Avis : Young Adult - Page 8

La talentueuse prestation de Charlize Theron promis est en effet là : l’actrice est tout simplement vrai, loin de la caricature, loin des clichés, elle réussi à nous faire aimé le personnage malgré sa bouffonnerie et la pitié qu’elle nous inspire… Cependant la réalisation, elle, se prend les pieds dans le tapis. Le film est lent, les aspects critiques et humoristiques ne sont pas mis en valeurs, le récit tourne vite en rond… Bref tout était là pour un super film, mais le réalisateur Jason Reitman accouche d’une œuvre bonne, sans plus…

Un personnage détestable, des scènes longues, affligeantes, tout sauf drôles, et une fin connue d'avance.
Je ne comprends pas le consensus "correct" de la presse. Sans intérêt.

L'affiche et la bande-annonce m'avaient inspiré une tout autre histoire, plus hilarante. Le fond complexe du personnage de Charlize Theron ainsi que le manque de comique m'ont donc surpris... En même temps, fallait s'y attendre car Jason Reitman n'a jamais fait rire pour faire rire, il y a toujours quelque chose qui se cache en dessous (il suffit de voir "In the Air" ou "Juno"). Je pense qu'il faut le regarder deux fois pour apprécier à juste titre la performance de l'actrice, car le début ne la met pas en valeur et on a beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Le personnage est présenté dans un quotidien dépravé. Auteure d'une série de bouquins pour ados qui ne fonctionne plus, on suit l'itinéraire de cette femme à la ramasse qui revient dans la ville où elle à grandi et retrouve son ex-petit ami avec qui elle faisait fureur au lycée ; sa belle époque de gloire et de reconnaissance. Elle fait aussi la rencontre d'un ancien camarade de classe, le looser face à la star du bahut, et va lier avec lui une complicité inattendue. Comme dit auparavant, on a parfois du mal à rentrer dans l'histoire et les personnages secondaires sont nettement moins attachants que dans les autres productions de Reitman. Seule Charlize Theron captive notre attention : tout son brio ressort dans une scène révélatrice de l'intrigue et des bas-fonds du personnage perdu qu'elle interprète. Le scénario aurait pu être beaucoup plus percutant si il avait laissé plus de suppositions, parce que là, résultat des courses : on s'emmerde pendant une bonne partie du film, essayant de comprendre le jeu auquel joue le personnage principal. Pas exceptionnel et c'est dommage car ça part d'une bonne intention...

L’histoire d’une femme qui pensait que sa seule beauté suffirait à remplir une vie. Charlize Theron incarne cette jeune femme désespérément seule devant son mac à écrire des romans de gare avec un chien rendu au rang d’objet. Dépressive, avec la boisson comme seule compagne régulière, elle décide que tout doit changer et se résout à retourner dans sa ville natale pour reconquérir son premier amour. La réalisation de Jason Reitman est trop sage. Le scénario n’a rien de transcendant et passe au-dessus de tous les seconds rôles pour ne retenir que la seule présence de la très belle et talentueuse Charlize Theron. C’est bien pour elle, dommage pour ceux qui attendaient un film plus en adéquation avec un sujet qui aurait mérité d'être plus approfondi. http://cinealain.over-blog.com

Entrainé par la réussite de "Juno" du même réalisateur, j'ai été déçu par le personnage nettement moins riche que l'adolescente enceinte jouée par Ellen Page. Charlize Theron se débrouille comme elle peut mais le tout manque nettement de matière pour un résultat plat comme une crêpe.

Immense déception pour ce film dont j'attendais vraiment plus. J'avais adoré "Juno" du même réalisateur et je pensais voir une comédie dramatique du même genre, et hélas, ça n'a pas été le cas. Déjà, Charlize Theron, ce n'est pas trop ma tasse de thé mais passons. J'ai trouvé que tout le contenu était trop téléphoné et je pense que vous vous en rendrez compte par vous même. De plus, je trouve que "Young Adult" manque clairement d'originalité et d'ailleurs paradoxalement, on n'évoque pratiquement pas le thème évoqué dans le titre. Bon les histoires d'amour, c'est trop plat et ce à quoi on a le droit pendant un peu plus d'une heure et demie alors qu'il y a tellement de sujets à évoquer à l'écran. Cependant, j'ai bien apprécié l'atmosphère qui régnait dans cette ville du fin fond de l'Amérique et j'ai bien aimé les personnages dans son ensemble, en particulier, le petit gros du collège que l'on retrouve 20 ans plus tard, détruit physiquement mais pas moralement. La bande son est aussi intéressante mais j'en attendais pas moins de Jason Reitman. En bref, il est certain que j'aurai préféré voir autre chose mais bon, vu les critiques, je pense que ce long métrage à plutôt plu. 10/20.

