Derniers Avis sur Spy Kids 4: All the Time in the World

« Wow, je me sens si imbécile. »

Amoureux des films de série B, voire Z, qu’il a essayé d’élever au rang d’art, Robert Rodriguez s’attaque naturellement à toute nouvelle technologie stupide, inutile et mal foutue, comme la 3D dans l’épisode 3 et la 4D dans cet épisode 4. La 4ème dimension s’avérant être en l’occurrence un odorama avec carte à gratter, ce qui explique les nombreuses références aux odeurs dans ce film, prétexte à pas mal d’insertions pipi-caca-vomi tout au long de la narration.

Ceci étant posé, qu’en est-il du film lui-même en tant qu’oeuvre ? Las. l’ensemble ne vole pas plus haut que l’humour prout décrit ci-avant.

On pourrait pourtant penser à un scénario intelligent, un méchant qui tente de punir les personnes humaines parce qu’elles perdent leur temps. L’idée est plaisante. Un nouveau couple d’adultes remplaçant celui formé par Ingrid et Gregorio Cortez… 8 ans après le dernier épisode, pourquoi pas. Une sorte de reboot pour introduire de nouveaux spy kids, les précédents étant eux-mêmes devenus adultes, soit.

Au niveau de l’interprétation, les deux enfants (Rowan Blanchard et Mason Cook) s’en sortent moyennement mais les adultes en font de nouveau des caisses pour jouer faux, ce qui est assez horripilant et franchement insultant pour les spectateurs de moins de 12 ans : ils n’ont pas besoin d’une représentation ridicule et grotesque de la réalité, à moins de les prendre pour des demi-débiles.

Les dialogues ? D’une indigence et d’une prévisibilité totales. La palme revenant au chien qui parle, un summum de degré zéro répétitif et agaçant, agrémenté d’une animation ratée.

Les effets spéciaux, justement... malgré le boost technologique, c’est toujours aussi mal foutu. Là encore, on finit par se demander si l’intention de Rodriguez n’est pas de vexer son public cible. Et c’est bien là que se situe le principal problème du réalisateur : quand il a une bonne idée, il faut impérativement qu’il la saborde en voulant l’adapter à un public de plus en plus large. La trilogie mexicaine a connu le même souci, avec un excellent Mariachi, un Desperado moyen et un Desperado 2 mauvais. La série Spy Kids se paie ainsi le luxe d’un quatrième opus, histoire de creuser encore un peu plus après avoir touché le fond. Peut-être Rodriguez espère-t-il un jour trouver du pétrole ?

Quant à la présence de Jessica Alba, on peut se demander ce qui pousse Rodriguez à engager ainsi de manière récurrente des bombasses latinas pour ses films, sans doute la revanche sexiste et compensatoire d’un adolescent boutonneux feuilletant un magazine avec les pages qui collent. Jessica Alba doit alors sa présence au casting en raison de la préménopause de Salma Hayek. Ce qui pose malgré tout un souci (en tenues de cuir moulantes) quand on s’adresse à un public prépubère.

Je me demande au final combien d’écoles on peut construire avec 27 millions de dollars (budget de ce film), histoire d’offrir aux enfants autre chose que ce genre d’incommensurable daube malaisante et malsaine...

la bande annonce est déjà foiré, IL N Y A MEME PAS LES BRUITAGES !!! incroyable cette incompétence. le film est doté de nouveaux enfants avec de nouveau acteur ainci que de nouveau acteur pour jouer les parents en vrai c'est surement du au enfants acteurs qui ont reffusé de participer a une ènième daube et les acteurs jouant les parents en ont eux aussi eu trop marre, l'espionne qui joue sont rôle enceinte en pleine scène d'action ET se met a blaguer sur sa grossesse comme une blague a carambar.......là c'est a un niveau de débilité qui décroche la palme d'or j'ai vite laissé tomber tellement c'est NUL NUL aaaaaaa......

Un soft reboot qui se veut plus sérieux dans sa façon de présenter la nouvelle génération d'enfants espions, mais toujours aussi grand-guignolesque dans son scénario. Le nouveau duo composé de Rowan Blanchard et Mason Cook est beaucoup moins attachant que l'ancien, d'ailleurs Daryl Sabara et Alexa Vega (totalement méconnaissable) est présent pour le côté nostalgique. Comme c'est souvent le cas le quatrième opus d'une franchise n'a plus le charme d’antan et déçois, c'est ici le cas.

