AlloCiné
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Votre avis sur Young Adult ?
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Avertissement: la bande annonce et l'affiche essaient de nous vendre "Young adult" comme une comédie légère, ce qu'il n'est pas. C'est en fait un drame psychologique sur une "adulescente" pathétique qui n'arrive pas à être heureuse car elle est prisonnière de sa conception du passé. J'ai trouvé le scénario creux et le personnage de Charlize Theron antipathique dans la première partie, puis le film réserve quelques surprises. Dans l'ensemble ça me parait assez plat quand même. Et le film a une vision un peu condescendante des gens des petites villes (des ploucs) et une manière de dire que chacun devrait rester à sa place, ce qui au final le rend comme l'héroïne: peu sympathique et agaçant.
Probablement l'une des plus grandes performances de Charlize Theron! En voyant "Young Adult" pour la première fois, on a l'impression de faire partie de la ville de Mercury dans le Minnesota, d'être parmi les gens au bar du coin, dans cette forêt aux abords d'un stade qui baigne dans la lumière ou dans cette pelouse, à la regarder! Sa mètamorphose dans le film est ex-cep-tion-nelle!
spoiler:
On l'a vue devenir belle, on a vu son personnage se transformer en rock-star et à l'heure du film, elle veut ressembler à une mère! Elle veut avoir l'air convenable, capable, digne de confiance! Elle se prèpare pour la fête du bèbè, et c'est presque son costume le plus effrayant!
Charlize brille comme nulle par ailleurs dans le mètrage! Cela demande vraiment un jeu plein de nuances car son rôle passe du rire aux injures en se comportant parfois comme une gamine! Regardez "Young Adult" et vous verrez ce que c'est que de voir Charlize perdre les pèdales! Le film est censè vous mettre mal à l'aise, c'est le but! spoiler: Le genre qui vous donne la nausèe, et la fête du bèbè illustre ça très bien! Mais c'est sans compter sur une immense Charlize Theron qui rèussit dans une scène pathètique à paraître très mal à l'aise alors qu'elle est nue face à Patton Oswalt (excellent), à la fois vulnèrable et brisèe!
Après "Juno" et "In the Air", une nouvelle très belle rèussite de Jason Reitman...
Charlize brille comme nulle par ailleurs dans le mètrage! Cela demande vraiment un jeu plein de nuances car son rôle passe du rire aux injures en se comportant parfois comme une gamine! Regardez "Young Adult" et vous verrez ce que c'est que de voir Charlize perdre les pèdales! Le film est censè vous mettre mal à l'aise, c'est le but! spoiler: Le genre qui vous donne la nausèe, et la fête du bèbè illustre ça très bien! Mais c'est sans compter sur une immense Charlize Theron qui rèussit dans une scène pathètique à paraître très mal à l'aise alors qu'elle est nue face à Patton Oswalt (excellent), à la fois vulnèrable et brisèe!
Après "Juno" et "In the Air", une nouvelle très belle rèussite de Jason Reitman...
Pour l'instant,les réalisations de Jason Reitman,c'est un sans faute.Quatre sur quatre.Sa dernière pépite de comédie dramatique,bénéficie de l'inestimable apport de Diablo Cody au scénario.Dans "Young Adult",une écrivaine trentenaire,adulescente,retourne dans sa petite ville natale du Minnesota à la recherche de sa gloire passée du lycée,et de l'ex petit-ami qui allait avec.Mavis n'est pas un personnage très sympathique au premier abord.Narcissique,matérialiste et sociopathe;elle est totalement à côté de ses pompes.Son incapacité à constater sa vanité,et à voir la vérité en face,la destine aux plus cuisantes défaites.Si pathétique,si ridicule dans sa manière d'être dans le déni du présent,qu'elle en devient attachante,plus que tout.Charlize Theron,qui est déjà à l'origine mon actrice préférée,est juste extraordinaire.La palette élargie de vêtements de Mavis(du pyjama au tailleur branché),son look(du plus débraillé au plus sophistiqué),et bien entendue son attitude(vacharde et déconcertante),suffisent à expliquer son profond trouble affectif.Theron se met à nu,se cachant derrière des répliques cinglantes,pour mieux dévoiler sa facette borderline.Un grand rôle de composition,tout en humanité criante.Les dialogues sont extrêmement soignés,tout comme la dynamique entre les différents personnages.Ainsi,Mavis sera bien obligé d'ouvrir grand les yeux pour avançer.Patrick Wilson en papa comblé est à la distance nécessaire,alors que Patton Oswalt en handicapé complexé et compassionnel est génial.Quel que soit l'angle abordé,ce film m'a énormément touché,pour des raisons personnelles,et d'autres évidentes.Le coup de coeur de l'année.
