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    Une folle envie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Une folle envie" et de son tournage !

    Inspiration

    Le réalisateur Bernard Jeanjean et la scénariste Martine Fontaine ont puisé l'idée du film dans leur propre vie. En effet, couple à la ville, ils ont eux aussi eu recours à une insémination artificielle pour avoir un enfant. "Quand on s’est rendu compte du nombre de couples confrontés à cette problématique, on a eu envie d’en faire un film", explique le réalisateur.

    Ambition

    Bernard Jeanjean souhaitait faire un film à la fois drôle et touchant : "il y avait un vrai challenge à réussir à partir d’une souffrance pour imaginer une comédie qui soit à la fois légère et émouvante. Le film commence d’ailleurs comme une pure comédie avec de tout petits moments d’émotion, puis s’oriente vers un film émouvant avec de petits moments d’humour."

    Thématique

    Une folle envie s'intéresse au couple et par extension à la famille : "on s’interroge sur l’identité du couple : est-ce qu’un couple se définit par le fait d’avoir un enfant ?" explique Bernard Jeanjean. Sa scénariste ajoute : "Cela renvoie aussi à la notion de famille. Car lorsque nos deux personnages se remettent en question, ils s’interrogent forcément sur les raisons qui les poussent à vouloir un enfant."

    Ecrire à deux

    Le réalisateur Bernard Jeanjean a coécrit le scénario avec sa compagne Martine Fontaine. Celle-ci revient sur le processus d'écriture : "Au départ, Bernard avait déterminé une structure. Ensuite, nous avons développé ensemble les idées de scènes et ce que nous souhaitions développer. Dans un troisième temps, on a chacun écrit des bouts de dialogues que l’on a confrontés pour vérifier s’ils fonctionnaient ou pas." Pour le réalisateur, cette collaboration le rend plus libre : "Martine m’a poussé à aller dans des zones où je ne serais pas allé seul parce que je n’aurais pas osé les filmer. Avant, j’étais un scénariste qui filmait et, désormais, je suis un réalisateur !"

    Grossesse mystérieuse

    Le réalisateur a tenu à laisser le doute quant à la grossesse de Rose : "Est-ce que c’est l’instinct de survie qui a joué ? S’agit-il d’un «déblocage» psychique ? Faut-il voir une explication spirituelle dans le fait que Clovis Cornillac soit renversé par une bonne soeur en scooter ? Je suis assez agnostique là-dessus. Mais au fond, ce qui compte c’est que ce couple se soit remis en question."

    Voix-off

    L'une des caractéristiques d'Une folle envie est de faire entendre les pensées des personnages en voix-off. Au fur et à mesure du film, les voix finissent même par dialoguer entre elles : "A un moment donné, il se produit un basculement et les deux personnages se mettent à parler ensemble car le couple est de plus en plus soudé – même dans la voix-off !", explique Martine Fontaine.

    Animation

    Une folle envie comprend des séquences d'animation conçues par Laurent Brett. Le but de ces scènes est de donner un ton enfantin : "Par exemple, quand on parle de l’hypnose, cela nous permettait de le faire avec légèreté et de désamorcer l’émotion et la gravité" explique Martine Fontaine.

    Mise en scène

    Le réalisateur a fait le choix avec son directeur de la photographie Axel Cosnefroy de tourner les scènes de nuit en 35 mm et les scènes de jour en numérique HD. Bernard Jeanjean avoue que leur collaboration n'était pas évidente au début : "Il a digéré toute la culture pub et clip et a donc une vraie vision graphique de la photo, alors que je viens du théâtre et que je suis surtout à l’aise avec l’écriture et la direction d’acteur. Ce n’était donc pas évident de s’entendre, car lui défendait un cadrage très large, très stylisé, tandis que je voulais être au plus près des acteurs pour privilégier la comédie. On a fini par trouver un équilibre, entre une image assez travaillée et une proximité avec les comédiens pour aller vers l’intime."

    Références

    Parmi les films qui l'ont inspiré, Bernard Jeanjean cite Juno, Love Actually et Away We Go. Au niveau de la mise en scène, c'est Wes Anderson qui l'a influencé : "(...) les gros plans sont tournés en courte focale pour qu’on ait des lignes de fuite en arrière-plan. On a utilisé ce procédé en permanence pour donner un côté graphique au film."