Je n'ai découvert que très récemment que ce film existait, je pensais qu'après l'échec du troisième il serait impossible pour Bob Rodriguez de produire un quatrième opus de cette "piètre" saga. Et on comprend que la promotion n'ait pas été folle, étant donné que le duo de "Spy kids" original n'est ici qu'en support et dans des rôles vraiment peu intéressants. On nous introduit du coup à un nouveau duo d'enfants qui ne sont rien de moins qu'un copier-coller, aussi bien physiquement que dans leur caractère, certainement dans l'objectif original de lancer une nouvelle trilogie (sic). Et pour les accompagner, Jessica Alba dans le rôle de la tante (qui n'avait jamais été introduite dans les épisodes précédents, au contraire de Machete par exemple). Si ce quatrième épisode a les mêmes défauts que ses précédents (un scénario très enfantin, des effets spéciaux d'un autre siècle), on y cherche toujours des qualités. Et à ce rayon là, je ne sais même pas quoi dire... Ok, c'est pour les enfants (encore qu'ils n'en verront certainement jamais la couleur), mais c'est tellement creux et les seules leçons positives sont les mêmes que dans les trois premiers. Je ne comprends pas pourquoi Rodriguez s'acharne à continuer la saga lui-même, mais bon là je pense que le dernier clou a été enfoncé dans le cercueil.

Tout le monde ne sait pas qu'il y a quatre Spy Kids; on s'arrête la plupart du temps au troisième, le laideron de 3D douteuse, surement l'opus le plus culte de la saga (pour de bonnes et de mauvaises raisons). S'il est souvent oublié, ce n'est pas pour rien; quand on voit les égarements de Rodriguez, qui s'est vu sombrer dans un bordel d'imagination à mesure qu'il nous pondait de nouveaux opus, logique que le moins rentable de la série, et le plus tardif n'ait pas fait grand bruit.

C'est au final au moins aussi mauvais que le troisième épisode, si ce n'est encore plus nanardesque; nous y viendrons, mais la gestion de la métaphore filée sur le temps est proprement grotesque. Dès l'introduction, c'est un malaise intense qui s'offre à nous : entre des acteurs à la ramasse, une mise en scène qui n'a plus de sens et la modification de voix d'un méchant uniquement faîte pour le rendre plus cartoon, on finit la main sur le visage, frustré, abasourdi par tant de laideur et de bêtise.

Bien entendu, All the Time in the World s'enfonce toujours plus dans sa merde : ce qu'il prend pour une offre d'imagination et de rêverie n'est en fait qu'un bordel infâme, visuellement douteux, mal écrit, mal géré et peu cohérent avec un univers comique déjà casse-gueule; l'organisation des OSS qui ne contrôle pas psychologiquement ses candidats aurait pu nous éviter l'arrivée du nouveau méchant, maître du temps, dont la découverte finale ne tenait qu'à un regard sur son passé, pour comprendre ses motivations, tenter de le rendre un peu moins manichéen et le démasquer en 5 minutes de film.

Surtout, on n'aurait pas eu droit à ses insupportables tirades sur le temps; quand Rodriguez tente d'être un grand dramaturge, c'est aussi comique qu'attristant. On le voit qui se débat dans la mélasse de ses dialogues peu inspirés, navrants de naïveté, insipides et portés par des répliques toutes faîtes toujours plus stéréotypées, quand les gosses ne décident pas de les clamer sourire colgate aux lèvres, regard caméra et clin d'oeil furtif (on a échappé de peu à la pub de Yaourt américain; heureusement ne font-il pas vraiment de clin d'oeil).

Deux acteurs qui, censés reprendre le flambeau des deux symboles d'une génération en quête d'idoles de son âge, réussissent le terrible exploit d'encore plus mal jouer que les originaux, qui quand on les recroise au détour de quelque caméo, prouvent qu'on peut vieillir sans avoir plus de talent, et devenir has been à moins de trente ans. Et donc, après avoir fait rire pendant de longues séquences, Spy Kids : All the Time in the World refoule la nostalgie mal placée, et rentre dans une logique profondément pathétique (dans le sens attristant).

