Le film qui a été sélectionné par le Festival International du film de Toronto, le Festival du Film Britannique de Dinard et le Festival International du Film de Femmes de Créteil a reçu le Léopard d'or du Festival international du Film de Locarno.
Une chinoise à été découvert par le distributeur Les Films du Paradoxe pendant le Festival du Film Britannique de Dinard.
L'équipe du film avait prévu d'utiliser une chanson de PJ Harvey ("Desperate Kingdom of Love") pour la fin du film mais la chanteuse ayant écrit ce morceau pour son amant et ne voulant pas qu'il soit diffusé à l'écran, leur a parlé de John Parrish, son compositeur. La réalisatrice ayant adoré son style, elle a utilisé plusieurs de ses chansons pour la bande originale du film.
Pour la réalisatrice, le personnage de Li Mei n'est pas sans rappeler le héros de La Nausée, le roman de Jean-Paul Sartre, qui erre dans son village et observe tel un étranger les gens attablés au restaurant, toutes ces personnes qui ont l'air si bien dans leur vie. Elle les considère tous les deux comme des personnages à l'identité nue.
Xiaolu Guo a été dans la même classe de l'école de cinéma de Pékin que Jia Zhang Ke. Ils se sont côtoyés pendant plusieurs années et sont restés très proches même si le cinéma de Jia Zhang Ke traite davantage de l'identité chinoise que celui de Xiaolu Guo.
Pour son film que l'on peut qualifier "d'existentiel", la réalisatrice s'est inspirée du film Vivre sa vie de Jean-Luc Godard, que l'on peut voir aussi comme "une suite d'accidents existentiels dans la vie d'une femme".
Une Chinoise est inspiré des expériences de la réalisatrice même si elle a essayé, malgré tout, de prendre de la distance avec son personnage.
Par son film, le réalisateur a voulu évoquer la jeunesse chinoise d'aujourd'hui car il estime que les chinois nés après 1980 forment une population à part qui ignore tout de la révolution culturelle et ne s'y intéresse pas.