lhomme-grenouille
Il y a bien longtemps que je n'avais pas connu ce sentiment là au cinéma. Je crois que la dernière fois remonte à "Domino" en 2005. De quoi je parle vous demandez vous ? Je parle de cette étrange sensation que l'on ressent lorsqu'on voit que le générique du film commence seulement et qu'on se demande déjà si on va rester jusqu'au bout du film. Cela peut paraître sévère, je le conçois, mais c'est qu'à force d'enchaîner ses films, je commence à la connaître mon Jason Reitman. Visiblement la trentaine ne se passe pas très bien pour lui puisque, plus il enchaîne les films, plus ils sont moroses et parfois même assez rigides d’esprit (la fin de "In The Air" ayant été jusqu'alors pour moi le summum de cette décente progressive aux enfers). Alors quand je découvre ce "Young Adult" et que je vois qu'il commence par la présentation d'une fille paumée avec une réalisation « tout ce qu'il y a de plus indé », j'ai tout de suite commencé par me crisper. Mais le pire, c'est que cette crispation s'est révélée prémonitoire pour le reste du film car, oui, cette introduction était bien l'amorce d'une longue litanie sur un personnage névrosé. Ce n'est pas que je demande à Reitman de faire toujours des comédies à l'humour acide, ni à la scénariste Diablo Cody de nous pondre à chaque fois des personnages féminins pince-sans-rire à la "Juno", mais je dois bien reconnaître que la névrose pour la névrose, ça ne me passionne pas du tout. Car au fond, ce qui me choque le plus dans ce film, c'est qu'il n'a pas de réelle dynamique, ou plutôt que celle-ci se révèle très molle. L'enjeu du film, qui est donc la tentative de reconquête du boyfriend du lycée, met quand même énormément de temps à se mettre en place. De même, le temps entre les rares péripéties du film est diablement étiré, si bien qu'on est obligé de composer avec le personnage de Mavis, incarné par Charlize Theron. Et là aussi, j'ai eu beaucoup de mal avec ça. J'ai beau comprendre que la démarche de ce film repose sur l'idée que l'héroïne est antipathique, névrosée, etc... Mais bon voilà, c'est un fait, ce personnage aussi assumé soit-il ne m'a pas séduit du tout et ne m'a jamais donné envie de m'intéresser pour lui. OK, il y aurait vingt mille choses à dire sur son incompréhension du « beauf-land », sa façon infantile de nourrir le fantasme éteint de son passé glorieux ou je ne sais pas quoi d’autre... Mais moi je ne vais pas au cinéma pour ça. Je ne vais pas au cinéma pour qu'on me fasse un simple panorama : un constat. J'avoue d'ailleurs que je n'ai jamais vraiment compris ça : ces films « constat-social » qui se contente juste de poser une situation, et chacun y verra ce qu'il peut ou ce qu'il veut y voir. Face à ce genre de démarche, chaque spectateur se retrouve toujours plus ou moins conforté dans ses propres représentations sociales, puisque le film ne va jamais privilégier une vision ou une autre par les choix accomplis par le personnage principal. Un film qui me bouscule pas ou ne me questionne pas, moi il me laisse froid comme la glace. Qu'est-ce qu'on attend de moi ? Que je m'apitoie ? Dans cette logique d'ailleurs, "Young Adult" se conclut comme il a commencé. Chaque personnage est resté sur sa posture, personne n'a vraiment bougé, il ne s'est pas vraiment passé grand-chose, et au final tout le monde est malheureux. A part pour plaindre Reitman et Cody, personnellement je ne vois pas trop quel pouvait être l'intention de ce film. Bref, aimera "Young Adult" qui voudra, mais en tout cas ce sera sans moi.
