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Un visiteur
2,5
Publiée le 4 mars 2012
Le point de vue inédit sur la catastrophe du 11 septembre 2001 avait de quoi surprendre et plaire. Adapté du roman éponyme de Jonathan Safran Foer qui se penche sur la détresse des familles endeuillées, le film s'axe principalement autour du jeune surdoué Oskar qui va tenter de se reconstruire et faire son deuil à travers une futile quête prétexte à exorciser sa douleur et son sentiment de culpabilité.
Pourtant, je suis restée totalement réfractaire au chantage émotionnel dont Stephen Daldry use à outrance, prenant le spectateur en otage et lui délivrant dans les oreilles une musique envahissante et dégoulinante (signée par le français Alexandre Desplats) comme s'il cherchait par là à compenser certaines faiblesses scénaristiques et/ou à accentuer les effets mélodramatiques.
... la suite sur mon blog ... http://www.blogg.org/blog-91357-billet-extremement_fort_et_incroyablement_pres-1385267.html
Oscillant entre les pensées d’un enfant perdu et à un drame de fond tiré de faits réels, Extrêmement fort et incroyablement près possède des qualités mais sombre malheureusement dans le tire larme et les longueurs.
Un jeune garçon dont les émotions sont extrêmes, presque similaire à de l’autisme, cherche tant bien que mal à faire le deuil de son père décédé lors des attentats du 11 septembre. Si Extrêmement fort et incroyablement près avait tout pour nous plongé dans un drame avec le ressenti d’un enfant en proie au manque de son père, le récit se perd bien vite dans une niaiserie infantile, et peu crédible. Certes le film se regarde plus comme un conte moderne, se voulant tragique le film ne gagne cependant pas en profondeur. Certains moments sont émouvants, mais le film cherche bien trop à vouloir nous faire pleurer cependant. Le tout devient même long et répétitif au final, ce n’est pas la faute à l’histoire de base pourtant, mais la mise en scène plate et brouillonne fait que l’on se détache du récit, à force de lassitude on en aura vite marre de cet enfant trop bavard, de cette histoire trop simplette et de cette fâcheuse tendance à vouloir qu’on épuise nôtre paquet de Kleenex. Même Alexandre Desplat ne sauve pas les meubles avec son score médiocre, d’ailleurs c’est assez décevant quand on connaît le talent du compositeur.
Le casting est bon cela dit, malgré le fait que l’on est parfois très envie d’en coller une au jeune Thomas Horn car trop bavard, Tom Hanks s’en sort également bien, idem pour Sandra Bullock, Max Von Sydow demeure être celui qui reste le plus impressionnant, et d’ailleurs merci à lui de ne rien dire, Thomas Horn parle bien assez comme ça.
Extrêmement fort et incroyablement près est un film qui en plus d’avoir un titre chiant et long à prononcer, se révèle tout de même assez décevant, trop de longueur et de niaiserie auront bien vite raison du spectateur.
Beaucoup d’attente et une petite déception. Je ne sais pas si c’est le gamin ou autre chose mais Stephen Daldry n’a pas réussi à nous procurer ce qu’il souhaitait. Est-ce un film sur le 11 septembre que l’on a maquillé par la quête d’une clé mystérieuse ? Est-ce un film pour montrer la solidarité des new yorkais ? Ou plus certainement les relations contrastées de cet enfant entre son père et sa mère ? La quête de cette clé trouvée dans les affaires de son défunt père va lancer le film dans un rythme déséquilibré. Le jeune Oskar va rencontrer beaucoup de monde sans trouver de réponses immédiatement. Sa personnalité légèrement dérangée rendra à la fois cette quête compliquée mais mènera aussi notre patience à bout. C’était un défi a relever de choisir un personnage principal aussi atypique qu’Oskar. Enfant créatif, impulsif, secret, combattif…dont ses comportements suggèrent parfois la compassion, la pitié ou au contraire le désaccord et l’énervement. Son rapport avec sa mère est difficile, on perçoit cette volonté de montrer cette complexité dans les rapports mère-fils quand le père est parti trop tôt. Mais ça ne colle pas complètement et la fin de la quête apparait un peu fade après ce grand marathon interminable.
Petit film touchant. Malheureusement la VF ne rend pas honneur au petit garçon dont le doublage est assez agaçant à la longue. L'histoire est intéressante, les acteurs ne sont pas mauvais bref un bon moment passé devant le petit écran.
Stephen Daldry avec ce film nous livre un très beau long métrage et un de ses meilleures films.
