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Laurent C.
260 abonnés
1 133 critiques
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2,0
Publiée le 3 mars 2012
Je ne comprends pas la manie que certains scénaristes ont à faire des films si longs. Alors que l'idée de ce gamin qui tente de faire son deuil dans une improbable quête de serrure est bonne, le stylisme revendiqué du film et surtout cette fin qui se traîne rendent le spectacle insipide et agaçant.
Stephen Daldry est un habitué de l’adaptation de best-sellers, pour mémoire il avait adapté les romans « The hours » et « The reader », il récidive ici avec « Extrêmement fort, incroyablement près ». Malheureusement cette expertise ne lui a pas épargné le faux pas qu’est ce film. Car il faut le dire d’emblée ce film est un ratage assez évident. Tout d’abord l’intrigue s’étire sur deux heures dont on ne voit jamais la fin, la faute à un scénario faible et pauvre en péripéties. L’enquête de ce petit garçon à la recherche du souvenir de son père via une clé mystérieuse ne parvient jamais à réellement faire que le spectateur se sente concerné par son périple. De plus le film verse dans un pathos qui alourdit une intrigue déjà pas bien enlevée. Les nombreuses scènes où les personnages pleurent, crient ou expriment une profonde tristesse finissent par exaspérer un public qui rapidement arrête de se sentir en empathie avec cette galerie de personnages en deuil et/ou dépressifs. En fait le film se traîne tout le long et si ce n’était la prestation tout de même remarquable de Thomas Horn qui incarne ce jeune garçon et Max von Sydow formidable en grand-père muet, rien ne serait à sauver de ce drame lourd et laborieux. Un film où les bonnes intentions ont grevées le scénario pour aboutir à un drame trop long et languissant pour susciter de l’intérêt chez ses spectateurs, au point de vouloir sarcastiquement le ré-intituler « Extrêmement long, incroyablement pénible » ! À éviter sans grandes hésitations.
C'est le titre qu'on aurait pue lui donner,moi qui attendais pas mal ce film(a cause du livre,trés bien écrit).Je dois avouer que je n'ai pas était déçus de cette adaptation,est notamment grâce au interprètes qui donne vie a l'histoire(est quelle histoire).
Le film est un peux comme un conte,a travers Oskar qui cherche ce qui peut bien ouvrir cette mystérieuse"Clef"trouver dans le placard de son père,1 ans aprés sa mort.Il y a déjà eu des films traitent du sujet 11 septembre,mais même si ce drame est évoquée,il en va surtout de nos blessure a tous,de nos peur,a travers les différent personnage que va rencontré Oskar.
Je tiens a dire un grand bravo au acteur,notamment Thomas Horn(dont c'est le premier film),car son personnage est celui avec lequel on voit ce voyage et surtout celui qui grandit bien plus vite qu'il ne le devrait.On peut dire que le personnage de Thomas Horn est atteint d'autisme et sans doute d'autre chose.Le jeune acteur lui insuffle un caractère bien réel,tantôt fragile tantôt a bout de nerf.
Mais que dire du géant Max Von Sydow,pour lequel il joue un des persos les plus attachant du film,tout en étant muet.Il arrive a nous émouvoir,est Oskar sera un des seul depuis longtemps avec qui il reprendra le gout de p......je m’arrête ici .
Évidement Tom Hanks n'est pas en reste,vraiment parfait en papa poule,mais surtout ici magnifier par son enfant.Celle qui ma le plus surpris c'est certainement Sandra Bullock(faut dire c'est dernier films...),au final elle incarne un de c'est plus beau rôle.Sans compter tout les autres acteur comme Viola Davis ou Jeffrey Wright vraiment très bon(malgré leur temps de présence assez court).
La réalisation du film est vraiment belle,il donne un coté réaliste de New-York,qu'on a pas vue depuis longtemps.Sans compter le ton du film,ce n'est pas qu'un simple tire larme gratuit,il fait passer le film du rire au larmes,mais de façons spontanée.Il racompte vraiment cette histoire avec une telle pudeur,comme si elle aurait vraiment existé.
Et évidement la BO du film,composer par Alexandre Desplat(qui a le vent en pompe),réussit une très belle composition qui accompagne parfaitement l’esprit du film.
Bref un très beau films,est une histoire qui touchera tout le monde,avec un fort message.