gimliamideselfes
Bon le problème avec Reitman c'est que plus ça va, plus ça ne va pas. Je veux dire franchement Thank You for smoking est super drôle, bien fait, sur un sujet original, je ne pense pas (ou alors je ne connais pas et je suis preneur de titres) que quelqu'un avant lui ait fait un film sur le lobbying du tabac sous un trait humoristique, et franchement ça allait assez loin pour être marrant, déjà plus que le roman lui même, ce qui est en soi en prouesse, vu comme bien souvent les livres sont édulcorés lors du passage au grand écran.
Bon après vient Juno, je n'ai pas grand chose à redire non plus, mais in the air ça commençait à être atrocement conventionnel, et là Young Adult, c'est pire. Le problème de ce film c'est que c'est rien, aucune surprise, c'est que du vent. Et ça n'assume pas d'être que du vent. Je veux dire j'ai été clément avec Target qui est loin d'être un chef d'oeuvre, mais ça ne se présente pas comme un film qui va faire penser, c'est con et ça ne va pas plus loin. Là Young Adult, ça prétend aller plus loin, et ça c'est super pénible. Des spleens d'adultes qui se prennent pour des ados, ça sent un peu le réchauffé, et là bon, même avec tous les compliments que l'on peut faire sur le cul (euh pardon, sur la beauté) de Theron, ça reste rien du tout.
Bon parce que le perso principal déjà est chiant en lui même, une ado de 37 ans, j'en ai rien à cogner, déjà à 14-15 ans on devrait rétablir la peine de mort pour leur donner une leçon de savoir vivre (que c'est ironique ah ah ah), mais à 37 ans… surtout qu'à 15 ans on peut espérer qu'il y aura un sursaut d'intelligence (même si malheureusement c'est trop rare) dans leur caboche lorsqu'elles auront 25-30 ans, mais à 37 ans c'est fini là.
Bon et notre personnage c'est une auteure, oh mais c'est pas du tout du déjà vu ça (perçois l'ironie dans ma prose), et elle écrit des romans de merde pour ados. Ah ben ça c'est déjà plus intéressant. En fait du film je pense que je n'aurai gardé que ça. Le fait qu'elle écrive de la merde pour ado, on aurait pu en faire un truc super cynique sur la merde qu'on vend aux ados etc, les effets de modes. Mais non en fait elle s'inspire de sa vie et vu qu'elle vit comme une ado forcément elle trouve son public. C'est un peu super n'importe quoi.
Et l'amourette l'issue est bien entendue courue d'avance, il n'y a aucune surprise tout le long durant.
Ce n'est ni drôle, ni profond, ni bien écrit, ni original, en fait c'est vraiment rien, et c'est ça qui est dommage, il ne suffit pas de mettre un petit morceau de rock dans une voiture en boucle pour être original. Et même la mise en scène franchement, c'est pas grand chose non plus, fonctionnel, tout au plus.
Je pensais honnêtement voir un truc sympa, mais non, il faut clairement que Reitman se reprenne, retrouve un côté plus acerbe, parce que là faire du mielleux avec des sujets de bases propices aux ricanements (comme in the air) ça va bien 5 minutes, mais là trop c'est trop.
Je n'en peux plus de voir toujours la même merde au cinéma, il faut se renouveler. Je préfère détester un film plutôt que de voir ce truc qui est un ersatz de cinéma, un truc sans saveur, sans goût, le néant à tous les étages.
