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gueguee91
18 abonnés
139 critiques
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4,0
Publiée le 7 octobre 2014
Très grande fan de K. Pancol j'attendais beaucoup de ce film. Voir les personnages "en vrai"... Pfiouuu, beaucoup d'émotions pour moi! Ils respectent chacun très bien leur caractère décrit dans le livre. Il manque bien entendu énormément de détails mais le livre est bien respecté... L'ambiance est exactement celle que j'attendais, les émotions sont bien présentes. Enchantée donc par ce premier opus j'espère voir la suite également en image !
Film fidèle au livre. Très bons jeux des actrices et des acteurs des plus jeunes au plus âgé.e.s, une histoire très bien écrite au quelle nous accrochons dès le début. J'espère la suite au cinéma. Ce film a mis des visages sur les personnages fictives du livre. Je recommande !
Ce film ma franchement dérangé...à la sortie de la salle, j'avais vraiment les boules! Trop de caricature de couple bobo parisien à mon goût! Tous les comédiens ne sont pas au même niveau!!!
Une adaptation pleinement réussie , avec des acteurs et actrices correspondant parfaitement aux roles et à ce qu'on s'était imaginé dans le livre. E. Béart est excellente en Iris. Cette jeune actrice incarne à merveille le personnage d'Hortense. On attend maintenant la suite pour voir ou revoir l'évolution des personnages et de l'histoire.
Sans avoir lu le roman ( la grande majorité des romans adaptés à l'écran sont décevants pour ceux qui les ont lu, en tout cas c'est à quelques exceptions près toujours ce que je ressens) ce film long, souvent bourré de clichés et de personnages stéréotypés ne suscite vraiment l'intérêt qu'à partir du moment où la mystification démarre avec l'écriture du roman. Tout le reste, le père et sa maîtresse (Weber cabotine et m’insupporte toujours autant), le personnage inutile de Samuel Le Bihan, intéressants peut-être dans le cadre d'un livre fleuve se révèle plus parasitaire qu'autre chose et nuit à la fluidité du scénario. Mention à Julie Depardieu, touchante et juste, qui s'épanouit incroyablement avec le temps. Pour le reste, pas vraiment convaincu.
Très bonne surprise ! Je ne m'attendais pas à grand chose en me mettant devant ces yeux jaunes des crocodiles et pour être honnête je pensais même ne pas adhérer plus que ça à cause du ton un peu trop léger mais en fait j'ai passé un excellent moment. L'histoire est plaisante, le casting est excellent, les personnages soit attachants ou antipathiques à souhait et franchement c'était pas mal du tout ! Un très bon divertissement !
J’ai été séduit par l’interprétation collégiale de cette adaptation du roman éponyme de Katherine Pantol, adroit méli-mélo qui dissèque les relations entre les membres d’une même famille en se focalisant principalement sur les deux têtes d’affiches féminines. Par leur différence de style, de caractère et de physique, l’alchimie entre l’excellente Julie Depardieu et Emmanuelle Béart, en un léger retrait, se révèle en parfaite adéquation avec leurs personnages respectifs, la simplicité, la fragilité et le courage de l’une à surmonter les obstacles est le miroir inversé de la superficialité, le mensonge et la recherche de la gloire de l’autre. Très bon film.
Peut-être un peu long, l'ennui n'est pas loin par moments avec ses petites longueurs et son rythme un peu mou mais ça reste intéressant de voir les prestations de s deux actrices, toutes deux très bien dans leur rôle. Je n'ai pas lu le livre donc je n'ai pas d'avis à donner quant au respect de l'histoire, si elle est bien retranscrite à l'écran mais c'est un scénario plutôt intéressant. Le rapport ambigu entre ses deux soeurs bien différentes et aux ambitions opposés m'a tenu intéressé jusqu'au bout. D'après ce que j'ai lu ici, il y aurait une suite..... que j'irai donc voir sans déplaisir.
Dommage qu'avec un tel casting la réalisatrice n'ait pas mieux réussi son coup. Je n'ai pas lu le roman donc je ne peux pas parler du travail d'adaptation. En revanche, il est dommage que les personnages n'aient pas été moins caricaturaux car le film devient souvent grotesque et nombreux sont les moments qui sonnent faux. Mais il est indéniable que l'on ne s'ennuie pas et qu'on suit ces aventures sans déplaisir et ce ce jusqu'à la fin.
On sent en permanence qu'il y a un roman solide derrière le film, car l' histoire est palpitante à regarder sans qu'il y ait vraiment d'action. Il faut dire que les acteurs et actrice sont tous excellents, à commencer par Julie D. , dont par ailleurs la maigreur peut laisser perplexe.
Ce film parfois plein d'émotions est agréable à voir. Il n'est pas s'en rappeler les réalisations de Danièle Thompson et ça c'est positif. Il y a certes des maladresses dues peut-être en partie au roman autant qu'au film lui même: le début est un peu laborieux et pourquoi s'obstiner, quand on met en scène des couples, qu'il n'y en ait aucun qui fonctionne bien: on va finir par croire que des couples" normaux "n'existent plus dans notre pauvre société! Reste une histoire qui se tient et le couple Julie Depardieu/Emmanuelle Béart: on ne s'en lasse pas!
