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Vinz1
175 abonnés
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4,0
Publiée le 25 septembre 2023
Malgré un rythme assez lent, ce film est très bien construit avec ce personnage principal glacial qui n’éprouve du plaisir qu’à l’issue de braquages desquels il sort indemne car il est champion de marathon ! Tiré d’une histoire vraie, ce thriller se permet même le luxe de nous offrir une deuxième partie étouffante car on ne devine rien des suites de cette traque. Ce long-métrage est vraiment surprenant et mérite d’être vu par un plus grand nombre !
Un gars qui court et qui braque des banques en courant et qui à peine sorti du trou rebraque à droite à gauche entre deux marathons. Un vrai TOC donc (Trouble Obsessionnel Compulsif) inspiré, paraît-il, d'une histoire vraie. D'ailleurs, même en cabane le gars a son tapis pour courir.
Entre deux banques heureusement, il y a le repos du guerrier, en la présence de sa jolie copine qui affectionne les débardeurs façon routier ou marcel. Et on ne l'en blâme pas.
A part ça donc, on s'ennuie sec là-dedans. La mise en scène est pourtant appliquée comme celle d'un bon élève : soin des plans et steadycam activée, on applaudit. Hélas, ça ne suffit pas : le scénario s'étire, les dialogues sont plats, les comédiens sont mauvais et n'expriment que le vide. Et finalement on s'en contrefout de ce guignol. Ballot quand même.
Le Braqueur avance comme son héros, sous l’apparence du calme, mais avec une intensité croissante qui nous prend par surprise. Le film peut déconcerter par son absence presque totale de psychologie, mais il trouve aussi sa force dans cette confiance accordée à la mise en scène (excellente) pour exprimer ce que les personnages taisent. Que ce soit dans la cellule où Johann finit de purger sa peine en s’entraînant sur un tapis roulant, ou lors des divers marathons qu’il remporte une fois libéré, ce qui intéresse surtout Benjamin Heisenberg, c’est la course de son héros. Assimilée à une résistance contre toutes les oppressions que peut subir au quotidien un ancien prisonnier, cette perpétuelle fuite vers l’avant prend peu à peu une tournure tragique et rappelle les premiers films de James Gray. Le réalisateur témoigne d’une même adhésion inconditionnelle au parcours d’un marginal qui sème lui-même les obstacles sur lesquels il trébuchera. Très silencieux, très distant dans son point de vue, Le Braqueur convoque aussi les fantômes lointains de l’existentialisme et du néo-réalisme des années 50, où l’errance et la critique sociale formaient une étrange et subtile alliance. Cette dernière comparaison ne tourne pas à l’avantage du film de Heisenberg, mais elle a le mérite de rendre justice à son charme singulier et à la foi tranquille qu'il semble placer dans le pouvoir des images. Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-le-braqueur-la-derniere-course/
Lent, perturbant, presque hypnotisant, Le Braqueur est un film singulier au ton si envoutant que l'on ne met pas longtemps à s'y attacher malgré ses couleurs ternes et son pitch à première vue déjà vu et sans relief. Un bon petit téléfilm pas prétentieux, simple, et réussi, en somme, et découvert, une fois n'est pas coutume, sur Arte.
En écrivant cette critique je repense au film "Le Fugitif"qui m'avait scotché. Le rapprochement c'est le héro qui ne fait que courir surtout ici. Énorme performance de l'acteur dans l'aspect physique mais aussi dans sa façon de jouet un être à la pathologie froide et inquiétante. Dans le chemin étroit ou le responsable social de la prison le suit en lui faisant la morale de façon maladroite est le seul motif d'excuse de l'assassinat par le braqueur et en même temps la seule logique dans la vie qu'il mène.Car on pourrait penser qu'il fait tout pour s’enserrer . Encore ici je fais un lien avec "La piscine" ou Maurice Ronet un peu alcoolisé le soir près de la piscine accumule les insultes envers son ami Jean Paul (Alain Delon) qui lui encaisse sans rien dire jusqu'au moment qu'il en pète les plombs et le force a rester la tête sous l'eau. Enfin un metteur en scène qui ne se sent obligé de mettre de la musique comme les centres commerciaux Le héro est d'autant plus inquiétant qu'il parle peu et rejette tous dialogue. Et on voudrait en savoir plus mais jusqu’à la fin...
