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    La Bella Gente, les gens biens
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    NammJones
    NammJones

    112 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Un drame plutôt moyen qui manque cruellement d'une histoire plus profonde, plus intéressante et surtout plus crédible.
    Malgre une belle prestation de la jeune Victoria, on ressent peu d'émotions, bonnes ou mauvaises.
    Au final, on perd 2h pour une histoire assez plate, sans rebondissements et sans grand intérêt.
    DavY Croquette
    DavY Croquette

    52 abonnés 1 192 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2023
    J'ai commencé à regarder le film en vf... Autant dire, c'est horrible !! On dirait les voix d'un vieux film x des années 80, il manque même les bruitages... Bref je suis passé en VO et là, ce n'est plus du tout le même film ! Les acteurs sont bon et l'histoire bien que simple est un moment de vie du famille bourgeoise qui veux faire une bonne action. Le tout est pas mal, on ne s'ennuie pas. Mais je m'attendais a plus de tragédie.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2011
    Très bon acteurs, pour une histoire terriblement humaine. Une belle mise en scène et réalisation. On passe un bon moment, bon film Italien.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Pourquoi ? C'est la question qui revient sans cesse dans le film. Pourquoi une cinquantenaire qui s'en va passer des vacances paisibles à la campagne avec son époux héberge chez elle une jeune prostituée ukrainienne aperçue sur le bord de la route ? Est-ce la conséquence d'une réelle empathie, d'une conviction humaniste inébranlable ? Ou bien est-ce juste un feu de pailles, une fausse bonne conscience que l'on s'octroie comme un titre que l'on ne mérite pas ? Si la réponse paraît évidente dans la première demi-heure, cela devient nettement plus flou dans le dernier tiers. Le film mutant presque de conte de Cendrillon en thriller tragique.

    Les gens bien – de son titre français (le titre italien pouvant prêter à confusion) – c'est un regard à la loupe sur un couple bourgeois et ses états d'âmes. On les voit lutter avec leurs propres consciences pour ce qu'ils considèrent nécessaire ou louable. Ces gens là nous paraissent sympathiques, il y a la femme pleine de tendresse qui défend des causes justes, et le mari compréhensif qui la soutient dans ses décisions. Quand on voit le contraste avec leurs voisins, entre un gros porc avide de sexe et d'argent et une grosse pétasse médisante, on se dit que ces gens là sont peut-être parmi les rares à avoir aussi bien du fric qu'une humanité. Bref, des gens bien...

    Mademoiselle la pute, Nadja pour les intimes, en a bien conscience et après quelques réticences elle accepte de saisir cette chance qui lui est offerte. C'est un rêve qui devient réalité : fini les mini-jupes, les lèvres pulpeuses et les bites dans le cul à l'arrière d'une camionnette. Nadja se redécouvre et nous la redécouvrons aussi, une fille mignonne, innocente, timide, qui aime lire des poèmes et écouter les vieilles histoires de ses hôtes. L'humeur est au beau fixe, les sourires bienveillants, l'avenir radieux. Mais quand Giulio, le fils du couple, débarque avec à ses bras cette pouffe bcbg, tout bascule. Si le spectateur est depuis longtemps tombé amoureux de Nadja et que cela ne dérange personne, que le fils en fasse de même, c'est déjà une autre histoire. La blonde bcbg le remarque tout de suite et il ne suffit pas de plus d'une crise de jalousie pour que le couple soit en péril. Ça tombe bien pour Nadja qui semble voir en Giulio le prince charmant, l'Apollon qui peut la sortir de la misère humaine. Une nuit passe et la blonde n'est plus là : la place est libre.