Il faut cependant savoir que ce long métrage est très émouvant.Certains diront que la plupart des scènes sont tires larmes et que ce film est lourd.Moi je dit juste non.Oui Invictus de Eastwood est un film tire larme,cucul et lourd.Oui les petits Mouchoirs et tire larme et complétement débile.Oui il y a de plus en plus de films lourd au possible.Mais pas celui là.Les acteurs sont justes excellents et surtout le sujet du film(qui est assez dur)est traité de manière subtile est intelligente.Ainsi durant tout ce long métrage le réalisateur se place du point de vue de l'enfant qui est bouleversé par la mort de son père.Les prises de vue sont très bien foutues et se placent toujours a la hauteur de cet enfant pour que le spectateur comprenne sa douleur et la façon dont il voit le monde.Thomas Horn qui incarne le personnage de Oskar et La révélation du film.Cet acteur nous livre une prestation parfaite et très nuancée.D'ailleurs c'est un acteur qu'il va falloir suivre de très près car du haut de son jeune age il arrive a porter ce film sur ces épaules et possède un charisme et une maturité de dingue.Le reste du film est très bon avec une bonne intrigue et des moments forts et déchirants.Les relations entre les personnages sont très travaillées et la mise en scène et excellente.De plus le thème du deuil et de l'injustice de la vie est ici exploré sans chichi par le réalisateur qui ne contourne pas son sujet et qui va jusque au bout des choses.Et pour terminer je dirais que la bande sonore signé par Alexandre Desplat est de grande qualité.
Bref ce long métrage est je pense Le film du moment a voir car le spectateur est pris par l'émotion dès le début,et on a un film ou le réalisateur pour une fois transcende son sujet.Du vrai et du bon cinéma.
Cette critique peut contenir quelques spoilers très légers.
Le réalisateur de Billy Elliot et The Reader nous offre en ce début d'année sa dernière œuvre: l'adaptation du best seller "extrêmement fort et incroyablement près". Autant le dire de suite: nous avons là affaire à un très grand film. Sans vous gâcher le plaisir de la découverte, l'histoire est celle d'un enfant surdoué qui a perdu son père dans les attentats du 11 septembre 2001. De ce postulat de départ se développe une histoire humaine très touchante et magistralement mise en scène. Sans nous déranger, le réalisateur utilise beaucoup de flashbacks placés judicieusement pour créer des rebondissements, émouvoir, et étonner. Même si il n'y a rien à dire du point de vue technique, ce n'est pas là le point fort du film, qui sans conteste est ce petit garçon qui joue plus que bien et vole la vedette à tous les seconds rôles ( à l'exception du vieux muet, très touchant). L'histoire est très émouvante et nous fait ressentir, via l'aventure d'Orskar, la douleur que les attentats du World Trade Center ont occasionnés dans le cœur des américains. Je répondrai aux personnes qui ont été déçus à la révélation de ce qu'ouvre la fameuse clé qu'ils sont passés complètement à côté du film: la clé n'est qu'un prétexte à une aventure humaine, car elle a ouvert le cœur des dizaines de personnes qu'Oskar a rencontré, et a délivré le jeune garçon de sa tourmente. Ce film est très réussi et est sans conteste la plus belle surprise de ce début d'année. Mention spéciale à la très belle bande originale enivrante et mélancolique, qui sied à merveille au film, et accompagne majestueusement des moments de narration intenses et poignants. À défaut de retenir parfaitement son titre à rallonge, on retiendra son contenu: extrêmement fort et incroyablement près est une réussite sur tous les plans.
Un sujet tres sensible repris depuis qq temps ds plusieurs films mais par brides. Là, tout le film ou presque est basé sur le 11 septembre, mais vu à travers ceux qui restent, et notamment les plus proches, avec des sentiments forts (reproches, manques, trouver un but pour poursuivre sa vie, se mutiler, ,etc), tout ceci porté par cet enfant qui nous émeut, meme si son coté surdoué peut agacer à differents moments (la scène de reproches à son grand père est un peu irréaliste!). Malgrès ca, on pleure, on se met à la place des personnages et on se demande comment de l'intérieur et non pas de l'extérieur, ce traumatisme à pu casser tant de personnes.
Le traumatisme en "direct" du 11 septembre et au milieu de tout cela, un enfant qui ne peut gérer ses émotions en voulant l'impossible. Ici, on n’accuse pas, on ne juge pas, on "entre" dans la tête de notre Oskar par le chemin le plus fracassant, le manque. S'ajoute la culpabilité et la recherche de l'incertain et on obtient un cheminement initiatique vers une possible acceptation, la gestion du déni. Si le scénario se veut léger en son début, le drame monte en puissance sur les 2 heures, intraitable, sournois et, surtout, tellement personnel et enfoui dans les pensées de ce gamin (très bien interprété) que sa résonance émeut, avec fracas, même les anonymes. Un script cousu de fil blanc pour traiter le thème des sentiments qu'on ne peut plus donner ou recevoir. Beaucoup d'émotions (assez retenues !) où la conjugaison des dialogues et des images nous scotchent et désarçonnent. Un drame assez dur (qui aurait pu l'être encore plus). A voit 4/5 !!!