Bon après vient Juno, je n'ai pas grand chose à redire non plus, mais in the air ça commençait à être atrocement conventionnel, et là Young Adult, c'est pire. Le problème de ce film c'est que c'est rien, aucune surprise, c'est que du vent. Et ça n'assume pas d'être que du vent. Je veux dire j'ai été clément avec Target qui est loin d'être un chef d'oeuvre, mais ça ne se présente pas comme un film qui va faire penser, c'est con et ça ne va pas plus loin. Là Young Adult, ça prétend aller plus loin, et ça c'est super pénible. Des spleens d'adultes qui se prennent pour des ados, ça sent un peu le réchauffé, et là bon, même avec tous les compliments que l'on peut faire sur le cul (euh pardon, sur la beauté) de Theron, ça reste rien du tout.
Bon parce que le perso principal déjà est chiant en lui même, une ado de 37 ans, j'en ai rien à cogner, déjà à 14-15 ans on devrait rétablir la peine de mort pour leur donner une leçon de savoir vivre (que c'est ironique ah ah ah), mais à 37 ans… surtout qu'à 15 ans on peut espérer qu'il y aura un sursaut d'intelligence (même si malheureusement c'est trop rare) dans leur caboche lorsqu'elles auront 25-30 ans, mais à 37 ans c'est fini là.
Bon et notre personnage c'est une auteure, oh mais c'est pas du tout du déjà vu ça (perçois l'ironie dans ma prose), et elle écrit des romans de merde pour ados. Ah ben ça c'est déjà plus intéressant. En fait du film je pense que je n'aurai gardé que ça. Le fait qu'elle écrive de la merde pour ado, on aurait pu en faire un truc super cynique sur la merde qu'on vend aux ados etc, les effets de modes. Mais non en fait elle s'inspire de sa vie et vu qu'elle vit comme une ado forcément elle trouve son public. C'est un peu super n'importe quoi.
Et l'amourette l'issue est bien entendue courue d'avance, il n'y a aucune surprise tout le long durant.
Ce n'est ni drôle, ni profond, ni bien écrit, ni original, en fait c'est vraiment rien, et c'est ça qui est dommage, il ne suffit pas de mettre un petit morceau de rock dans une voiture en boucle pour être original. Et même la mise en scène franchement, c'est pas grand chose non plus, fonctionnel, tout au plus.
Je pensais honnêtement voir un truc sympa, mais non, il faut clairement que Reitman se reprenne, retrouve un côté plus acerbe, parce que là faire du mielleux avec des sujets de bases propices aux ricanements (comme in the air) ça va bien 5 minutes, mais là trop c'est trop.
Je n'en peux plus de voir toujours la même merde au cinéma, il faut se renouveler. Je préfère détester un film plutôt que de voir ce truc qui est un ersatz de cinéma, un truc sans saveur, sans goût, le néant à tous les étages.
BeatJunky
excellent film, je ne comprends pas pourquoi il ne suscite pas plus d'enthousiasme que ça, à part si on y va en croyant se fendre la poire puisque ce ,'est pas le but de ce film pour trentenaires dont je fais partie. Restée dans le passé, sur ses acquis en recherchant la sensation de supériorité qu'elle ressentait lorsqu'elle était la "star" du bahut, Charlize est époustouflante de justesse jusque dans ses mimics.... Croyant avoir que ce qui lui manque pour combler sa vie de bonheur, elle croit pouvoir rechoper son ex aussi facilement que lorsqu'elle était la reine de l'école alors que les autres ont dépassé ce stade et ont avancé, grandi et trouvé le bonheur dans autre chose que dans ce qui les faisait rêver au lycée: la vie à la ville, la célébrité, l'argent, la popularité et qu'elle seule a réussi à atteindre, au final, il n'y a qu'elle qui n'est pas heureuse pourtant avec tout ça mais pas dans ce qui compte dans la vie: les rapports humains, l'amour etc.... elle tombe de haut la Charlize et représente, je pense, une grande partie des trentenaires qui n'ont pas encore trouvé ce bonheur et qui ont la fâcheuse tendance à le chercher dans le passé alors qu'il faut avancer, ne pas rester persuadé que parce qu'on était la reine du bahut, on l'est toujours et que quelqu'un s'en rendra forcément compte au bout d'un moment..... CE film m'a énormément marqué par sa justesse et m'a fait cogiter et continue d'ailleurs de le faire.... on en sort grandi! a voir absolument!
