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petitbandit
94 abonnés
635 critiques
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1,5
Publiée le 30 mars 2012
Petit film sans grand interet sur la lente descente aux enfers d'une "adulescente" dépressive, alcoolique et bouffeuse de fast food et de pizzas. Si l'on excepte l'excellente prestation de Charlize Teron plus belle que jamais (pas crédible vu son hygiène de vie) et les quelques répliques qui peuvent faire sourire, on ne retient rien de cette histoire pathétique. Tout le long du film, on attend désespérement qu'il se passe quelque chose, on s'ennuie ferme. Sans compter qu'il n'y a ni fin ni conclusion à tirer, ce film est vraiment vide de sens. A éviter.....
Un film moyen parce que plat et sans beaucoup d'enjeux, on n'a malheureusement le temps de s'ennuyer à plusieurs reprises. Reste Charlize Theron... c'est à peu près tout. Décevant.
Woé, ben je ne comprends pas. Mes sourires ont dû se compter sur les doigts de la main, pourtant habituellement j'aime bien ce que le duo Jason Reitman/Cody Diablo (réal/scénariste) fait, mais là, ça n'a pas collé. Ptete parce que le type en question de qui elle est censée encore être amoureuse est joué par Patrick Wilson ? J'en sais rien, mais j'ai trouvé que les blagues sonnaient dans le vide, que son perso était carrément faux. Donc bon, merci pour le rôle de sa carrière quoi x'D. Puis je sais pas, l'histoire, je la trouve pas originale pour un sou >
Peut-on parler de comédie dramatique avec ce film? Pas vraiment car la comédie tourne en fait plutôt au drame, même s'il y a quand même quelques moments où l'on peut sourire... mais le cas de l'héroïne du film est plus pathétique qu'humoristique et Charlize Théron est parfaite dans le rôle, celui-ci étant peut-être assez proche de ce qu'elle est vraiment dans la vie...
Charlize Theron enfin dans un rôle de comédie dramatique : si sa prestation n'est pas à renier , le film s'effondre sous un scénario qui se voulait mélo dramatique , mais ,ça n'en est rien. Le film traîne , on attends rien du film , ça avance sans grand intérêt , c'est assez mou. La mise en scène en plus , n'est pas digne d'une grande production. On atteint le moment où Charlize Theron n'arrive plus à se trouver des meilleurs rôles.
"Young adult" est un film grinçant, qui met le doigt où ça fait mal et appuie bien fort. Charlize Theron se pose une question existentielle: -rester dans une grande ville, se bourrer sans cesse la gueule, se réveiller la gueule dans le derrière à côté d'un inconnu? -Ou retourner dans le patelin paumé d'enfance pour y fonder une famille avec un ex nouveau père de famille? Voilà le départ du film. Et ma foi, c'est quand même bien foutu. Tout d'abord grâce à une bonne écriture, du scénario, des dialogues, des personnages. Ensuite parce que Jason Reitman parvient à éviter les pièges, et parvient à éviter de se casser la gueule sur ce terrain très glissant. Le dernier dialogue laisse songeur, et laisse libre au spectateur de répondre lui-même aux interrogation, et choisir la morale qui lui plaira. Et ça, c'est fort
Voilà le nouveau film de Jason Reitman. Pour rappel, Jason nous a pondu Juno et In the Air ces 5 dernières années, soit deux films que j'avais fortement appréciés. C'est donc confiant que je prends ma place, mon Coca et mes M&M's et m'assied confortablement. Je dois dire qu'une once d'inquiétude me chatouille à propos du premier rôle de Charlize Theron, dont je doutais qu'elle puisse assurer un premier rôle. Le film commence, nous offre quelques cartes postales de décrépitude et une Charlize Theron en mode loseuse adolescente en pleine dépression. Il faut dire que tout autour d'elle est déprimant. Son appartement, sa résidence, sa ville, sa vie. Et elle le fait transparaitre à merveille : "J'ai une vie de merde mais je vaux mieux que vous" parviendrait-on à lire sur son visage. Le récit se pose tranquillement et efficacement sur la première moitié du film. Petits effets de réalisation qui, même quand un peu gros, passent relativement bien (à l'image de la métaphore de la cassette sans cesse rembobinée au début une fois la chanson terminée). Mais une fois qu'on est au cœur de l'intrigue, tout cela patine un peu et devient mou du genou. Surtout, il manque une pincée de peps, un élément perturbateur, sans quoi le film sombre un peu pour difficilement retomber sur ses pattes à la fin. Dommage, il y avait une superbe matière à l'image d'une Charlize meilleure que jamais, magnifique dans ce rôle de dégénérée malsaine et mauvaise au possible cachée sous son image d'égérie Chanel. Quelques rires, comme toujours chez JR. Sympathique, mais peut mieux faire.