Young Adult est un film qui ne plaira pas à tout le monde - en même temps il suffit de regarder les critiques pour s'en prouver.
Déjà, j'y crois à cette histoire. Bien sûr, elle est exagérée, mais tout de même. Regardons notre société deux secondes. La jeunesse n'est-elle pas complètement portée aux nus ? Est-ce qu'on ne voit pas de plus en plus de gens refuser de grandir et s'isoler dans une jeunesse rêvée, fantasmée ? N y a t-i pas carrément un nouveau terme pour en parler, les adulescents ?
Sauf que là, la miss a déjà 37 ans et que l'adulescence commence vraiment à se prolonger. Et quand on aurait pu craindre une sorte de morale, de montrer que refuser de grandir c'était pas bien etc... le film est plus surprenant et ne cherche pas à imposer une vision.

Film de tres grande qualité ,avec une Charlize Theron vraiment au sommet.

Le réalisateur et le scénariste du très bon Juno reviennent avec un film assez surprenant, une comédie dramatique amère et dépressive sur le thème du passage à l'âge adulte. Peu d'humour mais un ton grinçant et des personnages souvent antipathiques à commencer par une Charlize Theron aussi narcissique que détestable et fragile qui offre un jeu particulièrement nuancée et subtile. A la fois garce et victime, l'actrice excellent dans un registre difficile et en évitant la caricature. Sorte d'envers du décor de l'American Way of life, Young adult souffre d'un certain manque de rythme, contrairement à Juno. Or cette molesse sied parfaitement au doux parfum de malaise existentiel qui traverse le film. Une oeuvre en soi intéressante et brillamment interprétée même si plus de légèrete et moins de cynisme aurait contribuer à la rendre un peu moins abrupt.

c'est creux il ne se passe rien, heureusement qu'il y a Charlize Théron tout de même un vrai petit caméleon.

Souvenirs, souvenirs, Charlize Theron en jeune femme perturbée et alcoolique qui va tenter de reconquérir un amour de jeunesse nous fait une jolie prestation qui se trouve être le seul atout de cette gentille petite comédie dramatique...

Chronique comique, social et adulte, menée par une Charlize Theron (qu'on ne présente plus) au top niveau passant du simple au double. Une romancière en perpétuelle inspiration mêlant sa vie quotidienne à la fiction jusqu'à ce que son chemin ne retrouve (volontairement), Patrick Wilson (Saga "Conjuring", "Aquaman"...) en vieux copain devenue mari et père attendrissant, sans rechigner (bizarrement) le retour d'une ex et sans même voir le futur coup venir. Une comédie d'abord légère se transformant rapidement en dépression pour notre intéressée qui va se mettre à haire tout le monde et même jusqu'à se mettre dans les bras d'un ancien camarade involontaire (Patton Oswalt en handicapé lui-même souffrant). Un récit qui remet en question tous les chemins parcourus par toutes et tous et faisant morale d'une remise en question de soi-même, pourquoi en est-on arriver-là ? Qu'est ce qui à été raté avant ? Un phase dépressive qui parle à chacune et chacun ayant vécu cela. Un récit à éviter à tous prix lorsqu'on est dépressif, assurément.

