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benoitG80
3 430 abonnés
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3,0
Publiée le 30 avril 2014
"Les yeux jaunes des crocodiles" adaptation inévitable du best-seller du même nom lu dans mon entourage mais diversement apprécié, aura au moins le mérite de mettre tout le monde d'accord puisque la version cinématographique a apparemment un certain intérêt ! En effet, d'emblée, on s'éloigne du roman où chaque personnage avait une réelle importance, pour recentrer cette histoire sur les deux sœurs et leur relation loin d'être évidente depuis leur petite enfance... Et finalement, cette différence apporte ici une certaine force qui manquait au livre ! En effet, on s'intéresse de plus en plus au rapport ambigu que ces deux femmes très différentes dans tous les sens du terme ont l'une envers l'autre... À ce titre, le jeu de Julie Depardieu est tout en finesse et rend son personnage étonnamment sensible, vivant et sur le fil du rasoir. En ce qui concerne Emmanuelle Béart, pas mal non plus mais davantage dans la composition et la démonstration, comme son personnage à fortiori , mais surtout aussi comme l'est l'actrice elle-même et dont l'image est à la longue assez pénible ! Cependant l'étude psychologique est assez bien menée pour qu'on apprécie cette histoire de soif de reconnaissance et d'arrogance de l'une, puis de besoin d'effacement tout en humilité, jusqu'à devoir se sentir gênée et s'excuser d'exister, de l'autre... Les seconds rôles sur lesquels on s'éparpille à mon avis un peu trop, comme le fait aussi le livre, ont une grande importance et on remarquera en priorité le jeu d'Alice Isaaz implacable et terrible en adolescente dure, assurée et déterminée ! Patrick Bruel est aussi assez convaincant dans son observation tandis qu'Edith Scob est effrayante en mère aveuglée, injuste et monstrueuse... Sans doute un peu fourre-tout, il faut le reconnaître, ce film révèle cependant des moments bien révélateurs d'une famille où l'amour n'a pas été distribué équitablement ! Les ravages ainsi créés sont flagrants de vérité en laissant des séquelles irréparables bien visibles et palpables dans cette réalisation. Et donc même si on n'échappe pas à une recette qui fonctionne trop bien, cette énième adaptation, sans être une merveille, sonne finalement assez justement pour que l'on soit pour le moins un minimum séduit !
Parce qu’il s’agit de l’adaptation d’une saga fleuve (1000 pages par volumes !) qui multiplie les personnages haut en couleur, et parce qu’il s’agit d’une adaptation qui se veut très fidèle, alors comme le roman « Les yeux jaunes des crocodiles » part un peu dans tous les sens. L’intrigue entre les deux sœurs est au centre du film, et les autres histoires semblent la parasiter par moment, notamment celle de Marcel et Josiane dont on ne comprend pas bien l’intérêt si on n’a pas une vision d’ensemble de la saga. Je me mets à la place du spectateur lamda devant l’écran, ni ne connait rien aux personnages, il se demande surement pourquoi telle histoire secondaire prends tant de place, et pourquoi les personnages sont si peu nuancés. On peut très bien voir le film de façon isolé et sans rien connaitre des romans, parce que l’intrigue est tout à fait limpide. Mais je crois qu’on ne peut vraiment l’apprécier dans sa totalité que si on a lu au moins un tome de la saga. Les personnages sont très entiers, parfois à la limite de la caricature, mais là encore, c’est la même chose dans le roman, où les personnages sont quasiment tous excessifs dans leur qualités mais surtout dans leur défauts ! Le casting est assez impressionnant, Emmanuelle Béart en poseuse artificielle et Julie Depardieu en bonne fille paumée n’ont pas besoin d’en faire des tonnes, vu qu’elles ont déjà interprété ce genre de personnages des dizaines de fois avant. On reproche parfois au cinéma français de manquer d’audace mais alors comment ne pas regretter de ne pas avoir eu l’audace de casser les images, en inversant les rôles par exemple ? Ce sont deux très bonnes actrices, elles peuvent composer si on leur en donne la possibilité, dommage que ce ne soit pas le cas ici. A leur côté, le casting est impeccable et pléthorique : Samuel le Bihan en looser (ou en trou du c.., çà dépend de quel point de vue on se place !) Jacques Weber en homme mal marié amoureux de sa secrétaire, Karole Rocher en secrétaire féminine et aux cheveux propres pour changer (ceux qui connaissent « Braquo » savent bien pourquoi je dis çà !), Alice Isaaz en tête à claque vénale (on a envie de la baffer à chaque scène !) ou encore Patrick Bruel en homme marié encore présent physiquement mais déjà parti dans sa tête… Rien à redire du côté de l’interprétation. Le scénario, très fidèle au livre, ne parlera surement pas à tout le monde pour la raison que j’ai exposé plus haut. Reste la réalisation de Cécile Télerman, propre mais sans véritable imagination, à part deux-trois jolis plans. Quant au message du film, il ne casse pas trois pattes à un canard comme on dit chez moi. Oui, mieux vaut être authentique que superficielle, le mensonge est un cercle vicieux qui vous explose toujours à la figure et on finit toujours par payer l’addition à la fin, surtout quand on ne respecte pas les autres ! Vous m’en direz tant… Mais bon, les deux heures de film sont passées vite, j’ai retrouvé des personnages qui m’avaient tenu compagnie pendant de longues semaines (1000 pages, quand même…) et dont je me rends compte que je les aimais bien malgré leur personnalités improbables et j’ai presque envie de compléter ma saga en lisant les volumes qui me manquent ! Du coup, l’un dans l’autre, c’était une bonne séance de cinéma.