Complètement dépassé par les nouvelles productions Disney/Pixar/Dreamworks/... qui font bien mieux en animation et avec une meilleure imagination (surtout condensée et mieux dirigée), il tente de réunir ce qui faisait le succès des premiers pour garder leur patte, en y ajoutant de nouveaux éléments, de nouveaux codes et rafraîchir, du moins l'espérait-il, une saga en perte de vitesse. Cette passation de pouvoir entre les jeunes et les anciens en atteste et dévoile aussi ce qui n'y va pas : à trop vouloir en faire, on tombe dans le peu sincère, dans un faux spectaculaire mal géré, mal dosé.

Le problème venant ici de l'humour, le surplus que Rodriguez a tenté d'amener ne fait que le rendre plus nanardesque, ridicule, sans qu'on ne puisse jamais ni prendre au sérieux son travail, ni trouver de véritable qualité à son film (parce que refaire Home Alone en mode Fils du Mask pendant vingt bonnes minutes, c'est assez insupportable et c'est la preuve d'une paresse scénaristique imblairable).

On en sort interloqué, un peu perdu, je vous avoue; voir un chien parler (avec un regard de psychopathe), s'apercevoir que les méchants sont les clones d'une même personne (même celui avec sa voix aigüe) et que leur arc se boucle sur une morale affligeante (laissons le temps au temps, aimons notre famille) alors que leur dirigeant se baladait avec un masque d'horloge sur la gueule (un masque que t'achèterai à la foire/fouille pour Halloween); se rendre compte aussi que Jessica Alba n'est décidément pas bonne pour jouer dans tous les Rodriguez, et que c'est le grotesque Joel McHale qui remplace le charismatique Antonio Banderas, tout cela a quelque chose de profondément traumatisant.

Comprenez la douleur que j'ai ressentie au visionnage, et ne vous l'infligez pas, s'il vous plaît. C'est laid, mauvais, certes drôle en tant que nanar, mais attristant si l'on s'intéresse aussi au fond. La fin d'une époque? D'un côté, c'est une bonne chose de faîte.

En fait, contrairement aux idées exprimées sur Allociné, je trouve ce film pas mal du tout, inventif, tendre, parfois drôle ou triste. Bref, une belle histoire pour les jeunes.

Robert Rodriguez s'est lancé dans une drôle de série avec Spy Kid, une série où des enfants sont des agents secrets multipliant les gadgets et clairement installee dans un univers SF avec de très nombreux effets spéciaux hélas souvent ratés car trop cheap. Série clairement formatée pour un public d'enfants avec à chaque opus des stars de prestige au générique . Ce numéro 4 n'est ni meilleur ni pire que les précédents et il faudrait vraiment des enfants pour noter et donner leur avis car le compte n'y est pas pour un adulte. Jessica Alba est très à l'aise dans ce film à visée familial même si ce n'est pas dans ce registre et dans ce film qu'elle rehausse sa réputation d'actrice et fournit une performance de haut vol. Au final je ne suis pas emballé mais j'imagine que de jeunes enfants peuvent trouver leur bonheur avec de l'action, des gadgets, de l'humour de récréation parfois limite pipi caca et un certain soin apporté à l'ensemble. Une série courageuse et originale qui a su trouver sa place et son public.

L'épisode de trop. Regardant le premier opus de la saga en boucle lorsque j'étais petite, il m'en était resté un souvenir certes brouillon mais bon enfant, et la saga n'est pas allée en s'arrangeant malheureusement. Ici, on trouve le paroxysme de la stupidité car les trois quarts des blagues sont des pets (le film est à l'origine diffusé en "Aroma-scope", donc vous devriez à ces moments-là sentir des odeurs de pets... charmant et très intelligent...) et aussi des effets spéciaux ratés (les décors sont écœurants, la bouche du chien qui parle également, et ne parlons pas de sa séquence "mode combat" qui est digne d'une série Z et j'en passe...). Un film qui se veut soi-disant révolutionnaire avec son procédé des odeurs, mais cela existe depuis plus de quarante ans avec "l'Odorama" (des petites plaquettes à gratter et à sentir en même temps que le film), certes plus rustique mais le résultat est le même... Pas de nouveauté, donc sur le plan technologique. Le dégoût du spectateur enfant qui avait connu le premier opus est de revoir ses héros revenir avec une dizaine d'années en plus, rides et boutons ajoutés. Ils sont à la limite du méconnaissable et sont maintenant tout rouillés...Casser des mythes d'enfants ne devrait pas être permis, ou alors les mettre plus en valeur que ces ados boutonneux. Les nouveaux espions en herbe n'apportent rien, et le garçon sera bien meilleur au début du film "Lone Ranger" dans lequel sa petite bouille trouvera une place adéquate. Que de pets et d'effets spéciaux ratés pour un public lassé de voir des films bâclés... Abrutissant.