Je ne comprends pas pourquoi Jason Reitman a choisi un ton plus proche du drame psychologique que du doux-amer, qui a fait en plus les réussites de "Juno" et de "Thank You for Smoking", alors que "Young Adult" aurait parfaitement correspondu au second ; ça se prend trop au sérieux alors que ça demandait de la légèreté... De plus si la critique de la vie des petites villes de Province n'est pas déplaisante, par contre le message de fond du genre "chacun doit rester d'où il est et les vaches seront bien gardées" (facile à dire pour un fils de réalisateur !!!) j'ai pas apprécié (j'aurais préféré un truc comme "il vaut mieux échouer que de rien tenter" !!!). Mais "Young Adult" a au moins un mérite, pas forcément entièrement enviable, celui de prouver qu'une grande interprétation peut hautement sauver les meubles. Charlize Theron, qui n'a jamais été aussi séduisante sans pour cacher une certaine fragilité, incarne avec beaucoup d'intensité une femme canon mais immature, égoïste et pourtant très attachante ; dommage que le reste ne soit pas du tout à la hauteur de cette interprétation...
🎬 RENGER 📼
Seconde collaboration entre le réalisateur Jason Reitman et la scénariste Diablo Cody, après l’excellent Juno (2007), ils récidivent avec un drame social magnifié par la prestation d’une Charlize Theron qui n’en finit plus de nous étonner.
Young Adult (2012) narre l’histoire d’une trentenaire (à l’aube de la quarantaine) qui, à l’époque du lycée était la plus adulée de toutes et qui aujourd’hui mène une vie bien misérable. Auteur de romans pour adolescents, elle décide sur un coup de tête de revenir dans sa ville natale afin de reconquérir son ex, celui-là même qui vient d’être père de famille ! De retour dans son bled paumé, ses ex-camarades d’école avaient tous gardés une image d’elle respectable, celle fut la gloire du lycée a bien changé et ils vont en faire les frais. Détestable au plus haut point, elle n’en reste pas moins attachante malgré ses nombreux défauts (notamment de picoler comme un poivrot). Elle semble porter le poids de la misère du monde sur ses épaules, constamment de mauvaise humeur, dénigrant quiconque se trouve sur son passage, bien décidé à reconquérir son ex bien que ce soit impossible, elle ne lésinera devant rien, quitte à se ridiculiser. Rien n’y fait, Charlize Theron parvient à nous faire ressentir de l’empathie pour son personnage, extrêmement belle mais célibataire, alcoolique notoire voir dépressive, bref rien de très reluisant !
Bien que les principaux protagonistes soient tous des archétypes (entre la bimbo, le play-boy et le geek), Jason Reitman & Diablo Cody sont parvenus a créér une parfaite alchimie entre tous, on appréciera d’autant plus les nombreux échanges qu’entretient Charlize Theron, que ce soit avec Patton Oswalt (pourtant diamétralement opposé à son personnage) ou avec Patrick Wilson. Deux duo que tout opposent, deux relations très différentes, où humour noir et dialogues corrosifs se marient à la perfection.