Stéréotypes, démagogie, mise en scène du niveau d'une sitcom. Un mélange de vaudeville du genre "Au théâtre ce soir" et de mélo gnangnan "à la française" mâtiné de success story. Côté social, on est dans l'univers du Fig Mag. Côté moral, c'est puant : la fille-chipie respecte soudain sa mère parce qu'elle a écrit un best seller. Côté vraisemblance : vous connaissez des éditeurs qui versent dix mille ou vingt mille euros à une bourge de leurs relations pour voir ce qu'elle est capable d'écrire ? Seul le casting rend visible ce navet, du moins au début, car plus ça avance, plus ça devient insupportable de niaiserie...
Adaptation réussie d’un best-seller à forte teneur féminine, "Les yeux jaunes des crocodiles" s’appuie sur un script en béton et des acteurs inspirés. La réalisation, elle, est un peu moins excitante. Ce film parle de spoiler: deux sœurs que tout oppose : Joséphine, historienne spécialisée dans le XIIème siècle, confrontée aux difficultés de la vie, et Iris, outrageusement belle, menant une vie de parisienne aisée et futile. Un soir, lors d’un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman. Prise dans son mensonge, elle persuade sa sœur, abandonnée par son mari et couverte de dettes, d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent. Le succès du livre va changer à jamais leur relation et transformer radicalement leur vie ... Vendu à près de deux millions d’exemplaires et traduit dans 31 langues, le roman de Katherine Pancol "Les yeux jaunes des crocodiles" entre clairement dans la catégorie des best-sellers de librairie, et ceci depuis sa sortie en 2006. Un tel engouement ne pouvait pas laisser indifférent les producteurs de cinéma, et notamment Manuel Munz qui a acheté les droits d’adaptation du bouquin et de ses deux suites. Après avoir travaillé avec la fille de Katherine Pancol sur une première version du scénario, le producteur a proposé à la réalisatrice Cécile Telerman de porter cette histoire à l’écran. La cinéaste derrière s’est donc retrouvée avec une tâche immense, elle qui n’avait jusqu’alors jamais adapté de matériel littéraire. Le défi fut notamment de rester le plus fidèle possible à l’univers du livre, tout en taillant quand même dans le vif puisque l’histoire était trop foisonnante. Après un premier quart d’heure qui demande au spectateur une petite adaptation face à la pléthore de personnages (heureusement tous incarnés par des valeurs sûres qui nous les rendent immédiatement identifiables), le long-métrage de Cécile Telerman parvient à retranscrire les hésitations des différents protagonistes, leurs envies de se rapprocher les uns des autres, mais aussi leurs caractères bien trempés qui les font s’entrechoquer à de nombreuses reprises. La réalisatrice arrive à peu près à s’affranchir du caractère bourgeois de l’intrigue en opposant justement les deux sœurs, dont l’une est superficielle et riche (excellente Emmanuelle Béart) et l’autre est brillante, mais fauchée depuis que son mari l’a largué pour aller élever des crocodiles en Afrique (toujours juste Julie Depardieu). Le film séduit tout d’abord par l’acuité des dialogues, souvent cinglants et vachards. Ces dames de bonne compagnie s’envoient des piques à chaque phrase, dans un grand élan bitchy qui nous fait rire à de nombreuses reprises. Mais peu à peu, cette histoire de contrat entre deux sœurs complices (l’une écrit un livre en secret et l’autre se fait passer pour l’auteure) finit par révéler les fêlures à l’œuvre depuis l’enfance. Elle met en exergue les ravages que peuvent notamment occasionner les parents en préférant un de leurs enfants plutôt que l’autre. Paré de toutes les vertus, le personnage d’Emmanuelle Béart est une enfant gâtée qui n’a jamais réussi à s’accomplir en-dehors du regard des autres. A l’inverse, sa sœur souffre d’un déficit de confiance lié au traitement qu’on lui a infligé depuis toute petite. Par la magie du cinéma, le rapport finira par s’inverser. "Les yeux jaunes des crocodiles" offre également un point de vue intéressant sur les relations mère-fille, visiblement marquées du sceau de la concurrence. Si Cécile Telerman est donc parvenue à retrouver l’essence même du livre, elle en a parfois oublié de livrer un objet cinématographique enthousiasmant pour les yeux. Sa réalisation appliquée n’est là que pour mettre en valeur ses comédiens, tous excellents avec une petite mention pour un Patrick Bruel digne et sobre, et s’abandonne trop souvent à une esthétique télévisuelle. Quelques scènes auraient également pu être écourtées afin de dynamiser davantage l’ensemble, un brin lassant sur deux heures de projection. Mais ces détails importeront sans doute peu aux lectrices assidues de Katherine Pancol qui seront ravies de retrouver leurs héroïnes à l’écran. Un franc succès commercial permettrait même de produire les deux suites et on ne sera pas mécontent de les découvrir