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Dawasta
67 abonnés
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2,0
Publiée le 7 octobre 2014
Premier long métrage de F. Ozon qui pose les bases de ses futures obsessions récurrentes à savoir le sexe et ses déviances, l'homosexualité, la famille, la mort... Le réalisateur semble s'amuser à mettre en pièce cette famille bourgeoise et à piétiner ce qui reste de leur morale et de leurs principes. L'introduction est accrocheuse mais la suite de ce curieux mélange de drame et de comédie noire nous perd à trop vouloir essayer de choquer ou déranger. On finit par se lasser devant cette successions de scènes trash et complètement absurdes. (Pas terrible)
Du faux théâtre filmé, des personnages volontiers caricaturaux, dans des situations hautement improbables, mais qui en disent beaucoup sur les non dits des familles et l'absurdité de situations familiales habituelles. Ozon filme avec brio ce grand n'importe quoi, en rajoutant des couches supplémentaires au fur et à mesure. Un grand Ozon.
Pour un premier film, François Ozon signe un film complètement hors convention, où toutes les déviances sont présentes : de la zoophilie à l'inceste, en passant par le voyeurisme, le sado-masochisme et la perversité, Ozon ne nous épargne rien. Barje et original, ce scénario est néanmoins abracadabrantesque et on ne voit pas trop où Ozon veut en venir, même si à la fin tout devient évident. La présence du rat est intéressante, comme un intrus qui vient se greffer à la famille puis étendre son emprise sur elle-même, la manipulant ainsi à son gré. Mais il y a des incohérences et des facilités de mise en scène qui plombent un peu l'ambiance et c'est dommage : les acteurs ne sont pas toujours au meilleur de leurs forme, et la mise en scène pas assez enlevée. Un premier film osé, plein de bonnes idées, mais qui manque de forme.
Le postulat de départ de Sitcom est excellent. Mais avec 1h de plus, une réécriture plus approfondie et une grosse dose de perversité supplémentaire, ce film aurait fait l'effet d'une grosse bombe. Quitte à faire du n'importe quoi, autant assumer jusqu'au bout et pousser encore plus loin la débauche de cette famille bourgeoise. Il en résulte au final un film banal, avec un degré d'humour difficile à saisir et un Ozon appliqué qui fait le stricte minimum. Aussi vite regardé, aussi vite oublié.
françois ozon a commencé trés violement sa carriere ! l'humour est ici d'un gout trés douteux mais parfaitement assumé ! le jeux délibérement outrancié des acteurs opposé a la symbolique du rat met franchement mal a l'aise tant et si bien qu' au bout d' un moment je ne savait plus trop le genre de film que j'etais en train de regarder! Ozon est un cinéaste qui experimente qui ose ! ahaha!
Bof. C'est un film atypique, c'est sûr. Mais parfois, ça part dans le grand n'importe quoi, un immense délire dans lequel on ne rentre pas forcément. On se demande ce que certaines scènes font dans le film. Elles n'y ont a priori pas leur place. Sans être hermetique à l'expérimental, il faut reconnaître qu'ici Ozon ose trop. Le scénario est intéressant et inovant, sans être extraordinaire. Les acteurs, par contre, sont excellents. Par ailleurs, le film est techniquement irréprochable. Du pour et du contre, donc. Le film est tout de même regardable.
Avec Sitcom, Ozon nous offre un bijou d'humour noir, cynique, acerbe mais aussi caustique et grotesque. Il nous décrit une famille bourgeoise,qui peu à peu va se morceller aprés le suicide d'une des filles. En réalité, cette famille est une famille de dingue avec le pére et ses fameux proverbes, la mére coincée, le fils homosexuelle initié par le mari de la femme de ménage et le copain de la fille suicidaire en tenue SM. De plus, le rat est un motif qui jonche tout le film et ce n'est qu'à la fin qu'on découvre la terrible vérité. Du déjanté qui va de mal en pis et qui va les précipiter dans le chaos le plus total jusqu'a ce qu'il tue la bête à la fin. Une chose tout de même me gène ce sont les images avec la bête à la fin qui sont extremement mal faite et qui gache un peu la fin du film. D'ailleurs, la relation mére/fils est assez intéréssante comme ce qui est dit au psychanalyste. A retenir, l'excellente intérprétation de Evelyne Dandry, Marina De Van et Adrien de Van.
Je suis assez fan d'Ozon d'habitude mais là j'avoue être un peu passé à côté de ce film gratuitement provocant et parfois un peu trop barré. Heureusement que l'écriture d'Ozon a gagné en rigueur par la suite.