Un film où l'on est globalement pas transportés. Il ne se passe pas grand chose, la fin est un peu bâclée. Bref, dommage car la bande annonce donnait envie le résultat est vraiment décevant.
YOUNG ADULT vaut uniquement pour l'un des personnages les plus pathétiques du cinéma magistralement incarné par une Charlize Theron au sommet de son art. Un petit film du dimanche soir en somme.
Charlize Theron est décidément l'une des actrices les plus douées du moment. Dernier signe donné pour justifier cette appellation, ce superbe film indépendant US réalisé par la fine fleur du cinéma outre-Atlantique, Jason Reitman, fils de, et Diablo Cody, scénariste émérite de son état, et qu'elle porte de tout son être à travers ses mots, ses moues et ses amours. Oui car être classer chaque année parmi les plus belles femmes du monde et être l'égérie de Chanel ne suffit pas à son bonheur et au notre. Car le duo Reitman/Cody ne la rate pas dans cet énième épisode de l'American Lifestyle d'une banlieue paumée : elle boit comme un trou, s'habille comme un sac, injurie tout ce qui bouge et se fait passer pour folle dans une scène d'anthologie pour nos éclats de rire. On adore ses turpitudes, on adore l'écriture de Diablo Cody qui crayonne des personnages à la sensibilité toujours borderline, et on adore la mise en boite de Jason Reitman qui ne fait que confirmer sa montée en puissance dans les institutions du 7e Art. Encore un bel exemple de la très bonne santé du cinéma indépendant Américain, contrairement à Hollywood. De quoi faire réfléchir plus d'une fois quelques moguls ...
Normal que les avis soient partagés car on n'est pas dans le consensuel à la "Juno". Jason Reitman prend le risque d'un film pas aimable du tout, à l'image de son héroïne, mi-paumée mi-déprimée, et carrément misanthrope. La fin du film est même d'un cynisme inhabituel dans le cinéma américain. Si le film ne casse pas trois pattes à un canard, on remarque un très bon Patton Oswalt, et surtout une Charlize Theron dont les apparitions répétées en miss Dior avaient presque réussi à nous faire oublier à quel point elle est avant tout une extraordinaire actrice, capable de tout faire passer d'un seul regard.
C'est excellement joué y compris les seconds roles. Et Theron est encore meilleure que ce qu'on peut en attendre. Rien a dire sur le tournage, c'est bien fait. L'immersion dans cette petite ville de province est totale. Le decor planté etant tres realiste. Manque juste un scenario a ce film qui malheureusement n'apporte pas grand chose.