    Le film se transforme alors en ballade romantique, en journées à deux, où l'italien et l'ukrainienne partage des moments privilégiés : baignades sous le coucher du soleil, baisers timides, déclarations gênées. Mais curieusement, pour la mère, cela ne passe pas. Pourquoi elle qui détestait la blonde et adorait Nadja n'accepte pas cette nouvelle situation ? Peut-être parce qu'elle ne voit encore en Nadja qu'une pute, comme si elle l'accueillait dans son monde en voulant lui faire garder à l'esprit qu'elle n'en fait pas partie. Et des détails jusqu'alors ignorés deviennent des fardeaux, presque des menaces. Nadja qui est complice avec son mari, ça ne passe plus, Nadja qui se fascine devant les joyaux de la maison, ça ne passe plus, Nadja en tant que femme épanouie, ça ne passe pas. Elle ne l'intéresse qu'en tant que pauvre prostituée, qu'on peut aider mais qu'on ne peut pas aimer. En définitive, Nadja c'est un objet d'auto-satisfaction qu'elle exhibe aux côtés des autres babioles inutiles de sa maison. La paranoïa finit par prendre le dessus et les quiproquos s'enchaînent jusqu'à ce que l'on se débarrasse de Nadja comme l'on se débarrasserait d'un chien galeux. Le fils retourne avec la blonde, et le couple peut alors rentrer chez soi, soulagé et satisfait, convaincu d'être un modèle de perfection. La porte se referme devant le spectateur, et toute l'empathie générée au début du film disparaît pour laisser place à une forme de dégoût. Si Nadja n'est plus la bienvenue dans la maison, nous non plus.

    Pourquoi ? Pourquoi je ne mets que sept a un film qui, visiblement, m'a autant touché et ému ? La réponse est simple, si j'ai adoré la réalisation, le jeu d'acteurs et la chute, je regrette aussi qu'il n'y ait pas eu une fin plus poignante. J'aurais aimé un retour complet au point zéro, avec Nadja à quatre pattes dans le garage du voisin par exemple (une scène semblait nous y diriger). J'aurais aimé voir ce retour à la normale, ce retour dans le monde des vivants, plutôt que de le suggérer ; et ce n'est pas dû à un désir malsain, mais juste à l'envie d'aller jusqu'au bout du bout, jusqu'à la dénonciation autant abstraite que concrète : celle de la chaise vide qui ne le reste qu'un instant, celle de la maison ouverte qui se referme aussitôt.
    PIERRE-QUI-ROULE
    PIERRE-QUI-ROULE

    67 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2011
    L'affiche et le thème font attendre un film malsain.

    Mais, la malfaçon arrive d'où on attend pas.

    Les dialogues sont très biens écrits. Me rappelait un peu Othello, bien que ce n'est pas le même thème. Ce sont des phrases courtes mais très dévastatrices.

    Victoria Larchenko intreprète son rôle très finement passant d'un registre à l'autre avec beaucoup de talents au point certains scènes peuvent apporter des larmes aux yeux.


    Un très bon film.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2014
    Alfredo et Susanna sont de magnifiques "bobos" romains quinquagénaires qui ont pour habitude de se ressourcer dans leur maison de campagne du Latium, près de Viterbe (pour la piscine, c'est chez les voisins milanais, elle aristocrate et lui important homme d'affaires, qui vont en vacances avec leur domestique philippin). Susanna que son activité de psychologue dans une association de la capitale fait côtoyer des femmes abusées en tout genre n'écoute cet été - là que sa conscience pour ramener des travaux pratiques dans sa thébaïde, histoire de pimenter un peu sa villégiature : elle recueille une très jeune prostituée ukrainienne, Tanya, après l'avoir surprise avec horreur corrigée par son souteneur sur le bord de la route où elle attend ses pratiques. D'abord rétive, la jeune femme se prend vite à croire qu'elle a trouvé une famille, et même l'amour, quand Giulio rejoint ses parents. Mais c'est précisément là que les choses vont se gâter : le fils de la maison s'amuse d'elle et la mère aux idées larges soudain la remercie, craignant sans doute que le père ne veuille bientôt goûter lui aussi de ce joli fruit défendu. Le réalisateur abandonne Tanya sur le quai de gare où Alfredo l'a laissée, lestée d'une vague recommandation pour un foyer et de quelques billets de 100 euros. Fin ouverte donc sur un avenir incertain : retour au trottoir (la jeune femme se refait avec soin une bouche rouge sang, exact pendant de la scène où, arrivant chez ses bienfaiteurs, les lourdes couleurs de son maquillage de 'travail" se dissolvaient dans un bain purificateur), ou....? Cette variation estivale pour bobos ("La Bella Gente") et pute est menée avec la précision et la cruauté d'un entomologiste, affairé à l'étude des effets ravageurs de l'immersion de l'une dans l'univers des autres. L'étude de moeurs est réjouissante et on la déguste avec d'autant plus de plaisir que la partition est fort bien défendue, en particulier par Monica Guerritore, parfaite en grande bourgeoise dévorée de compassion et de grands idéaux, mais rattrapée par la jalousie petite-bourgeoise, et la mesquinerie ordinaire.
    lugini
    lugini

