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Ren_
120 critiques
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4,0
Publiée le 19 septembre 2024
Arrietty, le petit monde des chapardeurs est une belle réussite et un conte rempli d'espoir. À travers ses couleurs chatoyantes et ses belles musiques, ce film nous raconte les petites aventures de Arrietty, une jeune chapardeuse et de Sho, un jeune garçon atteint d'une maladie cardiaque. La rencontre de nos deux protagonistes, au départ maladroite, va leur redonner de l'espoir dans la vie qu'ils vont mener. Le gigantisme des humains par rapport aux chapardeurs est magnifiquement animé par le studio, le jardin semble comme une forêt gigantesque. Ce n'est le meilleur film du studio, mais j'ai vraiment passé un très bon moment en le visionnant.
Arrietty a une beauté visuelle, et une tendresse qui la rend splendide. Mais cela entraîne des longueurs, qui font que le rythme reste plutôt lent. De plus la fin reste mitigée pour ma part.
Arriety est un film Ghibli remarquable de par sa légèreté et ses musiques. Un peu comme Mon voisin Totoro, le film de Hiromasa Yonebayashi nous transporte dans un monde onirique mais ici où les humains et les chapardeurs cohabitent. Arriety est la fille d'une famille vivant sous une maison dans une maison miniature. Elle va rencontrer Sho, un jeune homme malade venu passer du temps au calme à la campagne loin du bruit. Et toute l'histoire réside sur cette problématique : les chapardeurs ne doivent pas être vu des humains. L'histoire va évidemment nous y conduire à cette confrontation entre les deux mondes. Tout est magnifique, l'animation, l'histoire et surtout les musiques composés par Cécile Corbel, une française. Le seul défaut que je pourrais soulever au film, c'est le père. Il paraît vide, sans trop d'émotions, avec des dialogues très pauvres et pas marquants. Je pense que c'est encore plus visible dans la version française. Alors que à côté la mère a une vrai personnalité, elle est haute en couleur tout comme Arriety qui très bien écrite mais cela dit heureusement.
En résumé, Arriety fait parti des films Ghibli s'élevant presque au niveau des films de Takahata ou de Miyazaki. Il apporte un vent de fraîcheur au moment de sa sortie chez Ghibli et fait connaître un nouveau réalisateur.
Adapté du tome 1 (« Les chapardeurs ») (« The borrowers ») (1952) de la série de romans (5 tomes + 1 nouvelle) de l’Anglaise Mary NORTON (1903-1992), le film est un bijou de sensibilité, jamais mièvre et aussi un conte écologique qui décrit la rencontre estivale de deux mondes, celui d’humains en miniature (Arrietty, 14 ans, son père Pod et sa mère Homily), obligés de chaparder discrètement pour survivre et celui des humains qui sont des géants pour eux, bienveillants (l’adolescent maladif Shō) ou pas (spoiler: la gouvernante Haru de sa grande tante maternelle qui appelle des dératiseurs de Couic Clean Services ). Belle inventivité pour décrire les missions d’Arrietty et son père, pour se procurer des objets utiles tels que des mouchoirs en papier ou du sucre (un demi carré !), relevant à la fois de la spéléologie et de l’escalade. C’est un éloge à la biodiversité et de la morale, « Pour vivre heureux, vivons cachés » de la fable, « Le grillon » (1792) de Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) et une critique des humains dont le 1er réflexe est d’éliminer une espèce différente. Bel exemple de relativisme des situations où la famille d’Arrietty doit se méfier à la fois des humains et des animaux carnivores. spoiler: La scène, où Haru joue avec Hamily avant de l’enfermer dans un bocal, rappelle le début de « La planète sauvage » (1973) de René Laloux où des enfants Draags, humanoïdes géants bleus aux yeux rouges, jouent avec des enfants Oms considérés comme animaux domestiques [d’après l’adaptation du roman « Oms en série » (1957) de Stephan Wul] . On y retrouve l’esthétisme habituel des studios Ghibli [le réalisateur y travaille depuis 1996 et a participé auparavant, à plusieurs films d’Hayao Miyazaki (6), de Gorō Miyazaki (1) et d’Isao Takahata (1)]. Outre la relation entre les 2 adolescents (Arrietty, téméraire et curieuse, et Shō spoiler: dont l’insuffisance cardiaque a gâché son enfance et qui voulait la protéger avant son opération chirurgicale ), il ne faut pas oublier la belle musique d’inspiration celtique (cordes dont harpe) de la Française Cécile CORBEL (30 ans) et de son époux Simon CABY (36 ans).
Yonebayashi ne manque pas de talent, mais il n'égale tout de même pas la créativité géniale et le symbolisme de Miyazaki, dont les récits, en plus de constituer une remarquable galerie d'art, innovent, troublent, égarent. Sur le plan technique, Arrietty est parfaitement abouti. Le passage du grand au petit se fait en douceur. La musique nous immerge dans ce refuge bucolique, presque édénique, dans lequel le jeune homme malade trouve du repos.