Comme Juno, le nouveau film de Jason Reitman a été écrit par Diablo Cody. On y retrouve le même ton grinçant, avec une bonne dose de cynisme en plus. Ce n'est pas pour le meilleur, Young Adult est un film relativement plat avec une scène de déballage attendue qui aurait pu être drôle. Aurait pu. Reitman compense le manque d'épaisseur du film et son irrépressible langueur par un montage parfois accéléré, procédé déjà utilisé dans In the Air, avec plus d'acuité. Fondamentalement, l'histoire de cette femme de 37 ans, bloquée dans ses années lycée, qui tente de reconquérir l'amour de son adolescence, n'a pas un énorme intérêt. Le cinéaste ne fait rien pour rendre son personnage attrayant, la fait boire et dire des insanités, jetant son mépris à la face de la petite ville miteuse qu'elle a depuis longtemps abandonné. Le portrait de cette 'miss pétasse schizo", dixit une de ses anciennes camarades, est accablant, mais celui des habitants de ce trou paumé du Minnessota n'est pas très charitable non plus. Elle est une narcissique péteuse, ils sont des péquenauds sans ambition. Cruelle et condescendante vision d'une génération d'américains. La relation entre l'héroïne et un type qu'elle ignorait dans le passé, physiquement diminué, n'est pas inintéressante, sauf que le parallèle entre le caractère dépressif de ces deux handicapés de la vie reste un peu grossier. Reitman ajoute quelques éléments de psychologie sur la fin de Young Adult, qui viennent bien tard, et n'ont d'autre but que de nous préparer à une conclusion très Positive Attitude. Mouais. Néanmoins, le film a un sacré atout dans sa manche, la dénommée Charlize Theron, jamais aussi bonne que dans le délabrement mental (voir Monster). Elle est trop belle pour le rôle, soit, mais sa prestation impudique et culottée rachète en partie les insuffisances du film. Il lui en faut du talent pour rendre cette pathétique créature un tantinet humaine et presque, oui presque, émouvante.
Après avoir enchaîné trois films très réussis surtout l'excellent "In the air", Jason Reitman semble nous dévoiler la supercherie : ses films reposent avant tout sur un scénario et des acteurs, sa mise en scène ne peut sauver une mauvaise histoire. "Young Adult" a exactement ce problème, le scénario est très mal écrit, mettant en scène un personnage principal pathétique et pas du tout attachant. Gamine attardée qui croit à ses rêves d'ados, Mavis ne cesse de nous emmerder par sa puérilité allant jusqu'à s'humilier elle-même. Les seconds rôles ne peuvent pas sauver l'ensemble entre le pote handicapé et l'ex remarié. Reste Charlize Theron, qui arrive à quelques éclats dans ce film où elle semble ramer complètement.
Mavis Gray écrit des romans pour ados, suivant une ligne éditoriale nettement sur le déclin. 37 ans, divorcée, sans enfant (mais avec un minuscule chien qu'elle traite de manière indigne plus en poupée qu'en fidèle compagnon), perdue dans la grande ville (Minneapolis - 650.000 habitants avec sa "jumelle", Saint-Paul), au bord de la dépression, elle décide de retourner dans sa petite ville natale. Elle a un but : reconquérir "l'amour de sa vie", son amant des années "college" (17/21 ans). Auréolée de sa gloire "littéraire", forte d'un physique resté très avantageux en dépit d'une hygiène de vie lamentable (fast-foods quotidiens, bitures redoutables), elle pense n'avoir aucun mal dans cette entreprise - mais Buddy est marié, heureux en ménage et récent père d'une petite fille. La replongée dans son ancien univers de cette éternelle "Young Adult", qui entretient sa nostalgie en macérant dans ses historiettes de fiction et cultive ses névroses à coup de fixation sentimentale à la limite de l'érotomanie (entre deux accès de trichotillomanie, camouflée aux extensions) peine plutôt à l’inventivité (beaucoup de clichés empilés genre « choc des cultures » : les bouseux heureux dans leur médiocrité, contre la pauvre petite fille des villes montée en – triste – graine) et cette description par le menu de la « cristallisation » renaissante (puis perdue) de Mavis manque même tout simplement de vraisemblance. On ne retrouve pas grand-chose de la verve de « Juno », par exemple, et donc de l’excellence de l’habituelle collaboration Jason Reitman/Diablo Cody. Mais l’interprétation compense heureusement la faiblesse de l’histoire et la réalisation sans grand relief (Charlize Theron, mais aussi Patrick Wilson ou encore Patton Oswalt).