Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 680 abonnés
12 411 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 13 juin 2015
Inutile de dèrouler la filmographie de François Ozon, on la connait dèjà bien! Rèalisè en 1998, "Sitcom" est en fait son premier long-mètrage! Avec ce film, Ozon a donnè au public ce que le public attendait de lui : choquer en parodiant les sitcoms, en même temps qu'il installe instantanèment une atmosphère trouble à la mise en scène froide! Celle d'une famille bourgeoise et unie qui disjoncte quand le père ramène un rat à la maison! Comme dans "Teorema" de Pasolini, il y a un èlèment perturbateur! Ici ce n'est pas Terence Stamp mais un rat blanc avec des yeux rouges! L'atmosphère et les comèdiens constituent la clef de la rèussite de l'entreprise! Alors certes, tout n'est pas forcèment irrèprochable mais l'audace de la dèmarche est bien là avec une hallucinante Marina de Van qui semble prendre du plaisir à dègrader cette famille B.C.B.G! Scènes trash, psychothèrapie de groupe, pratiques sadomasochistes, inceste...rien n'est vraiment èpargnè au spectateur, pas même la cruautè et le ridicule...
Il y a un air de "la servante" dans ce premier film d'Ozon. La déconstruction de la famille, les repères qui se déglinguent. Mais avec de l'humour et des moments de folie assez comiques, ce film à aucun autre pareil a le mérite d'être un sacré tour de force et une entrée en matière très "osée" de la part d'Ozon
Premier long-métrage de l'ami Ozon qui s'est totalement lâché avec cette sorte de "Théorème" en moins intello, en moins christique, en beaucoup plus barje, en beaucoup plus trash et en moins chiant (oui, je sais huez-moi j'adore ça!!!), et où un gentil rat de laboratoire avec des gentilles moustaches, un gentil museau, des gentils nyeux et une gentille couleur blanche remplace le gentil Terence Stamp. Donc avec un total mauvais goût pleinement assumé, Ozon s'attaque à la cellule bourgeoise et familiale, et se plaît à défoncer à mort chacune des valeurs de ces deux composantes en abordant des sujets pas politiquement correct pour ces milieux comme l'homosexualité, l'inceste, le sadomasochisme, etc... Le truc est un peu bancal des fois et à moins de se faire des guili-guili sous les aisselles ce n'est pas le gros délire niveau zygomatiques, et pourtant je ne sais pas si c'est le fait que le film contraste totalement avec un paysage cinématographique française trop paisible ou si c'est le fait que je suis un peu anti-bourgeois et très peu famille sur les bords mais j'ai trouvé la vision de ce film assez jouissive.
Ouch! Quelle claque! Le sexe est toujours omniprésent dans la filmographie d'Ozon, mais ici, les "dérangements" sexuels sont au centre même du film! Homosexualité peu accpetée, sado-masochisme caricatural, pratique sexuelle d'origine espagnole (vous voyez de quoi je parle?),etc... pour ne citer que cela, sont de mise. Tout cela au service d'un film politiquement incorrect, voire provocateur. Le film rejoint un peu la fin de "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" par ses situations un peu dérangeantes, car inhabituelles, mais drôles et tournant autour du sexe. Ce qu'on peut dire, c'est que la bourgeoisie s'en prend plein la face! Cette famille de bourges va s'enliser dans une situation pas possible à coup de suicides, révélations homosexuelles, etc... La réalisation est maîtrisée, bien qu'assez classique. Mais peu importe, c'est le jeu des acteurs qui compte. Car les personnages, malgré les choses immondes qu'ils peuvent se faire, sont attachants, tellement ils semblent paumés. Un film peu classique en gros.
Pour son premier long-métrage, François Ozon aborde déjà les thèmes qui lui sont chers et qui guideront toute sa carrière : la sexualité dans son ensemble et la famille. Le titre du film “Sitcom” est en quelque sorte également une référence à ses prochains longs-métrages : des films très dialogués et mis en scène dans un rythme enchanté et coloré. “Sitcom” nous invite dans l’intimité d’une famille bourgeoise, composée d’un mari amorphe, d’une mère obsédée par son âge, d’une fille artiste et d’un fils studieux. Chaque membre possède sa petite particularité qu’il exposera au fur et à mesure de cette comédie déjantée et sacrément osée. François Ozon bouscule les codes de la famille traditionnelle en abordant des sujets tabous ou à la limite de la moralité. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un des premiers films de François Ozon qui dénote avec ses oeuvres plus récentes ("Sous le sable", "Jeune et Jolie", "Grâce à Dieu"...), même si on retrouve certains thèmes chers au cinéma du cinéaste, c'est le ton qui surprend et qui fait de ce film un OVNI. Ozon questionne habilement les limites de l'acceptable en allant crescendo, mais aussi les limites de ce qui est montrable sur un écran de cinéma. Il questionne également les valeurs de ces familles bourgeoises, la place prise par l'inconscient, notamment chez un mari inexpressif, qui ne communique que par des proverbes ridicules. Ozon se joue également habilement du genre de la sitcom avec des décors acidulés, des séquences ubuesques et des artifices grossiers. Manquent plus que les rires pré-enregistrés, mais finalement, est-ce qu'ils s'y prêtent ? Malgré une fin déconcertante, Ozon signe un long métrage durablement marquant !
Plus déjanté tu meurs. Dans ce petit film sans prétention ni message, Ozon s'amuse à détruire le mythe de la petite famille peinarde à la Spielberg. L'un des thèmes récurent d'Ozon est de nous dire que toute le monde possède un jardin secret d'ordre sexuel, plus ou moins avouable, suivant la tolérance sociale, et qu'il suffit parfois d'un élément déclencheur… et c'est bien ce qui est montré sans aucun jugement, avec humour et décalage. C'est bien joué, et si la rigueur scénaristique n'est pas vraiment au rendez-vous c'est que l'intérêt du film est ailleurs.
Le premier long-métrage de François Ozon est particulièrement réussi et bien loin de son cinéma actuel (tout aussi bon). Entre son humour très noir et son cynisme terrifiant, Sitcom devient passionnant grâce à des acteurs formidables, une maîtrise totale de la mise en scène et une utilisation de lespace saisissante (le film est un quasi huis-clos). Sans doute à réserver à un public averti mais terriblement puissant et trash sans en avoir lair.
Evidemment, il faut un tant soi peu de second degré pour apprécier le film, pour ceux qui en manque tant pis, pour les autres c'est un vrai régal, entre homosexualité débridée, inceste mère-fils, sado-masochisme et autre tentative de suicide on se délecte de chaque minute de cette tranche de vie d'une famille completement à la ramasse et rien que pour les proverbes du paternel le film vaut le coup. "Papa est que tu me trouves belle" "Une vérité vaut mieux que deux mensonges, je ne te trouve pas belle du tout" un vrai régal je vous dis.
Le premier et le plus savoureux des Ozon. Déjanté, libre, chic et trash. Le film peut paraitre excessif, mais il n'en demeure pas moins un régal purement théâtral.
Ce film est une comédie noire, j'ai beaucoup ri, je me suis bien amusé de toutes les péripéties burlesques et perverses des personnages. Je ne trouve pas qu'on tombe dans le trash, et je dirais méme qu'on en vient a avoir de l'affection pour cette famille. Il faut voir ce film avec beaucoup de distance, ne rien prendre au sérieux!