Le teen movie est déjà en soi un genre déprimant, à la fois par la description des préoccupations pubères essentielles vues par les scénaristes hollywoodiens (devenir la prom queen, perdre son pucelage sur la banquette arrière d'une Chevy 77, remporter le championnat des cheerleaders) et par la niaiserie inhérente à la pensée positive de rigueur, et au regard de la nostalgie que ces mêmes scénaristes portent sur leur propre adolescence.
C'est d'ailleurs ce dernier trait qui explique la genèse de "Young Adult", comme le raconte Diablo Cody, la scénariste révélée grâce à "Juno" et "Jennifer's body': "Lors d'une conférence de presse, on m'a demandé pourquoi j'étais obsédée par les adolescents, et je me suis posé alors la question : suis-je un retard de croissance ? Et comme je pensais à ma propre vie, je me suis dit : Mon Dieu, ce serait une femme trentenaire, qui écrit des fictions pour jeunes adultes et s'accroche à ses fantasmes d'adolescente dans sa vie réelle, et est obsédée par la volonté de revivre son adolescence contre vents et marées."
Au vu du résultat, voilà bien une fausse bonne idée. Le traitement infligé au teen movie par Diablo Cody dans ses deux scripts précédents était guidé par une idée forte qui portait en elle une dimension parodique : le décalage de maturité de l'héroïne de "Juno" avec son environnement, et la métaphore de la croqueuse d'hommes poussée à son paroxysme dans "Jennifer's body". Ici, la confrontation d'une adulescente nostalgique avec un univers de ses années collège qui, lui, n'a pas gelé sa croissance, ne suffit pas à insuffler une âme au film, loin de là.
Au contraire, elle assèche la dimension humoristique associée au genre, sans pour autant rendre crédible la tentative de donner au film un aspect dramatique ; n'est pas Gus Van Sant qui veut... Les éléments propres au teen movie sont traités sans retournement et tombent à plat, comme la relation entre l'ex-future reine du bal et le petit gros, nerd de surcroît, qu'il définit lui même ainsi : "Les mecs comme moi viennent au monde en aimant les filles comme toi". Dans sa volonté d'exorciser son adolescence, Diablo Cody n'épargne rien à son héroïne, qu'on voit se réveiller dans son lit après une nuit de beuverie, flottant dans t-shirt Hello Kitty et se damandant qui peut bien être l'homme qui ronfle à côté d'elle, jusqu'à la scène qui fait basculer le film du pathétique au grotesque où devant toute la communauté rassemblée, elle vomit son dégoût et sa rancoeur devant la normalité de leurs petites vies.
Jason Reitman, qu'on a connu plus inspiré, notamment dans la description de métiers odieux (lobbyiste pour l'industrie du tabac, annonceur de licenciements) semble avoir perdu son sens de la nuance et de la dérision, et la volonté de montrer le déni de réalité de Mavis conduit à des scènes lourdingues, comme celle où elle tient à dédicacer de force le livre dont elle n'est même pas l'auteure officielle dans une librairie qui brade son stock.
Le seul élément qui donne un peu de corps à cette antiromance dépressive, et ce n'est pas négligeable, c'est le jeu de Charlize Theron qui réussit, dans les scènes où elle tente de séduire Buddy, à jouer de toute la palette de ses indéniables charmes, tout en y introduisant subtilement une note de désespoir et de malédiction. Dans son personnage de chipie attardée, elle pousse lojn la méchanceté pitoyable, tout en parvenant à laisser un peu de place à l'empathie pour cette pauvre fille. Mais cette performance de l'héroïne de "Monster" ne suffit pas à sauver "Young Adult" de l'ennui, pire, du désintérêt qui s'installe progressivement devant la convention des situations et des personnages, loin, très loin de l'ambition affichée par Diablo Cody et Jason Bateman.
http://www.critiquesclunysiennes.com/

Jason Raitman ne parvient pas du tout à captiver le spectateur faute à un scénario assez creux pour qu'on sombre dans un ennui indécrottable. On a droit à des dialogues pauvres, des scènes vraiment pas originales et je me demande encore en quoi on parle d'humour à son propos je n'ai pas ris un instant. Bref un film pas assez travaillé, il reste Charlize Theron qui a bossé son rôle et qui permet de sauver le film de la noyade.

Petit film sans grand interet sur la lente descente aux enfers d'une "adulescente" dépressive, alcoolique et bouffeuse de fast food et de pizzas. Si l'on excepte l'excellente prestation de Charlize Teron plus belle que jamais (pas crédible vu son hygiène de vie) et les quelques répliques qui peuvent faire sourire, on ne retient rien de cette histoire pathétique. Tout le long du film, on attend désespérement qu'il se passe quelque chose, on s'ennuie ferme. Sans compter qu'il n'y a ni fin ni conclusion à tirer, ce film est vraiment vide de sens.
A éviter.....