un beau film aux personnages très attachants ,les acteurs sont magnifiques béart,bruel et tous les autres mais avec une mention spéciale pour la jeune alice isaaz étonnante et julie depardieu vraiment formidable ! je n'ai pas lu le livre mais je vais m'empresser de le lire .
Je n'avais jamais lu une ligne de Katherine Pancol avant de me rendre dans la salle, si bien que c'est totalement neutre que j'ai découvert « Les Yeux jaunes des crocodiles ». Et d'avoir la confirmation que la réputation de l'auteur n'était pas usurpée. C'est mignon, gentil, Julie Depardieu sait y faire pour rendre son héroïne touchante, tandis qu'Emmanuelle Béart, aussi irritant soit son personnage, nous fait craquer dès sa première apparition. Reste qu'on est vraiment niveau bon téléfilm, sans la moindre personnalité (en même temps, de la part de la réalisatrice de « Quelque chose à te dire », c'eût été étonnant) ni véritable saveur. Bref, on regarde ça avec un air parfois attendri en se disant que de temps en temps cela ne peut pas faire de mal, et puis on l'oublie quand même très rapidement tant nous sommes proches de la plus grande banalité à plusieurs reprises. Pas antipathique donc, mais totalement anecdotique.
un film français avec des acteurs au top. Julie depardieu toujours dans des rôles de fille sensible qui lui vont si bien, beart toujours abonnée au rôle de peste, égocentrique. une bonne histoire, un bon casting, je n'ai pas vu le temps passer
Malgré sa longueur et sa lenteur, on se laisse prendre par ce film au scénario pas très innovant (la supercherie, le mensonge, les faux-semblants) mais rudement bien exploité, entre ces deux sœurs que tout sépare : Joséphine (Julie Depardieu) cultivée, talentueuse et généreuse, mais niaise, crédule et apparemment faible de caractère, et Iris (Emmanuelle Béart), superficielle, frivole et opportuniste. Le jeu des acteurs et actrices est parfois un peu maladroit et les répliques pas toujours très naturelles. Mais dans l'ensemble on se prend de sympathie par la "pauvre" Joséphine, exploitée par sa sœur et méprisée par sa fille Hortense, mais qui arrive quand même à gérer tant bien que ma sa vie difficile. La fin du film remet un peu les pendules à l'heure sans qu'on soit vraiment rassuré sur ce qui va se passer ensuite...
Ai donc tenté un film "girly", tiré d'un best-seller "girly", pour public (francophone) "girly". Produit absolument navrant de vacuité. Pas une once de crédibilité, des "péripéties" et "rebondissements" annoncés à la corne de brume et ficelés à la corde marine XXL, une "étude de caractères" à l'épaisseur d'une feuille de papier-toilette, un "travail" cinématographique (mise en scène, cadre, montage...) d'une opportunité et d'une recherche dignes d'un film de vacances, voire publicitaire (avec "placement de produit" conséquent d'ailleurs). Aucune originalité, pas d'humour... Que sauver, à part le titre, intrigant, mais qui ne conduit à rien ? Quelques comédiens de valeur se sont égarés chez Mlle Telerman (cette Belge dont il me revient que j'avais déjà bâillé devant un de ses opus précédents, un mièvre autant qu'embrouillé "Quelque chose à te dire" - qui ne m'avait dit qu'ennui et consternation), dont Jacques Weber (un pressant besoin de trésorerie, sans doute ?). Edith Scob (mariée au personnage joué par Weber - avec 12 ans de plus que lui au compteur, qui se voient cruellement...) pour sa part est dans la caricature en permanence. Le duo de soeurs étant assuré au minimum syndical - Julie Depardieu dans sa posture récurrente du "mais qu'est-ce que je fais là ?", victime déjà au physique ("Jo"), et Emmanuelle Béart en garce refaite des beaux-quartiers ("Iris"), d'emblée désignée en ce sens.