Young Adult (2012) narre l’histoire d’une trentenaire (à l’aube de la quarantaine) qui, à l’époque du lycée était la plus adulée de toutes et qui aujourd’hui mène une vie bien misérable. Auteur de romans pour adolescents, elle décide sur un coup de tête de revenir dans sa ville natale afin de reconquérir son ex, celui-là même qui vient d’être père de famille ! De retour dans son bled paumé, ses ex-camarades d’école avaient tous gardés une image d’elle respectable, celle fut la gloire du lycée a bien changé et ils vont en faire les frais. Détestable au plus haut point, elle n’en reste pas moins attachante malgré ses nombreux défauts (notamment de picoler comme un poivrot). Elle semble porter le poids de la misère du monde sur ses épaules, constamment de mauvaise humeur, dénigrant quiconque se trouve sur son passage, bien décidé à reconquérir son ex bien que ce soit impossible, elle ne lésinera devant rien, quitte à se ridiculiser. Rien n’y fait, Charlize Theron parvient à nous faire ressentir de l’empathie pour son personnage, extrêmement belle mais célibataire, alcoolique notoire voir dépressive, bref rien de très reluisant !
Bien que les principaux protagonistes soient tous des archétypes (entre la bimbo, le play-boy et le geek), Jason Reitman & Diablo Cody sont parvenus a créér une parfaite alchimie entre tous, on appréciera d’autant plus les nombreux échanges qu’entretient Charlize Theron, que ce soit avec Patton Oswalt (pourtant diamétralement opposé à son personnage) ou avec Patrick Wilson. Deux duo que tout opposent, deux relations très différentes, où humour noir et dialogues corrosifs se marient à la perfection.
Non, non, non, il a pas une vie super. Il a un bébé, et les bébé c'est chiant. Ouai, oui, ouai, et quoi, ben oui on a couché. Bof, j'en sais rien, je sais pas je te dis, non y a rien à attendre, non mais il est parti faire je ne sais pas quoi dans je ne sais quel pays éloigné pour se donner une conscience de, ah non mais c'est clair c'est une vie de merde, on est mieux là hein ? Ici, dans la mini-pomme, je suis mieux, avec mes aventures d'un soir, mon coca-light, mon chihuahua et mon tee-shirt hello kitty, j'ai trente-sept ans quoi !
Originaire d’une petite ville de province où elle s’ennuyait à mourir, Mavis Gary s’est installée à Minneapolis où elle est devenue auteur de romans pour ados. Mais lorsqu’elle apprend que son ex-petit copain de lycée est devenu papa, elle décide de revenir sur les lieux de son enfance pour le reconquérir. Jason Reitman (Thank you for smoking, Juno, Up in the Air) est de très loin un des réalisateurs américains les plus intéressants actuellement mais si ses trois premiers longs métrages étaient de vraies pépites, son dernier est un flop complet. L'histoire est mal écrite. Le dénouement est assez prévisible et ne fonctionne pas et la plupart des dialogues ne font pas naturels. La magnifique et talentueuse Charlize Theron est formidable mais ne suffit pas à sauver le film qui provoque vite l'ennui et ne sait jamais se faire intéressant. Dommage mais bon, un accident de parcours peut arriver.
Nyns
On est loin du nanar pour ados que semblait présager le titre et l'affiche. Tant par sa réalisation que son scénario, Young adult n'a pas grand chose à se reprocher. Campé par une Charlize Theron insolente et délicieusement méprisante (vous allez adorer la détester), ce film est une diatribe sur la superficialité et le paraitre dans le thème "être et avoir été". Mais il le fait de façon plus intelligente que l'on pouvait l'imaginer. L'héroïne principale, ancienne reine de beauté de son lycée, décide de tout plaquer et de reprendre sa vie en main après de nombreuses années de flou artistique. Oui mais voilà, la belle est persuadée qu'elle peut reconquérir son premier amour, ce dernier étant marié et père depuis peu. Dans Young adult, le pathos et la légèreté se côtoient à merveille. Un bon moment assuré.
On peut détester ce film pour plusieurs raisons.
La première, c'est qu'il lui manque manifestement un réalisateur et un scénariste. On aura par là tôt fait de comprendre qu'il s'agit d'un film de Jason Reitman.