"Extrêmement fort et incroyablement près " est l'archétype du faux-bon film. C'est comme une très bonne équipe de football qui ne joue pas à son niveau. Sur le papier, c'est alléchant et au final, ça ne vaut pas grand chose. Les points négatifs sont assez nombreux et je vais les énumérer : Le jeune acteur n'est pas particulièrement convaincant surtout pendant la première partie ; sa voie est très désagréable et lorsque on l'ajoute en voix-off, c'est un cauchemars ; Son instrument qu'il fait bouger dans tous les sens pendant deux heures, c'est agaçant ; Sandra Bullock est peut-être un peu dépassé et des actrices plus jeunes et plus talentueuses comme Jessica Chastain, Natalie Portmann ou bien Michelle Williams, auraient pu faire largement l'affaire ; trop d'émotions et surtout trop de dialogues robotiques ; un long métrage qui port bien son suffixe car c'est beaucoup trop long. Enfin bref, la liste est longue. Malgré tous ses bémols, des points persistent notamment dans la rencontre entre le protagoniste et l'ancien qui est muet. La photographie et les belles images sont au rendez-vous mais c'est toute somme logique au vue des moyens mis en œuvre. J'ai bien apprécié ce côté aventure et ses rencontres même si parfois on se répète un peu. A vrai dire, la première partie m'a beaucoup déçu et c'est grâce aux trente dernières minutes que je mets de justesse la moyenne. Ce n'est pas assez pour un drame qui a des ambitions bien plus grandes mais on fait avec. 10/20.
Apprécier ce film suppose qu'on parvienne à supporter l'utilisation insupportable de la musique d'Alexandre Desplat (pas que la musique soit moche, mais son utilisation tire larme est très pénible). Apprécier ce film suppose également de pouvoir croire à des accumulations de détails chocs & chics, fait pour amuser la galerie et qui peuvent freiner toute émotion par manque d'empathie. Et bien bizarrement j'ai réussi. J'ai été intéressé par cette histoire, j'ai fait abstraction de tous les défauts, j'ai juste suivi ce gamin et voir comment Daldry le montrait, parfois de façon maladroitement, mais gérer le deuil à sa façon. Extrêmement maladroit et incroyablement intéressant.
Stephen Daldry fait une synthèse de son style avec ce film à mi-chemin entre Billy Elliot et The Hours. Un enfant poussé de force dans la réalité, alors que son père tentait de l'y emmener en douceur. Surdoué, hypersensible au point d'en être limite autiste, Oskar est un personnage rare interprété magistralement par Thomas Horn, un acteur aussi prometteur que l'était Jamie Bell. Ayant trouvé une clef après la mort de son père, il entame une quête, un parcours initiatique symbolique pour retrouver le coffre ou la porte qu'elle ouvre. Les rencontres sont riches et les interactions souvent très belles, poétiques, humaines. Les seconds rôles ne sont pas en reste : Tom Hanks magistral, Sandra Bullock touchante mais c'est surtout Viola Davis (Abby Black) qui m'a fait pleurer en premier. C'est un film kleenex mais pas désespéré. La fin est assez lumineuse. Mais je pense qu'il faut avoir connu ce genre de souffrance et de deuil pour pouvoir apprécier ce chef-d'oeuvre. Je ne blâme personne mais certaines critiques sont vraiment impertinentes dans ces colones.
Le sujet, adapté d'un best-seller, est intéressant, les acteurs tous convaincants (le jeune Thomas Horn emporte l'adhésion et Sandra Bullock se montre d'une étonnante sobriété) et certaines scènes sont particulièrement poignantes, pourtant Stephen Daldry a perdu sa sobritété, il est déjà loin le temps de Billy Eliott, The hours et the reader, ici tout est surexposé. Si la première partie du film aborde le deuil d'une manière pertinente et assez forte, le jeu de piste dans New York tourne vite à court et les clichés sont si imposants qu'ils en deviennent ridicules. La musique infame surligne chaque effet mélodramatique et les vingt dernières minutes sont juste un calvaire. Il est dommage que le film, mis en scène avec soin par ailleurs, patisse d'une surcharge sentimentaliste à deux sous digne d'un téléfilm de M6. Il y a cependant de belles choses dans extrêmement fort et incroyablement près comme le visage brisé du grand-père muet incarné par Max von Sydow ou les crises de larmes brutales du jeune héros, dommage que les mauvais penchants mélodramatiques de Daldry, qu'on a connu tellement plus subtil et inspiré, prennent le dessus.
Extrêmement fort et incroyablement près est un drame sur une famille déchirée après le 11 septembre. Un peu pleurnichard ce mélodrame perd de sa crédibilité dommage car le récit était intéressant !