    18 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Excellente interprêtation, notamment de Victoria qui exprime simplement par son regard, ses sentiments. Film magistral qui montre les limites de la générosité, à partir du moment où elle reste extérieure.
    xavierch
    xavierch

    48 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Un film intéressant sur des gens qui croient, parce qu'ils ont de l'argent, qu'ils peuvent révolutionner le monde. Ce regard est juste et montre qu'il n'est pas si facile d'agir avec intelligence. Dommage que le film est un peu de mal à démarrer, mais celui-ci reste correct jusqu'à la fin.
    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2011
    film alternent le bon et le moins bon. un peu facile , on voit tout les coups venir.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Les gens biens : un couple de quinquas ayant réussi dans la vie mais avec quelques velléités humanistes. Leur dévolu se porte sur une jeune ukrainienne contrainte à faire le tapin pour un mac’ violent… Et tout çà sur la route qui mène à leur belle résidence secondaire avec piscine. Jusqu’où peut aller la solidarité chez ces bobos au grand cœur ? Ils ne restent pas insensible à cette misère humaine et décide de lui venir en aide. Ils la soustraient à son mac’, la logent, la nourrissent, prennent soin d’elle, lui promettent de l’héberger de retour à Milan et de tout faire pour qu’elle obtienne ses papiers. Elle devient la fille qu’ils n’ont jamais eue. Le fils, aussi bobo qu’eux, arrive avec sa jeune compagne ; pas bobo pour un sou, elle assume le premier bo de bourgeois mais c’est tout. Elle exaspère même sa si humaniste belle mère. Mais dans ce huis clos sous le soleil, le fils s’éprend de la jeune fille. Bon, là, l’ukrainienne redevient une pute aux yeux de tous et la belle fille, pourtant peu sympathique envers ses beaux parents redevient un bon parti…
    Ce film traite de la complexité de la nature humaine et des limites de chacun à la compassion. Le cynisme de l’être humain saute aux yeux. Bilan final : pas d’issue ; victime de son proxénète, la jeune ukrainienne sera sacrifié sur l’autel de l’unité familial et de la tranquillité de chacun. Anne Le Ny traitait, mais de manière plus légère, la même thématique dans « Les invités de mon père ». Ici, en moins, la qualité de la mise en scène très faible ; mais en plus, une pointe d’exubérance transalpine très agréable.
    Bon film italien à voir… mais en VO… la gestuelle des ritals est peu compatible avec la langue française
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    Alfredo et Susanna sont heureux. Leur vision du monde est libérale, comme leurs métiers. Ils sont aisés, mais pas trop. Bourgeois, mais sans oeillères. Du moins en apparence. Révoltée par le traitement que subit une très jeune prostituée, Susanna décide de la "kidnapper" et de lui offrir un toit, au moins pour un temps. Appelez cela comme voulez, c'est un geste qui correspond aux convictions du couple. La bella gente, oui, ce sont des gens bien, qui veulent aider leur prochain et faire quelque chose d'utile. Quelle illusion ! Patiemment, sans esbroufe, avec une simplicité rafraichissante, le réalisateur, Ivano de Matteo, démonte la mécanique de la bonne conscience et de l'altruisme désintéressé. Et fait remonter à la surface, au fur et à mesure de l'intégration de la jeune femme, des instincts basiques comme la jalousie, la paranoïa ou la crainte de voir ses certitudes se fissurer. Une pute dans un foyer, c'est forcément une bombe à retardement, pense Susanna, dont la si belle générosité pourrait bien dissimuler la peur de vieillir et de voir sa vie confortable ébranlée. Lâcheté des hommes, hostilité des femmes entre elles, La bella gente est d'une amertume profonde concernant notre pauvre condition humaine et nos préjugés sociaux. Le tout, dans un récit prévisible, certes, mais jamais démonstratif ni moralisateur. Un film bello !
    Pascal I
    Pascal I