Mais l'originalité narrative s'arrête à l'écriture des personnages, conventionnelle, voire patriarcale. La ménagère passive attend le retour de son mari taiseux, ne s'affairant qu'à la cuisine et à la couture, tandis que le bonhomme bricole et s'aventure. Le portrait de leur fille, Arrietty, n'est autre que celui de l'enfant curieuse, audacieuse, n'aspirant qu'à découvrir le monde environnant.
L'histoire est vraiment incroyable mais bon rien d'étonnant venant du studio Ghibli. L'histoire a vraiment un fond de morale sur le fait de la différence physique des individus. L'animation est vraiment magnifique. Bon Arrietty est dès fois fatiguante mais bon ce n'est pas un calvaire non plus. Je vous le conseille.
Redécouverte de ce film d'animation du studio Ghibli, où j'ai été agréablement séduis par son ambiance générale. En effet le film, au scénario plutôt simple, arrive à déboucher sur de nombreuses réflexions sur beaucoup de thèmes, l'acceptation, la maladie, l'adaptation, la nature ou le choix... Les personnages sont attachants et originaux (malgré un antagoniste un peu cliché) que ce soit humain ou chapardeurs. Comme toujours avec le studio Ghibli, niveau graphique cela est magique, notamment avec la maison des chapardeurs qui est magnifique, ainsi on ressent cette impression de gigantisme des humains par rapport au chapardeur notamment dans la scène de "chapardage". Ce qui est pour moi la grande force du film, c'est vraiment son ambiance, j'ai ressenti un stress, lors des points de vue des chapardeurs. Mais l'ambiance devient alors plus chaleureuse avec des moments de vies familiales ! Cette alternance donne tout son charme au film.
Ce film n'est peut être pas le plus profond ou le plus ambitieux, mais pour moi c'est un grand classique du studio Ghibli !
Tout ce que j'attend d'un Miyazaki. L'un de ses films que j'ai le moins vu et pourtant… J'aime beaucoup, l'animation est belle et m'impressionne, les effets de gigantisme quand on est dans la peau des chapardeurs m'épate j'adore ça. L'imagination du réalisateur est toujours épatante, il nous amène encore et encore dans des univers tout droits sortie des rêves et j'en veux encore et encore. Mélancolique, poétique, rêverie, comment ne pas aimer ?
J’essaye de plus en plus de regarder des films issus de l’animation japonaise, notamment les films du studio Ghibli. N’étant pas un grand fan de cette animation, je me force un peu mais j’ai adoré ce film. Je trouve qu’il est très bien et que le scénario bien qu’un peu trop didactique soit très efficace.
En ce qui concerne l’animation, elle n’y a rien à dire ; elle est tout bonnement magnifique et l’esthétique est très satisfaisante et imaginative ; j’aime cet aspect réaliste et poétique. Sinon, la musique est tellement envoûtante et apaisante. Par contre, nous sentons une différence de texture beaucoup trop net entre les éléments de décors et les éléments utiles ; c’est un peu gênant car cela nous gâche en quelque sorte la surprise.
Quant au scénario, c’est quelque chose que j’ai déjà vu mais la façon dont est raconté l’histoire est très personnelle. En tout cas, le récit est prenant et très intéressant ; je trouve que la morale sur l’écologie manque de subtilité et est trop dialectique. Les différents protagonistes sont un peu caricaturaux, mais les protagonistes sont très attachants et suivre leur aventure est un plaisir.
C’est sans grande surprise que je vais recommander ce film car il est à la portée de tous et a un apport d’apprentissage et de divertissement en même temps.
mk2 Parnasse, 27 août C'était si bon, un film sans effort, léger comme une feuille avec des gouttelettes d'eau, une heure et demie regardée comme si ce n'était que cinq minutes, je ne pouvais pas m'en lasser. Je voulais tellement le décor de la famille Arrietty, vert et vibrant. Il était intéressant de voir l'utilisation de coups de pinceau impressionnistes lors de la peinture de paysages de natures mortes comme arrière-plan ; et l'impressionnisme est inspiré de la peinture japonaise. De même, j'avais pensé que la chanson du générique était de style japonais, mais une recherche m'a permis de trouver de la musique celtique, et à la réflexion, c'est le cas ; en poursuivant la recherche, le chanteur s'est avéré être une Bretonne spécialisé dans les chansons folkloriques celtiques. De la peinture japonaise moderne à l'impressionnisme français en passant par les anime japonais modernes, de l'adéquation entre la musique japonaise et celtique à la fusion de la musique française et japonaise : le croisement et le raffinement de la civilisation humaine, fusionnés dans une histoire simple, légère mais corsée et riche. Un film trop beau.
Comme la plupart des animations de studio Ghibli, j'ai été transporté ds leur univers haut en couleurs et enchanteur, j'ai comme un gosse ds la salle de ciné. Bonne séance à vous !