Magistral tout simplement.. Le ptich est vraiment intéressant, le scénario est très bien creusé, l'adrénaline et le suspense se font ressentir à peu près dans tout le film.. On voit tout, on connaît le quotidien de ce jeune marathonien énigmatique et taciturne qui décide de braquer des banques! J'ai adoré, d'autant que le film a une atmosphère et une esthétique froide. Le jeu de Andreas Lust et de Franziska Weisz est superbe, comme la fin qui ne tombe pas dans le pathos. Une oeuvre vraiment puissante, à voir absolument
Johann Rettenberger est un coureur de marathon particulièrement performant. Il va user de son savoir-faire et de ses connaissances pour braquer des banques. A l'instar de Luke dans The Place Beyond The Pines les procédés utilisés pour commettre les casses sont similaires à l'exception du moyen de fuite. Tiré d'une histoire vraie, le film retrace une partie de la vie de ce marathonien assoiffé d'adrénaline, drogue qu'il ne retrouve que dans ses actes illégaux. Cet ovni venu d'Autriche dispose d'une bonne mise en scène, d'une belle interprétation et d'un scénario cohérent ce qui rend la cavale intense. Une surprise appétissante aux situations assez musclées.
ce film aurait pu être sympa mais trop de lenteur et de temps mort nous font décrocher de se film pourtant l'histoire de se braqueur qui volé pour l'adrénaline et champion de marathon amateur aurait été un succé si le scénariste aurai donné un peu plus de peps à son histoire(ceux qui me parait pas très compliqué) autre bémol quand on fait un film adapté de fait réel au moins maintenir l'histoire véridicte tel la fin :spoiler: notre protagoniste meurt suite à une blessure par balle reçu quand il a forcé un barrage !!!
l'histoire (vraie )d'un coureur de marathon qui braque des banques,......ç'aurait pu être très bien si ça avait été mieux réalisé (a l'américaine par exemple)......là malheureusement , a l'allemande , c'est presque chiant a regarder .....comme un marathon a la télé en quelque sorte..................!!!
Chiant à mourir! C'est long , lent , quasiment aucun dialogues, des scenes silencieuses interminable. On ne sait presque rien sur ce type fou de course à pied, ses braquages sont soudain sans préparation ni explication pour le spectateur ,c'est trop baclé. Ce qui devrait etre expliqué ne l'ai pas , ce qui ne doit pas l'etre est long et ennuyeux , à eviter !!
Le Braqueur c'est l'histoire ( vraie ) d'un coureur de marathon qui braque des banques, il ne braque pas pour l'argent, ni par contrainte mais car ça lui procure de l'adrénaline, celle qui ne retrouve plus dans des grands marathon qu'il gagne haut la main il l'a retrouve en enfilant un masque et en braquant des banques avec un fusil a pompe . Il fait ça aussi pour changer de son quotidien banal et ennuyeux .
Gardant un rythme assez lent pour intensifier les scènes de braquage et de course poursuite "Le Braqueur" ne joue pas dans une surenchère d'action a l'américaine, c'est simple et efficace mais par moment un peu ennuyeux . La première partie se concentre elle sur les braquages alors que la seconde se concentre sur sa fuite, une chasse a l'homme remplit de tension et de ruse .
Un film qui nous prends et ne nous lâches pas dans la plus grande simplicité .
On n'y croit pas du tout. Un anonyme Marathonien qui part avec les amateurs ( au moins un quart d'heure après l'élite internationale), rattrapes les Kenyans, puis les dépasse et gagne le Marathon. Faut arrêter les c......... . Inspiré d'une histoire vraie en plus. 1 étoile.
Le moins qu'on puisse dire avec Le braqueur, c'est que les dialogues prennent peu de place. Aux discours et échanges entre les personnages sont préférées les observations qui amènent une plus grande crédibilité au récit mais ont pour contrepartie de poser une atmosphère pesante. Dans ce tête-à-tête avec un braqueur-coureur solitaire, la musique est quasiment absente, ce qui laisse plus de place aux bruits divers et permet de vivre les choses à la manière du héro dans un contexte réaliste. Et étant donné qu'il n'y a presque que lui pour tenir tout le film, à force de le regarder dans le blanc des yeux, il y a beau y avoir du suspense et de l'action, il reste difficile de se laisser envouter et on finit par s'ennuyer. Les moments les plus dynamiques tiennent dans la bande annonce, qui est d'ailleurs un excellent résumé pour ceux qui ne tiennent pas à voir le film en entier. Et même si Andreas Lust joue très bien son rôle de bonhomme froid et distant, le scénario ne laisse aucune place à sa psychologie ni à l'explication de sa démarche. Le parti-pris intimiste perd dès lors tout son sens.