"Spy kids 4" est un film amusant, certes destiné à un public jeune mais qui s'assume complètement avec quelques belles trouvailles!

Donnez moi un sac pour vomir de cette nullité hors concourt. Les 3 premiers ont bercés mon enfance et ce quatrième est une "diarrhée vivante" comme dit florian b. ! Que dire de plus ? c'est pitoyable : effets spéciaux des années 50, musique ringarde, persos principaux présents que 3 minutes, acteurs pourris et dialogues à la Steven Seagal.

Mais quelle daube !! Enfin je l'ai dit ! Les acteurs jouent comme des godemichets, le scénario simpliste (un gars qui veut juste devenir le maitre du monde), les décors trèèès originaux. De plus le résumé n'a rien a voir : Carmen et juni n'apparaissent meme pas 10 minutes à l'écran et a la place on suis les "aventures" de miss et mister Bols tête a claques et leur bébé bol tete a claque, bref ce film c'est rien qu'un concentré de n'importe quoi. A fuir !!

J'espérais une amélioration après trois films ratés mais ce film ne vaut pas mieux que les trois précédents. Un scénario qui aurait pu être pas mal mais pas suffisant. Le casting est plus mauvais que le précédent, surtout qu'on voit les deux enfants des trois précédents à l'age adulte qui ne sont pas les principaux personnages. C'est dommage pour Jessica Alba qui est mal utilisée. Dès le début, on sent que le film sera nul quand on voit Jessica Alba qui poursuit un gangster en étant enceinte. On reprends un début avec des enfants pas mieux que les précédents surtout qu'on peut deviner la fin que toute la famille se relève espions. Ce film est bourré d'effets spéciaux ratés dont par exemple le chien en mode combat. Ce film reprends l'esprit du premier quand on voit les enfants qui deviennent des espions avec leurs gadgets et c'est très décevant. Des costumes pas mal. Des décors simples. Un film qui plaira certainement aux enfants pas forcément les adultes.

Rodriguez nous sort là un quatrième volet pas forcement indispensable mais qui ne fait pas de mal, il est sympathique et fun, on est loin des premiers mais je ne l'ai pas détesté, j'ai passé un très bon moment !

On pensait la franchise Spy Kids morte après le troisième épisode, absolument abject, visuellement comme narrativement. Evidemment, on s’est trompé car 8 ans plus tard, un 4e épisode sortit (mais pas en France).

Spy Kids 4 : All the Time in the World est un film sur le temps, et si on ne l’a pas compris dès le titre, Robert Rodriguez fait en sorte qu’on le comprenne très vite : en effet, dans la première scène familiale, on recense près de quinze jeux de mots comprenant le mot ”time”. Non seulement c’est abrutissant, mais ça explose complètement le travail de la scène d’ouverture plutôt réussie. C’est d’ailleurs la seule chose réussie du film, et c’est déjà ça. Spy Kids 4D ne respecte absolument pas les bases de la série (plus aucun personnage secondaire présent), n’essaie même pas de toucher les parents et se construit autour d’un procédé foireux qui ne marche qu’au cinéma (l’Aroma-Vision). Pour couronner le tout, le suspense est lamentable et on a deviné après quelques secondes qui est le vrai méchant du film. Pénible, surtout quand le film est trop long d’au moins 15 minutes.

Spy Kids 4 : All the Time in the World est supérieur au 3e opus, mais très loin d’être un bon film. Cependant, il ne semble pas être le point final d’une saga agonisante.

coool moins bien que le deux. il ressemble un peu au premier