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Un visiteur
0,5
Publiée le 10 avril 2014
Vu par obligation je tiens à le préciser. C'est ennuyeux à mourir !!! Le film fait 2h on a l'impression qu'il dure 4h tellement c'est plat et je ne parle pas des longueurs indigeste ou il ne se passe rien. En bref j'ai détesté. Le même genre de film pourrie un dimanche soir sur FRANCE 2 !!! La au moins on peut zapper ou faire autre chose.
Le carton d’édition du roman éponyme de Katherine Pancol en 2006 présageait forcément une adaptation cinématographique. La jeune réalisatrice belge Cécile Telerman déjà auteure de deux films chorale sur les dérèglements de la cellule familiale en milieu bourgeois et urbain (« Tout pour plaire » 2005 et « Quelque chose à te dire » 2009) offrait de bonnes garanties pour mener à bien le projet toujours périlleux de transposition à l’écran d’un bestseller. Le scénario tombé tout entier dans la marmite du manichéisme doit être vu comme un conte ou une fable pour être apprécié et non comme un pensum réaliste sur l’état des relations familiales en ce début de deuxième millénaire. Comme dans tout conte de fées les personnages sont clairement répartis en deux camps au sein desquels les bons (Julie Depardieu, Patrick Bruel, Jacques Weber,…) travailleurs, compréhensifs, généreux voire naïfs doivent subir les caprices et névroses de leurs méchants époux, filles, mères, ou sœurs (Samuel Le Bihan, Alice Isaaz, Edith Scob, Emmanuelle Béart,). Ce processus narratif vite prévisible et qui ne donne pas beaucoup de nuances aux caractères peut vite devenir répétitif voire agaçant si l'on ne parvient pas rapidement à s’attacher aux deux héroïnes. Deux sœurs que tout oppose, symboles un peu caricaturaux mais assez juste des contradictions de notre société où la quête de soi par le truchement de l’exposition médiatique ferraille en permanence avec un besoin évident de sens pour ne pas se laisser engloutir par un progrès technologique devenu tyrannique. Emmanuelle Béart et Julie Depardieu déjà partenaires à trois reprises dans « Les destinées sentimentales » (Olivier Assayas, 1999), « Un fil à la patte » (Michel Deville, 2005) et «les témoins » (André Téchiné, 2007) sont toutes les deux parfaites pour illustrer les deux faces d’un même soleil. Julie Depardieu dans une partition qui est souvent la sienne est bien sûr craquante à souhait dans ce rôle de Cosette maltraitée par une mère Thénardier (Edith Scob), devant faire face à l’adversité qui l’entoure (notamment une fille tête à claques jouée par la très prometteuse Alice Isaaz) et au poids des charges qui lui incombent depuis que son mari volage s’est mis en tête après l’avoir escroquée de 40.000 Euros d’élever des crocodiles en Afrique du Sud (tout un programme !). Emmanuelle Béart endosse le rôle plus ingrat d’Iris femme entrant dans l'âge mûr, dotée d’un physique avenant, chérie par sa mère au détriment de sa sœur et fort bien mariée mais en perte totale de repères, n’arrivant à exister qu’en usurpant le travail des autres. Un rôle complexe pouvant être vu comme le reflet de notre époque qui fait miroiter à chacun qu’il peut décrocher sans trop d’efforts les fameuses quinze minutes de célébrité promises au détour des années 1960 par Andy Warhol. Personne mieux que la grande actrice qui a fait elle-même une très lourde concession au star system qui l'a marquée dans sa chair ne pouvait mieux représenter cette course effrénée à la célébrité. Le pari était audacieux et pas évident à assumer. Mais quand elle accepte un rôle, Emmanuelle Béart ne fait preuve d’aucune coquetterie qui pourrait l’éloigner de la vérité qu’elle entend lui donner. spoiler: C’est indéniablement l’aspect le plus émouvant du film que de voir le vide sidéral qui aspire Iris quand brutalement le tapis glisse sous ses pieds une fois le masque tombé . Il serait donc dommage de passer à côté de cette thématique assez puissante en se laissant trop distraire par les nombreuses petites intrigues périphériques qui pimentent juste ce qu’il faut le film sans lui faire perdre sa ligne directrice. Certains pourront le reprocher à Cécile Telerman voyant là une confusion signe d’une incapacité à structurer harmonieusement une comédie dramatique digne de ce nom. Comme autrefois certains réalisateurs italiens (Pietro Germi, Dino Risi) se moquaient férocement du machisme triomphant, il est assez salutaire de voir que certaines réalisatrices sont capables de porter un œil acéré sur les comportements féminins qui ne sont peut-être pas tous induits par la domination séculaire de l’homme comme la cause féministe le laisse un peu trop penser parfois.