Stephen Daldry lorgne du côté de la sensibilité....Sa filmographie (Billy Eliott, the hours, the reader) l'atteste...Ce film traite du choc psychologique des attentats du World Trade Center du 11 septembre 2001 au travers d'un enfant qui y perd son père (tom Hanks)....La seule chose qui reste au petit est une clé mystérieuse tombée d'un bocal bleu.....Cette clé a bien des symboles, elle ouvre la mémoire, l'enfance, le chagrin et quantité de choses non dites dont le souffle vous hante tout au long du film...Le petit va chercher (c'est quasiment une quête ...) le propriétaire de cette clé....Le film est d'une grande émotivité notamment dans la partie très réussie où son grand père muet se joint à l'enfant....C'est un très grand moment de cinéma que cette relation entre un enfant qui parle tout le temps et un grand père qui a choisi de se taire davant les atrocités de son passé.... Un beau scénario malgré une fin un peu discutable (le rôle de sandra Bullock sachant tout de son fils appauvrit à mon avis le propos) et Une vision rare de New York dans des quartiers jamais montrés auparavant (sorte de Sausalito New Yorkais)......Des dialogues efficaces, une photographie très soignée, une belle musique cela fonction et on retrouve souvent l'émotion de Billy Eliott sur un sujet complètement différent......J'ai aimé....
J’ai beaucoup vibrer devant ce film qui a été nominé à l’Oscar du Meilleur film en 2012. Le jeu de l’enfant Thomas Horn est tout simplement exceptionnel. Dire qu’il a été découvert lors d’un jeu à la télévision américaine. On sent réellement toute sa douleur à l’écran. Tout le film tourne d’ailleurs autour de cela. Un jeune qui n’était pas sociable perd le seul réel repère qu’il avait en la personne de son père. Tom Hanks apparaitra surtout dans des flashbacks mais il est toujours aussi juste. On sent ensuite Oskar perdu dans sa nouvelle vie. Il est rongé par une tristesse destructrice qui peut toucher beaucoup de monde à la mort d’un proche. Son parcours à travers New York est ensuite atypique avec la découverte de nombreux personnages. Malheureusement, j’aurais aimé que l’on zoom plus sûr quelqu’un au lieu de tout passer en vitesse rapide. Les rôles secondaires joués par une Sandra Bullock au top de sa forme et un Max von Sydow muet, vont stabiliser cet Oskar pour ne pas qu’il coule. EXTREMEMENT FORT ET INCROYABLEMENT PRES est comme son nom l’indique fort par la douleur que ressent cette enfant et comment cela nous l’est transmit.
Super film un bon moment , franchement , ce film est vraiment bien fait , on ressent vraiment l'émotion , on est dans la tête de l'enfant et on en sort pas on ressent ce qu'il ressent .
très fort en effet ! Un trio d'acteur parfait, le gamin est incroyble, Tom Hanks est comme d'habitude au sommet, et Sandra Bullock est rayonnante. Le scénario n'est pas génial, mais pour une fois, l'aventure humaine est très bien dépeinte, en se servant des évènements qui ont marqué une ville t et un pays, sans faire jouer le côté "valeurs" ou les clichés... Mais juste en montrant l'aventure du deuil... Une belle épopée, un vrai film.
Je crois qu'il faut avoir une certaine sensibilité pour être touché par ce film et comprendre vraiment ce qui se trame et ne pas être dérangé par ce qui peut sembler des incohérences ou des éxagérations.... Car ce film touche à des sentiments et des douleurs enfouies très profondément en nous et dont on n'a pas forcément conscience, il montre des émotions vécues, et exprimées ou retenues qu'on ne s'autorise pas toujours à vivre ... -ou qu'on ne peut vivre car on en est un peu coupé, étranger à soi, parfois....- dans la vie, et en cela il peut déranger, créer un malaise.... ou encore sembler ridicule, ennuyant, invraisemblable... Mais à un moment ou un autre du film tout fini par prendre sens. Une chose est sûr, le réalisateur aime les gamins sensibles et différents (cf "Billy Elliot"), sait donner une dimension onirique, initiatique et idéale -un sens sacré ?- aux histoires de la vraie vie, et montrer que la communication, l'expression sincère et profonde de ce qu'on ressent, la lutte contre la honte et la culpabilité, et l'acceptation de notre vulnérabilité sont ce qui demande le plus de courage aux êtres humains.... C'est de cette façon que nous devrions tous oser vivre, en étant entier, authentiques, courageux, relié à notre puissance, ce qui nous permettrait de ne pas être dans la non-communication et la peur (le père VS le grand-père..) et donc d'être reliés authentiquement les uns aux autres...