Il y a des films de François Ozon que j’adore (dans la maison, grâce à dieux, jeune et jolie...) et puis il y a les autres comme 8 femmes ou ce Sitcom son premier long. Alors oui la parodie des sitcom style Ab production de l’époque saute aux yeux, mais le trait est grossier, le ton libertaire est sur joué et puis surtout en adoptant le style visuel sitcom il en fait un film extrêmement laid à regarder. A l’image de ce qu’il parodie il tourne aussi rapidement en rond malgré sa faible durée. A souligner tout de même les prestations de Marina de Van et d’Evelyne Dandry qui jouent très bien le côté pastiche et qui font partie des rares satisfactions du film. Il y a quand même un ou deux passages amusant comme le coup de la corde de pendu mais pas de quoi sauver un film qui semble oublier de faire du cinéma.
D'accord, pour voir un tel film, il faut faire la démarche d'aller au cinéma et de rester jusqu'au bout... Mais là, j'ai une excuse, je suis tombé dessus sur Arte. Et je sais pas pourquoi mais j'ai été hypnotisé par ce truc et... j'ai été jusqu'au bout ! Et au final, que dire sinon que "Sitcom" trône au sommet de la pyramide de la connerie avec une majesté impressionnante. Je suis peut être un peu brutal (surtout pour ceux qui ont mis des étoiles) mais y a qu'à voir le scénario : une famille de dingues est perturbée par l'arrivée d'un rat qui finira par être bouffé par le père qui se transformera lui même en rat, et qui se fera tué par sa fille handicapée sociopathe et sa femme (qui avant avait couché avec son propre fils pour le "soigner" de son homosexualité !!!). Et je passerais rapidement sur les scènes "grandioses" comme celle de la piscine, celle du bain de la fille ou celle de la cravate de notaire. Voilà, je crois qui a pas grand chose à rajouter sinon qu'il y pas tromperie sur la marchandise et que ceux qui veulent vraiment voir le film, malgré ce pitch, ont de grandes chances d'accrocher. Pour ma part, disons que j'ai pas compris la subtilité du propos... En tout cas, "Sitcom" restera comme le pire film que j'ai vu (avec "Anatomie de l'enfer" quand même)
Sitcom est le premier long métrage de François Ozon. Si l'entrée en matière est géniale, la suite vire rapidement au grand n'importe quoi, faute à un scénario cultivant l'intrigue creuse. A force d'assister à du trasch, le spectateur n'y croit plus vraiment et finit par se lasser de cette méchante comédie ( mais pas si méchante que ça finalement. La preuve : tout s'arrange au final...). François Ozon semble avoir voulu rassembler tous les clichés de la sexualité et ses dérives : une mère incestueuse, une fille sadomasochiste et son esclave de copain, un fils homo émancipé et une bonne lesbienne... Ah oui, j'oubliais : le père a acheté un rat, élément déclencheur de cette débandade déconcertante. Le gros problème, c'est que le film se limite à cette galerie de clichés, le réalisateur n'approfondit pas son sujet, comme en témoigne l'absence relative de péripéties. Autre problème : la mise en scène fait indubitablement penser à du théâtre filmé. Finalement, ce film porte bien son nom : aussi superficiel qu'un sitcom, il se laisse voir et entendre, sans plus. Plus trasch, tu meurs ? A revoir...
Malgré des moyens conséquents et des acteurs inspirés, cette pseudo-comédie sombre dans la grivoiserie gratuite et le mauvais goût. Faute de consistance et de réflexion,cet opus devient vite un ramassis de dialogues pourris et de scènes absurdes. Une exception culturelle à la française qui réduit le cinéma hexagonale à l'ombre de lui même; le summum du mauvais goût.
Sans doute l'un des films français les plus déviants, Ozon n'y va certes pas avec le dos de la cuillère (suicide, inceste, homosexualité, SM et j'en passe). Cependant, l'exercice est malheureusement bien vain. On regarde tout cela défiler avec ennui sans jamais éprouver l'inconfort voulu (sans doute) par son auteur. Il ne s'agit pas d'accumuler les idées graveleuses pour choquer le chaland. Encore faut-il que tout cela ressemble à quelque chose, et on a bien du mal à savoir à quoi ressemble ce Sitcom. Bref, mon encéphalogramme et mon cardiogramme sont restés bien plats là où j'aurais aimé y éprouver un frisson de malaise malsain.