sujet traité très intéressant rondement bien scénarisé et filmé porté par des acteurs de grand talent. Qu'il fait plaisir de voir un film français aussi bon distribuant les rôles à des acteurs aussi compétent surtout quand on sort de l'insipide "qu'est ce.... au bon dieu". Et au delà du divertissement, c'est toute une réflexion sur des sujets aussi important que le couple, la relation parents/enfants, frère/sœur, l'estime et l'aboutissement de soi, l'imposture, la vanité etc Les personnages sont magnifiquement incarnés avec beaucoup de sincérité et de crédibilité. Une mention spéciale peut être à Julie Depardieu et à Alice Isaaz, révélation montante
Un film magnifiquement tourné puisqu'on s'accroche dès le début aux personnages dont les liens font crédibles. Tous sont attachants pour différentes raisons. PLV : un bon moment en perspective, Emmanuelle Béart est magnifique en femme fatale
Mais quel film magnifique! Nos acteurs français ont vraiment un talent fou! Julie Depardieu est bluffante. Cette petite histoire ressemble parfois à une pièce de théâtre ou à une histoire pour enfants ("Les yeux jaunes des crocodiles"... cric crac croc). Les scènes s’enchaînent en douceur, on est bercé par le rythme et les personnages. Et quels personnages! Julie Depardieu est terriblement touchante, bouleversante même. Le contraste est saisissant entre des personnages d'une superficialité repoussante (Béart, la mère...) et la naïveté si belle de l’héroïne. Les traits on beau être gros, les ficelles apparentes, on se laisse bercer et on adore!! (enfin moi j'ai adoré :)
Céline Telerman a parfaitement réussi à adapter pour le grand écran le roman de Katherine Pancol tout le le respectant. Au delà d’adapter je dirai qu’elle réussit à transposer complètement l’écrit à l’image. C’est filmé et mis en scène avec beaucoup de talent et cela fait du bien de voir un film comme celui-ci. Une distribution et un casting d’acteurs qui frôlent la perfection tant chaque acteur épouse totalement le rôle qu’il lui a été attribué. Même si en ce qui concerne Emmanuelle Béart on peut penser qu’elle ne se met pas vraiment en danger en abordant une fois de plus un rôle qu’elle maîtrise à merveille, tant il lui colle à la peau. Il est vrai qu’on demande à la voir un jour dans un rôle complètement décalé pour se rendre compte si elle est véritablement une comédienne. Mais peu importe au final puisqu’elle maîtrise parfaitement le rôle de la bourgeoise et qu’elle réussit à mettre dans ce rôle d’ Iris, assez d’émotion pour que l’on soit plus touché et ému qu’exaspéré ou irrité. Patrick Bruel est d’une crédibilité impressionnante dans son rôle tout comme Julie Depardieu, et Alice Isaac. Tous les acteurs, mêmes les enfants, jouent fabuleusement bien. Il est assez rare qu’un roman soit à ce point respecté et aussi bien adapté. Au delà d’un très bon moment de divertissement que nous offrent la réalisatrice et les acteurs cela nous emmène à une réflexion sur des sujets que sont la relation parents/enfants, le couple, l’amour, l’estime de soi, l’imposture, l’orgueil. Cela ne me confirme que trop bien que l’on peut tromper tout le monde mais qu’on n’échappe pas à son propre regard… Les yeux jaunes du crocodile est une très belle adaptation cinématographique d’un très bon roman.