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2,0
Publiée le 7 octobre 2016
Troisième long-mètrage de Cècile Telerman, "Les yeux jaunes des crocodiles" est l'adaptation du roman èponyme de Katherine Pancol, un best-seller sur les difficultès des rapports familiaux! Donner vie à un grand nombre de personnages est un dèfi d'adaptation que la rèalisatrice n'a pas tout à fait rèussi! D'accord, il y a toute une galerie de personnages qui contribuent à donner de la vie, de la respiration à cette histoire mais ce qui est regrettable c'est que le casting n'est pas toujours à la hauteur! Rien à redire sur les excellentes prestations de Julie Depardieu et Edith Scob! Pour le reste on se focalise plus sur les lèvres volumineuses d'Emmanuelle Bèart, sur le physique massif de Jacques Weber ou sur les costards deux pièces de Patrick Bruel, qu'à autre chose! Sans parler des clichès et des inutilitès : Ariel Wizman et Alysson Paradis! Tout n'est pas non plus ratè dans ce film choral avec du mordant et du cinglant dans les rèpliques où ça fusent dans tous les sens (c'est une famille qui ne se fait pas de cadeau). Au final, on prèfère quand même le roman de Pancol...
Le Printemps du cinéma, et une avant-première en présence de Cécile Télerman, la réalisatrice du film, et son producteur, Manuel Munz, pour cette adaptation d'un best-seller de Katherine Pancol.
Je l'avoue je ne connais pas l'univers de cette romancière, qui, si j'en crois, les sites qui lui sont dédiés, vend des millions d'exemplaires publiés dans un grand nombre de langue.
Les Yeux jaunes des crocodiles, c'est beaucoup d'histoires et autant d'acteurs, qui se croisent, s'entrecroisent, font se retrouver certains protagonistes, séparer d'autres. Juste des moments de l'existence avec la vie de deux sœurs comme pilier central.
Il est beaucoup question d'amour, de désamour aussi. "Que reste-t-il quand l'amour s'en va" demandera Iris. L'argent d'un côté avec la facilité qui va avec, mais pas forcément le bonheur. Une vie plus difficile pour Joséphine, qui n'est pas synonyme de malheur pour autant. Rien de très nouveau, mais ici les dialogues sont souvent savoureux.
Le grand plus reste la très belle confrontation entre la délicieuse Julie Depardieu, "poétique et instinctive" selon les termes de la réalisatrice à la fin de la représentation, et la troublante Emmanuelle Béart. Toutes les deux, excellentes.
La réalisatrice les filme avec une belle attention, dans leur quotidien et dans les dérives d'une vie que l'une se sera imposée au détriment de l'autre. Ou presque.
À retenir, la toute jeune Alice Isaaz, tout à fait étonnante.
Le public, de tous âges, présent dans la salle, était tout à fait enthousiaste à la fin du film. Un sympathique moment de divertissement.
Je n'ai pas lu le livre donc je ne peux pas comparer ! Mais en tout cas j'ai passé un bon moment, certes certaines petites longueurs et c'est assez marrant de passer de l'Afrique du sud à Courbevoie d'une scène à une autre mais dans l'ensemble le film est pas mal, le duo fonctionne bien, Julie Depardieu est parfaite dans son rôle, très touchante et spontanée.
J’ai suivi avec intérêt du début à la fin cette histoire. Je ne me suis pas ennuyé une seconde mais ce n’est pas mémorable non plus. Je n’ai pas lu le livre mais par rapport à son immense succès, je pense que le film est moins réussi. J’attends quand même la suite avec impatience.
Une comédie très animée, réalisée par Cécile Telerman. Tiré de l'excellent roman de Katherine Pancol, le scénario nous conte une histoire émouvante et mélancolique. Elle évoque la famille, les problèmes de couple, l'amour, la réussite … Le succès de cette comédie n'est pas seulement dû à son scénario, mais aussi à sa prestigieuse affiche : superbe (comme toujours) Julie Depardieu dans le rôle de Joséphine Cortes, excellent (comme toujours) Patrick Bruel dans celui de Philippe Dupin, très bon Jacques Weber dans le rôle de Marcel Grobz. Sans omettre la belle présence d'Emmanuelle Béart, et d'Alice Isaaz récompensée comme meilleur espoir pour un second rôle. A quand l'adaptation de Katherine Pancol avec "La valse lente des tortues" ? Nous aimerions voir en salle, la suite des aventures de Joséphine Cortes et Philippe Dupin, de Gary et Hortense …
Très partagée à la sortie de ce film malgré des acteurs excellents et même E Béart que je n'apprécie pas vraiment mais qui là excelle dans ce rôle hyper ingrat. Première partie du film assez prenante mais la deuxième ... Dieu que c'est long cette soupe qu'on nous sert, et cette morale c'est du réchauffé de chez réchauffé. Bref cette fable aurait pu être amputée de vingt bonnes minutes sans dommage. A la fin, on tente de nous émouvoir sur la relation mère - fille? Personnellement je trouve cette gamine qui ne s'intéresse qu'à ceux qui brillent infecte jusqu'au bout.