Un film très touchant servie d'une très belle histoire. On suit ce petit Oskar Shell à travers son deuil, qu'il aborde d'une manière bien particulière. Un enfant qui voit de la logique partout, qui a été élevé à résoudre des énigme et qui, dans un sens, vit complètement déconnecté du monde réel. Et c'est un véritable parcour initiatique qu'on suit. L'histoire est vraiment très bien menée, très intéressante et aborde une vision du post-11 septembre qu'on voit rarement : la vie dans les familles des victimes. Certains passages sont même déchirants. La fin est quant à elle une véritable leçon sur la vie, la perséverence et le courage. Un des must de ce film est qu'il est prédisible sur plusieurs points, mais qu'il assume totalement, presqu'en nous faisant croire que les acteurs le savaient déjà depuis longtemps mais ne voulaient pas nous le partager. Vraiment puissant. Les acteurs sont globalement bons, même si Thomas Horn, le garçon, n'est pas vraiment convaincant et donne des envies de baffes par moments. L'acteur n'avait peut-être pas, à mon avis, les épaules assez larges pour porter un tel film. Cependant, les rôles secondaires sont véritablement bien desservis et vraiment intéressant. La musique est une vraie merveille, correspondant très bien aux images et proposant plusieurès morceaux de toute beauté, calme, apaisant. La mise en scène est quant à elle plutôt classique, ne prenant que peu de risques, mais avec parfois certains plans bien pensés et bien montés. Bref, un très beau film qui, sans être extraordinaire, mérité d'être vu.
Que le film est long...Un manque de rythme total rend ce film éprouvant à regarder jusqu'à la fin. Les acteurs sont très bons, en particulier, Thomas Horn mais ça ne suffit pas à masquer une réalisation pour le moins défaillante. C'est vraiment dommage car le potentiel est là mais loin d'être exploité à son maximum.
Extrêmement fort et Incroyablement près est un film de Stephen Daldry avec Tom Hanks, Sandra Bullock, John Goodman, Max von Sydow et le jeune Thomas Horn. Nominé aux Oscars du meilleur film et du meilleur acteur de second rôle pour Sydow (que je valide également) en 2012, il dresse un constat dramatique du 11 septembre tout en déployant à côté tous les artifices nécessaires pour un bon film familial, voguant sur les traces d'un Benjamin Gates ironiquement plus adulte mais moins blockbuster. Une bonne surprise.
Comme le titre l'indique le film est extrêmement fort... Il y a d'ailleurs très longtemps que Tom Hanks n'avait pas été dans un film aussi fort. Tom Hanks en haut de l'affiche qui n'apparait au final que très peu dans ce film. Et c'est surtout sur le petit garçon (pas forcément bon mais mignon quand même, un brin barjot à qui on aurait envie de filer une claque!) et sur l'excellent Max Von Sydow employé ici à contre emploi. En effet, on connait l'immense acteur pour sa voix unique et le voilà privé de parole dans ce rôle à la fois tendre et cruel. Pilier centrale d'un monde qui s'écroule. Bref ce film fort se présente comme un immense hommage à tout ceux qu'on oublie trop souvent. Ceux dont la vie à basculer ce jour là et en ça le film se présente comme un véritable hommage aux victimes du 11 septembre, beaucoup plus que le World Trade Center d'Oliver Stone.
En dépit de critiques dithyrambiques, presse et public, que j'ai lues çà et là, je ne suis pas arrivé à "entrer" ni à être touché ou ému par ce film que j'ai trouvé long, ennuyeux et même hautement agaçant à cause de la personnalité de son héros principal. Pour moi, c'est un ratage quasiment total, à ceci près que les acteurs sont bons, à commencer par Thomas Horn qui incarne ce petit monstre d'Oscar. Mais je dois être un cas à part : mon épouse a adoré.
Ce film aurait pu s'appeler : "Extrêmement chiant et incroyablement larmoyant". Que c'est cul cul mon dieu. Dans le patos, ça faisait longtemps que j'avais pas vu un film aussi emprunt de bons sentiments, de victimisation et d'auto satisfaction. Les acteurs à commencer par Oskar sont médiocres : le gamin récite son texte sans aucune émotion. Tom Hanks égal à lui même, quant à Sandra Bullok, pour une fois qu'elle joue pas le rôle d'une quiche, elle a dû sniffer pas mal d'oignons pour faire fonctionner autant ses glandes lacrimales. C'est long, c'est lent, totalement pas crédible. Pourtant l'idée d'un traumatisme post 11 Septembre à travers les yeux d'un enfant me plaisait mais on a plus a faire à un gamin autiste, en avance sur son âge (quel culture !!!) qu'à un petit garçon qui souffre de la disparition de son papa. J'ai failli partir avant la fin mais au bout de 2 plombes, j'avais quand même envie de connaitre le pourquoi du comment avec cette fichue clef. A éviter !!!!
Un mélo agréable porté par un casting sympathique pour une histoire dégoulinant de bonnes intentions. Si le larmoyant en énervera certains, force est de reconnaître que cette vision du 11 septembre du point de vue d'une famille est plutôt poignant. Mais reconnaissons aussi que le métrage de Stephen Daldry est très calibré américain: un casting de stars, une histoire mignonnette, beaucoup de sentimentalisme et de grosses larmes, une trame sans surprise. Le tout se laisse suivre sans déplaisir mais sans étincelle de magie non plus, dommage.