Julie Depardieu joue bien, nul doute de cela, mais le personnage qu'elle incarne est tout bonnement insupporable. Insupportable au point d'en détester le film. Sérieusement, les victimes fragiles, naïves et timides mal dans leur peau à 50 ans, ça énerve. On est pas au théâtre, un peu de réalisme bon sang ! Surtout qu'une chercheuse au CNRS ne travaille pas uniquement sur un sujet toute sa vie. Et parlons des autres : une mère totalement ratée, une fille absolument exécrable, une soeur fourbe et qui ne pense qu'à elle, un mari escroc... Niveau cliché, on atteint des sommets. Décevant. 1,5/5 Retrouvez moi désormais sur sens critique ! /Rotten_Tomatoes
Plat et très lent, Les yeux jaunes des crocodiles est un parfait copier-coller du livre de Katherine Pancol (tout aussi plat et lent). Cécile Telerman parvient à donner vie à des personnages aussi fades à l’écrit que sur grand écran, dans cette tranche de vie ordinaire et pourtant curieuse. Finalement, l’adaptation est si fidèle que je n’arrive toujours pas à m’attacher à cette héroïne / victime / imbécile heureuse qui ne cesse de pleurnicher toutes les cinq minutes, ni à ses proches tous aussi insipides les uns que les autres. Certes, Cécile Telerman a su faire des coupes utiles dans le scénario pour rendre l’histoire un tantinet plus dense, mais si vous n’avez pas lu le livre, certains détails sont survolés ou éludés, ce qui rend le film finalement assez bancal et incomplet.
L''adaptation littéraire d'un pavé de 700 pages sur 2 heures cinématographiques est une quadrature du cercle et rarement satisfaisante pour les fans de l'écrit. Deux axes se dessinent alors pour le réalisateur: une adaptation personnelle et peu fidèle avec la touche plus ou moins talentueuse du cinéaste, perçue souvent à juste titre comme la voie de la facilité. Le résultat est toujours catastrophique pour les aficionados et rarement concluant pour les purs cinéphiles. L'autre option consiste à suivre le roman, tout en réécrivant et caviardant. Exercice difficile, humble mais stimulant. Ici le film tient la route : on retrouve l'alchimie de l'histoire et des personnages, avec un bémol pour les seconds rôles parallèles (Jacques Weber and co) flottant un peu sans attache réelle à l'intrigue principale. Il aurait peut-être fallu les sacrifier, même si leur intervention est plus importante dans l'opus 2 et 3. Excellentes Julie Depardieux et Emmanuelle Béart. Coup de chapeaux à Hortense-Alice Isaaz.
L'adaptation du roman très manichéen de Katherine Pancol, est longue, très longue, trop longue. Il en ressort au bout d'un moment une puissante sensation d'ennui devant ces personnages très caricaturaux : la petite soeur godiche et niaise et la grande soeur manipulatrice et insupportable. Le jeu des actrices sauve l'ensemble du naufrage, même si parfois Emmanuelle Béart force un peu trop le trait dans le rôle de la grande soeur à qui on rêve de donner des gifles. Patrick Bruel s'en sort le mieux et délivre une composition sobre et efficace, qui contraste avec les excès en tout genre de ce film franchement dispensable
J'ai lu les 3 livres que j'ai adoré et j'ai retrouvé tous ses personnages si attachants et différents dans le film avec un grand plaisir. Et maintenant je n'ai qu'une hâte : voir la suite !
Alice Isaaz mange l'écran. On est, comme face à Julie Depardieu, pris au cœur à chacune de leur apparition, mais on s'ennuie de tout un récit anecdotique qui tourne autour d'incompréhension et de non dits.
Mais quelle déception ! j'attendais tellement de ce film. pas de scénario, des personnages qui sont mal amenés tout comme les situations. Les acteurs s'en sortent bien malgré tout sauf la mère qui est pathétique ! bref, suis decue. s'en tenir au livre !
Très belle adaptation du roman. La distribution des rôles est parfaite. Chaque personnalité des acteurs collant bien aux personnages. On ne s'ennuie pas une minutes. En voyant Emmanuelle Béart, je me suis fait cette réflexion qui ne manque pas de sauter aux yeux : La seule vision de sa bouche siliconée en forme de canard réduit à néant et en un coup d'oeil, tous ces efforts pour paraître crédible intellectuellement ! Mais Apparemment elle n'en a pas conscience ! Pourtant, le face à face avec la naturelle Julie Depardieu est flagrant ! Je recommande chaudement ce film !