de le mettre en image platement ». En rentrant chez moi, je vérifie : effectivement, "Extrêmement fort..." est bien un roman de gare. Quand à l'aspect « mis en image platement », il suffit d'aller en salle pour s'en convaincre. Pourtant, je le concède, les cinq premières minutes m'avaient intrigué. Le gosse qui sert ici de héros sortait un peu du lot, le père un peu moins, mais c’était toujours mieux que le standard routinier que nous sortent d’habitude ce type de cinéma américain, si bien que j’entamais ce spectacle plutôt curieux et de bonne humeur. C’est alors que commence la descente aux enfers (oui, au bout de 5 minutes), puisque toutes les tares du pourceau Daldry vont progressivement prendre le pas sur l’intérêt que peut susciter l’intrigue initiale du film. Caractéristique inévitable de l'adaptation de roman qui ne se foule pas, le film se perd d'abord dans un déluge de monologues en voix off, tandis que l'image ne dit rien et se contente d'illustrer platement ce qui est raconté. Bien qu'ennuyeux, le procédé pourrait encore passer si l'intrigue parvenait à tenir en haleine. Mais là encore, Daldry m'a achevé avec sa capacité à abandonner ses péripéties pour se perdre dans un sentimentalisme à deux balles qui n'en finit pas. Au bout d'une heure, le film n'avait pas développé davantage son intrigue que ce qu'il avait fait dans les 20 premières minutes. Un comble. A se demander comment un réalisateur peut à ce point délayer une histoire pour qu'au final elle perde toute sa saveur et son intérêt. Au final, c'est plombé par le sommeil que j'ai péniblement suivi la deuxième partie du film, en en ratant d'ailleurs quelques moments. En général, quand ça m'arrive, surtout en période de vacances où je suis bien reposé, c'est que ce qui est projeté à l'écran n'arrive pas à solliciter mon cerveau et que celui-ci se met automatiquement en veille. Bref, bilan. "Extrêmement fort et incroyablement près" est pour moi un film qui est surtout extrêmement chiant et incroyablement banal. Et ça c'est nominé aux Oscar ? Pour une fois je suis d'accord avec "20 minutes" qui disait que Daldry devait certainement avoir en sa possession une sextape des membres de l'académie pour réussir à caser tous ses films aux Oscar malgré leur indigence. Certes, je reconnais que personnellement je ne nourris pas de détestation particulière pour ce cher Stephen Daldry qui, jusqu'à présent avait su faire des petits films sympas sans prétention, et notamment le très bon "Reader". Mais cela ne m'empêchait cependant pas de me demander ce que ses films foutaient dans les sélections d'Oscar. Avec cet "Extrêmement fort...", je dépasse totalement ce niveau de la simple demande : je rentre dans le domaine de la totale incompréhension ! "Pas méchant", peut-être... Mais lourd comme ça pour moi c'est impossible à regarder... Alors, quand je vois qu'on nomine ça, je me dis que Nicolas Cage n'est pas loin d'avoir son Oscar de la meilleure coiffure...
Certes, ils s'agit d'un film à faire pleurer dans les chaumières, mais le sujet est traité de façon très intelligente : le chemin du deuil de ce petit garçon qui n'a pas résolu le traumatisme du "pire jour" et qui arrive à surmonter ses peurs sur fond de secret de famille en voie de résolution via un chemin de piste fantasmé dans tout New York était un challenge ambitieux savamment mené. Car en effet le film part sur plusieurs pistes qui finissent par se retrouver de façon cohérente lors du dénouement final où ce petit garçon (qui a tout d'un autiste de trrrrrrrrrrès haut niveau) parvient à dire au revoir à son père et à renouer avec une réalité qui lui était plus qu'insupportable depuis le 11 Septembre. Bref, il s'agit d'une belle aventure humaine qui tire par moment un peu trop sur la corde sensible mais qui arrive toujours à nous donner envie de rester jusqu'au bout.
On prend un bon réalisateur (Billy Elliot, The Hours), un scénariste réputé (Forest Gump, Munich...), une brochette de producteurs, un script tire-larmes au possible, un gamin au regard triste (Thomas Horn), un discours patriotique conformiste, un roman de gare racoleur (la papa qui tombe du WTC, son gosse à moitié autiste), et on obtient... un ratage. Tout simplement parce que c'est très vite insupportable, extrêmement longuet et incroyablement chiant. Heureusement d'ailleurs qu'il n'ait obtenu aucun Oscar. Faux, toc et marketing.
aprés un début un peu long et sans trop savoir dans quel sens le réalisateur veut nous emmener, le film prend toute sa dimension avec l'arrivée du "locataire" un homme qui ne parle pas mais qui va chambouler la quête de notre jeune héros qui réalise une performance exceptionnelle en portant le film à bout de bras du début à la fin. magnifique et bouleversant.
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2,5
Publiée le 14 avril 2012
Encore un film qui parle des èvènements tragiques de 2001 où Stephen Daldry ressuscite le spectre du 11 septembre à travers un jeune garçon de onze ans dont le père (Tom Hanks) a disparu dans les fameuses tours jumelles! Une oeuvre touchante sur un sujet grave mais qui montre ses limites dans une histoire qui verse facilement dans le larmoyant! De plus, ce portrait èmouvant et poètique d'un enfant est souvent long et rèpètitif dans les jeux de pistes! Heureusement, il y a le jeune Thomas Horn qui se montre convaincant! Sa complicitè avec l'immense Max von Sydow est particulièrement touchante et vaut à elle seule le dèplacement! La mise en scène sait être simple quand il s'agit de filmer la complicitè de ses deux personnes qui essaient de trouver un sens à leurs douleurs personnelles! A voir uniquement pour eux car le reste du mètrage est « incroyablement » hollywoodien telle cette clè scotchèe en dessous d’une balançoire...
Sortie de salle au bout d'une heure quinze, c'est plat, j'ai pas accroché a cette histoire de clef, trop terre a terre peut être, pas moyen de rentrer dans cet univers. Et le gosse est excessivement énervant... -_-
Absolument inssuportable, le gamin est absolument insupportable, voilà tout ce que j'arrive à retenir de ce film, pseudo dénonciateur. Avec une thème mal maitriser. Le personnage est arrogant et totalement énervant. Le film en deviens un calvaire, que je n'ai pas pu pousser jusqu'au bout.
Une somité d'agacement et d'insupportable . La réalisation est fadasse, sans surprise, monocorde et tous les écueils sont là: scénario larmoyant auquel s'ajoutent les violonnades, personnage du gamin intello-petit génie incompris soit-disant atypique qu'on a dû voir mille fois, je n'ai pas tenu bien longtemps à vrai dire. La voix-off gangrène complètement l'émotion, elle est trop bavarde et on arrive vite à saturation.
Autant Billy Eliott était bien, autant là c'est du toc, de l'émotion aseptisée, et le petit est vraiment insupportable. Chiant .
Comme pouvait le laissé dire la jaquette, ce film aurait dû être triste et on aurait dû avoir les gorges serrées. Pas de ça ici, à cause d'un scénario de mauvaise qualité, avec des hauts et des bas mais surtout des moments longs et creux sans compté qu'on a rien d'intéressant à la fin. Et ce garçon avec son instrument qui résonne tout le long du film, est juste insupportable, avec ses réflexions sans intérêts et qui ne regardent que lui. Mais la relation père-fils est touchante et ce film est d'ailleurs un hommage aux victimes du 11. Malheureusement, on tombe dans le mauvais mélodrame. Dommage.