    Casting

    Le réalisateur a jeté son dévolu sur Clovis Cornillac parce qu'il "était un véritable gentleman à la ville et qu’il était très doux". Olivia Bonamy a séduit le réalisateur par son coté lumineux. "En plus, comme elle vient d’avoir un enfant, elle était particulièrement touchée par le sujet de la maternité. Ce qui est merveilleux, c’est qu’elle a laissé libre cours à la petite fille qui est en elle. Elle va très loin dans l’émotion et la fantaisie" ajoute Bernard Jeanjean. Quant aux seconds rôles, ils sont incarnés par Philippe Harel choisi pour "son humanité et son côté un peu lunaire", Jean-François Stévenin et Martin Lamotte ("un homme très gentil (...). Il nous permettait de rendre hommage à l’époque du Splendid." )

    Direction d'acteurs

    Bernard Jeanjean revient sur sa méthode pour obtenir ce qu'il veut des acteurs : "En général, je tourne une dernière prise avec les acteurs où je leur dis que j’ai tout ce qu’il me faut et qu’ils peuvent faire exactement ce qu’ils veulent. Et c’est souvent là qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes."

    Musique

    La musique du film est composée par Christophe Julien, qui avait déjà collaboré avec Bernard Jeanjean sur le film J'veux pas que tu t'en ailles. Le réalisateur revient sur son travail : "Je lui ai demandé de ne pas aller dans les codes habituels des comédies romantiques, mais de s’inspirer de Isn’t She Lovely de Stevie Wonder, qui raconte la naissance de sa fille et qui se rapproche de notre histoire, et de Yann Tiersen. Je lui ai aussi parlé de 37°2 le matin pour l’histoire d’amour !"

    Yann

    Clovis Cornillac revient sur le personnage qu'il interprète : "Il a à la fois un côté très juvénile et un côté viril et responsable, si bien que je n’arrive pas à lui donner d’âge précis. Du coup, il a le charme étudiant d’un être en devenir, tout en étant déjà un homme inscrit dans le réel. C’est ce qui fait de lui un type orgueilleux et fier, mais qui est encore en train de se construire."

    Rose

    Olivia Bonamy revient sur son rôle : "Pour moi, c’est une jeune fille un peu écervelée, qui a la tête dans les étoiles, tout en étant déterminée et en sachant exactement ce qu’elle veut. Elle peut aussi bien être pétillante qu’avoir un côté petit oiseau blessé qui m’a beaucoup touchée. Comme les chats, elle retombe toujours sur ses pieds et elle sait rebondir pour voir les choses positivement et agir, plutôt que de s’écouter…"

    Méthode d'acteur

    Clovis Cornillac revient sur son travail et la manière dont il aborde un rôle : "Lorsque je sais que je vais jouer un rôle, je me laisse rêver au personnage pendant longtemps pour accumuler des «couches» successives qui finissent par le définir dans mon esprit. Pour moi, tout le travail se fait à ce moment-là, dans les mois qui précèdent le tournage : l’imaginaire est central dans mon approche des personnages. Ensuite, j’utilise ce terreau-là, mais je me nourris aussi de l’instant, et donc des situations inattendues qui surviennent sur le tournage."

    Les acteurs au sujet du film

    Clovis Cornillac a accepté de jouer dans Une folle envie car il avait apprécié J'me sens pas belle, précédent long-métrage de Bernard Jeanjean. Au sujet d'Une folle envie, l'acteur déclare "c’est très rare de lire un script aussi bien structuré. (...) C’est une comédie d’amour d’une grande finesse." Quant à Olivia Bonamy, elle explique : "J’ai été touchée par les deux personnages principaux qui m’ont semblé sensibles et drôles. Et j’ai aussi trouvé qu’il y avait quelque chose de profondément humain et émouvant dans l’écriture : c’était formidable de pouvoir traiter un sujet aussi délicat que le désir d’enfant avec tant d’humour et d’émotion et de réussir à en faire une comédie."

    Filmographie

    Une folle envie est le troisième long-métrage de Bernard Jeanjean, après J'me sens pas belle et J'veux pas que tu t'en ailles dans lesquels on retrouve Julien Boisselier. Auparavant, Bernard Jeanjean était scénariste pour la série P.J. et a également écrit Tel père, telle fille avec Vincent Elbaz.

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