La seconde, et la plus nauséabonde, est la morale de ces 93 longues minutes.
Déjà accablé d'ennui, le spectateur se voit encore imposer le message du réalisateur-prédicateur : hors la famille point de salut.
Quiconque a réellement regardé et compris ce que cachait l'un de ses précédents longs métrages, Juno, fera le lien entre les deux films. Après la condamnation ouverte de l'avortement, l'apologie de la sacro-sainte famille équivalent au stade de la " maturité " et unique voie menant au bonheur. Tous les autres, ceux qui ne suivent pas cette voie royale, sont des " youngs adults" ou ados attardés.
Noyons-nous donc dans l'alcool, nous autres rebus improductifs de la société, ou mieux, agissons en adultes justement : réfléchissons et arrêtons une fois pour toutes d'aller voir les films de Jason Reitman.
La première, c'est qu'il lui manque manifestement un réalisateur et un scénariste. On aura par là tôt fait de comprendre qu'il s'agit d'un film de Jason Reitman.
La seconde, et la plus nauséabonde, est la morale de ces 93 longues minutes.
Déjà accablé d'ennui, le spectateur se voit encore imposer le message du réalisateur-prédicateur : hors la famille point de salut.
Quiconque a réellement regardé et compris ce que cachait l'un de ses précédents longs métrages, Juno, fera le lien entre les deux films. Après la condamnation ouverte de l'avortement, l'apologie de la sacro-sainte famille équivalent au stade de la " maturité " et unique voie menant au bonheur. Tous les autres, ceux qui ne suivent pas cette voie royale, sont des " youngs adults" ou ados attardés.
Noyons-nous donc dans l'alcool, nous autres rebus improductifs de la société, ou mieux, agissons en adultes justement : réfléchissons et arrêtons une fois pour toutes d'aller voir les films de Jason Reitman.
On a dans ce film une héroïne que j'ai trouvée profondément antipathique. Il s'agit d'un pur produit de la désagrégation actuelle de la société. On a là une femme de 37 ans qui déteste les enfants, boit et jalouse le bonheur des autres. Bref une misanthrope égoïste. Elle va réaliser un voyage qui va le ramener à la petite ville de son enfance et de son adolescence. Alors que ce retour aux sources aurait dû entrainer une évolution de sa manière d'appréhender les choses, un assagissement, ce n'est pas le cas. Sa vie est vide et le restera. A la rigueur, on peut concéder une certaine prise de conscience de la vacuité de son existence, mais en définitive on peut se dire qu'elle le savait déja...Dès lors, on peut se demander quel est l'intérêt de ce film étant donné que le personnage n'est pas intéressant, n'évolue pas et ne vit ppas vraiment une aventure...Donc un film que je n'ai pas aimé...
Film déroutant du fait de son personnage principal complètement dépressif et incapable de toute analyse critique.
Le malaise est le sentiment principal que l'on ressent devant cette comédie amère et sans pitié.
Theron est inpeccable et surprenante dans ce personnage qu'elle rend à la fois odieuse et attachante. Au lieu de la haïr on ressent pour elle de la pitié.
Reitman jette avec ce film un regard acide et lucide sur une société qui produit de jeunes adultes souvent déphasés mais heureusement pour la plupart pas si gravement atteints que son héroïne..
Le malaise est le sentiment principal que l'on ressent devant cette comédie amère et sans pitié.
Theron est inpeccable et surprenante dans ce personnage qu'elle rend à la fois odieuse et attachante. Au lieu de la haïr on ressent pour elle de la pitié.
Reitman jette avec ce film un regard acide et lucide sur une société qui produit de jeunes adultes souvent déphasés mais heureusement pour la plupart pas si gravement atteints que son héroïne..
encore un film qui ne raconte strictement rien ! on en a rien a faire des problèmes sentimentaux de cette dingo ! un spectacle très dispensable.
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