    774 abonnés 4 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2012
    Quand l'empathie devient un altruisme trop lourd à "gérer" pour des gens qui se disent bien ! Une belle claque pour cette "fable" dramatique intemporelle et peignant tellement bien notre société. L'histoire ne se raconte pas, simplement voir le film. Nous avons la plupart des attitudes (sans aucun clichés Ouf !) face au désœuvrement et à la main tendue. Mais cette main qui peut aussi se refermer, éloigner non pas les illusions (sic) mais la soi-disante bonté du coeur pour faire bonne figure, s’octroyer les regards d'admiration, soulager sa conscience. Un thème subtilement traité du "comme si rien ne s'était passé" tonitruant, aux situations et dialogues très justes, la bienveillance jetable, le "j'ai essayé" sans apporter la réponse du pourquoi de l'échec, on fait comme si ... Un drame sur fond de bouffée de tendresse, compassion et d'absurdité. On "rêve" comme notre Nadja (d'une beauté sidérante) que les engagements soient respecter, de plus, sans rien avoir demandé. Un tableau de ces gens qui pensent "devoir" faire le bien tant que cela n'empiète pas trop leur nombrilisme. Un drame impressionnant (mais trop court). 4.5/5 frise la perfection ! A voir impérativement !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2011
    Excellant scénario joué par des acteurs épatants. Des petites facilités au niveau de 2 ou 3 plans un peu facile mais à voir "les gens biens" ??????.........
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2011
    "La bella gente" est un film intelligent et bien plus sombre que peut le faire penser le décor de rêve et le temps ensoleillé, qui vire d'ailleurs à l'orage dans la dernière scène. Rien de surprenant pourtant : on sait très bien que derrière la volonté d'aider les autres se cache toujours un petit peu d'orgueil, et que si cela finit par contrecarrer ses propres intérêts, on abandonne rapidement ses bonnes intentions. Faire un film là-dessus, ça aurait pu faire quelque chose de cynique, mais le film d'Ivano de Matteo aborde le sujet de façon très délicate, qui, bien que le thème ne soit pas vraiment le même, peut faire penser au dernier film de Mike Leigh, "Another Year". La prestation de Monica Guerritore, en femme ouverte et généreuse finissant par renier ses convictions pour défendre ses propres intérêts, est magistrale.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Il est difficile de beaucoup parler d'un film dont ni l'ambiance ni le scénario ne sont originaux. Mais ce qui fait de La bella gente le roi des films psychologiques, c'est l'énergie qu'il arrive à tirer d'une subtilité magnifique. Les relations entre les protagonistes sont sales, odieuses, et pourtant l'histoire n'est pas tâchée par ce léger noircissement théâtral qui caractérise généralement les drames occidentaux de nos jours (sans parler des drames à l'américaine qui, eux, romancent tout). Ultra-réaliste, il fait passer un moment qu'on rechigne à qualifier de "bon". C'est pourtant le cas. Car derrière l'intrigue désastreuse que rien ne modère, on a toujours un aperçu sur l'harmonie d'un couple et sur un optimisme discret qui n'est réellement exprimé qu'à la toute fin. Bellissimo.
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