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Ashitaka3
104 abonnés
1 204 critiques
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2,5
Publiée le 28 décembre 2011
Pas convaincu totalement. Ce film mélange le film d'action au film contemplateur, mélange assez mal dosé. L'ensemble tient la route mais qu'est-ce que c'est long parfois, ça traine en longueur, apparemment sans raison apparente. Il y a très peu ou pas de dialoguqes pour accentuer cette absence de rythme. Les atouts sont seuls techniques et visuellement. Scénaristiquement, c'est pas à la hauteur, on revient dans le passé sans explication et sans ordre précis alors que l'histoire se voulait linéaire. Dommage car le sujet et la technique étaient présentes mais le manque de rythme anéantit tout.
Ce film est génial dans la justesse de la réalisation... la justesse du jeu des protagonistes. Un homme solitaire qui excelle dans ce qu'il sait faire courir et braquer. Il vie sa vie comme un marathon, occultant même l'amour comme un sacrifice à ses performances ... Il trouve son équilibre dans la lutte solitaire. Seul contre tous, à l'arrivé l'issue commune à la vie de chaque homme ou de chaque course... On sent la force oppressante d'un rouleau compresseur silencieux écrasant tout dans son passage. Excellent film à savourer au calme...
Un thriller étrange qui échappe au genre du film de braquages. On parle plus d'un homme en fuite perpétuelle que réellement de braquages. Cela donne un film froid et distant, beau mais parfois un peu lent.
Un polar/thriller qui tourne autour de ce personnage abrupt, étrange, intense et plein d'une énergie qui transforme sa vie en tragédie. Sobre, minimaliste et pas convenu du tout, ce film sonne vraiment très juste. C'est une course contre le temps, la vie et la mort, haletante jusqu'au dernier souffle de ce marathonien, que ce soit dans la forêt, sur l'autoroute, dans la rue, etc... Une petite claque dans le genre.
Un film fort. Fort par l'image, le calme, les silences, la "rage calme" qui habite la braqueur.Le film est un regard à travers un microscope.. qui jamais ne donne de réponse. La caméra suit chaque seconde cette course effrénée, ( course contre la vie ? ou avec la vie ?). Il décortique une vie, sans donner de réponse. Pourquoi ?.. et on ne se pose plus la question. Merci.
Il court Johann. Vite et longtemps. Il y en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler. Des banques, car dans la réalité comme dans le film qui évoque sa vie, Le braqueur, Johann Rettenberger est double : il court des marathons, il attaque des banques. Pourquoi ? Pour l'adrénaline ? Le film de Benjamin Heisenberg ne donne pas de réponses. Dépouillé, sec, il n'a que faire d'explications à deux euros. Le braqueur est l'histoire d'un individu énigmatique, aux secrètes motivations, à la personnalité indéchiffrable. Ce cinéma viscéral, sans une once de gras, donne un thriller tendu, une chasse à l'homme sans temps mort. Par son ton glacial, ses images grises, il possède une parenté certaine avec le Haneke des premiers temps. Johann Rettenberger ou la solitude du coureur de fond(s).
Braqueur de banques et coureur talentueux. Mais surtout inadapté social. Le parcours véridique d'un homme sans repères. La course est la chose qu'il semble réussir aussi bien que les braquages. Une solitude qui l'empêche de s'investir dans une relation affective ou amicale. A l'image du héros, le film est assez froid et distant. On comprend où le réalisateur veut en venir. Mais il est difficile d'éprouver quelque chose lorsque tout est fermé hermétiquement. Le cloisonnement du héros emprisonne le film dans une froideur où quelques moments éparses donnent l'idée de ce que le sujet aurait pu être s'il avait été un tout petit plus humain.
Toujours fan d'art et essai. Film qui mérite vraiment le déplacement au ciné car ce n'est pas le style à passer à la télé le dimanche soir. Un prisonnier libéré qui court les marathons comme un dieu et qui braque les banques. Une histoire d'amour pas mièvre. Et une fin à découvrir en allant le voir.
Étant moi même un coureur à pied, j'ai beaucoup aimé ce film. Le personnage de Johann Rettenberger est intéressant et très mystérieux. L'ambiance générale du film est également réussie.
Très belle surprise ! Le cinéma germanique renaît avec ce double caractère propre à l'art allemand depuis Dürer en passant par Otto Dix : grâce et objectivité. La lumière frappant le visage de l'acteur (parfait dans ce rôle) en laisse voir la moindre ride. Les braquages à répétition sont d'une mécanique froide. Et pourtant, tout est magnifiquement filmé et si bien rythmé. D'ailleurs le film compte peut-être le plus beau plan de l'année : un plan fixe de village au petit matin vu en plongée, un coup de feu dans le lointain, incompréhensible pour le spectateur, puis une myriade de lumière déferlant dans les rues telle une étrange retraite au flambeau... Je n'en dis pas plus. Allez voir ce film !
Heureusement que je suis marathonien, ce qui m'a permis d'apprécier les scènes de course. Mais à moins d'être fan de film ultra lent, il n'est pas nécessaire de s'attarder sur le braqueur