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    Vampires
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    Simon1310
    Simon1310

    151 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2010
    Premier film de vampires de John Carpenter, se passant au soleil et non plus dans l'ombre d'une banlieue américaine ou dans les ténébres d'un château des Carpates, celui apporte une ambiance à la fois original et inquiétante en mélangeant le thème du vampire avec l'univers du western.Malgré que cela se passe en place en plein jour, on sent une tension dans les scènes de chasses au vampires qui ne sont plus des bellâtres qui scintillent comme une morue un jour de canicule mais de vrais êtres malfaisants assoiffés de sang et dépourvu d'humanité. D'ailleurs le héros du film, Jack Crow fera une petite mise au point concernant la définition des vampires , fustigeant ceux qui véhiculent une image romancé et fausse ces derniers les faisant passer selon ses dires pour des "pédales".
    Concernant les interprétes, il n'y aucune stars ce qui n'est pas un mal tant les acteurs incarnent avec justesse leurs personnages, mention spèciale pour les chasseurs de vampires qui ont la gueule de l'emploi, petit bémol toutefois concernant le chef des vampires qui à défaut d'être effrayant et aussi peu charismatique se faisant voler la vedette par un James Woods jubilatoire en chasseur de vampire cynique et ordurier que n'aurait pas renier Dirty Harry.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 359 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Encore un joli trip de Mr Carpenter qui s’en donne à cœur joie dans ses univers décalés et presque kitschs. Les fans ne pourront qu’apprécier.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 454 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2015
    Vampires est un film rock and roll qui à mon sens est peut-être un de ceux qui résume le mieux le cinéma de Carpenter, même si ce n’est pas son meilleur métrage.
    Le casting est évidemment emmené par un James Woods totalement décomplexé, qui s’amuse à dézinguer du vampire presque sans pitié ! Roublard à souhait, explosif, vulgaire, c’est le héros presque anti-héros viril et à qui on ne la fait pas. A ses côtés on retrouve le plus fade Daniel Baldwin, qui a cependant l’avantage de bénéficier d’un personnage consistant, évolutif, qui fait un contraste intéressant avec celui de Woods. Entre eux deux, Sheryl Lee, pleine de charme offre un personnage émouvant et attachant. L’antagoniste ici c’est Thomas Ian Griffith, acteur prometteur qui a plus ou moins bien tourné, et qui campe un méchant sans pitié lui pour le coup. Le jeu d’acteur de Griffith n’est pas très sollicité, mais le personnage a de l’allure.
    Le scénario n’est pas outre mesure recherché, mais Vampires s’en fiche. C’est un film violent, excessif, qui amène néanmoins aussi de l’émotion et une certaine sensibilité, et même si l’intrigue reste linéaire et sans surprise outre mesure, le métrage bénéficie de l’indéniable savoir-faire de Carpenter qui booste l’ensemble et apporte les ingrédients d’un pur divertissement pas prise de tête. A noter que le final reste vraiment très bon, et que Vampires sous ses dehors bourrins et peu réfléchis est plus intelligent qu’il n’y parait.
    Carpenter offre une réalisation très nerveuse, âpre, pleine de tension, ce qui colle réellement très bien à ce film qui au niveau de sa bande son, au niveau de ses décors, de ses effets sanglants (nombreux et pour certains franchement gores) est rêche et sans concession. Le film a un côté crépusculaire, jusqu’au-boutiste, et il est violent dans son atmosphère autant que dans ses scènes d’action. Sur la forme et au niveau musical le métrage peut donc être qualifié de réussite, avec toujours cette recherche constante de nervosité et d’efficacité coup de poing. Carpenter s’est fait une réputation dans ce style, et Vampires est surement le plus marquant du genre.
    Au final Vampires n’a pas la puissance d’un The Thing, pas la même tension, pas la même perfection, mais ça reste une réalisation de très belle qualité qui fait honneur à la filmographie de Carpenter. 4.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    121 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Le film souffre d'un scénario assez mince et d'une baisse de rythme après un prologue étourdissant. Ceci dit, c'est un véritable film fantastique très rock'n'roll. Mélange de western, d'épouvante et de road-movie, où Carpenter régale son public avec cette nouvelle variation sur le thème vampirique pourtant archi rebattu. Avec en prime de l'action, de l'humour trash, un peu de gore, et un James Woods des grands jours, le tout sur fond de rock freeway. Très jouissif.
     Kurosawa
    Kurosawa

    592 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Quand on mesure les ingrédients de "Vampires", soit un scénario d'une simplicité désarmante, des dialogues qui vont à l'essentiel et des effets spéciaux pour le moins modestes, on se dit que le film ne pourrait être qu'une vulgaire série Z s'il tombait entre les mains d'un banal faiseur. Il faut donc saluer la maestria avec laquelle John Carpenter emporte le morceau, par sa manière de distiller un "je m'en foutisme" à la fois par un humour joyeusement vulgaire et des plans gores d'une drôlerie assumée, et en même temps de procurer une émotion sincère qui naît de la complicité entre ses personnages et ses acteurs. C'est en faisant tenir ces deux bouts que le film crée un enthousiasme croissant, jusque dans un final sublime, qui fait office de dénouement heureux et de tragédie. Car pour échapper au pire – la domination totale des vampires – il faut que les chasseurs brisent un lien qui les unit, et cette cassure est irrévocable. Formidable film d'horreur qui ne cesse de monter en puissance, "Vampires" est un divertissement d'une maîtrise ébouriffante et en même temps un beau film sur l'amitié.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 034 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Quand John Carpenter s'empare du mythe vampirique, ça dèpote grave avec des membres qui volent dans tous les sens et des scènes gores rèorchestrèes à la sauce western! L'histoire: un terrifiant descendant de Dracula cherche à s'emparer d'une croix qui lui permettra de pouvoir vivre le jour! Heureusement pour le spectateur, un hèroïque chasseur de morts-vivants, salariè du Vatican, accompagnè de son escouade de bras cassès, va s'interposer...Pour incarner ce chevalier des temps modernes, il ne fallait pas un acteur, il fallait James Woods! Ce dernier, très rock'n roll, se dèchaîne façon Tex Avery puissance 10 et multiplie les gaffes! Entre scène d'action à la Peckinpah (avec des pieux qui sont remplacès par des arbalètes) et effets spèciaux mirobolants, nos chers vampires ont du mauvais sang à se faire! Jouissif...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    708 abonnés 3 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Avec Vampires, John Carpenter désacralise l’idéal communautaire de la chasse aux monstres censée purifier une société par un travail collectif et purgatif : d’une joyeuse bande hautement virilisée qui prend la pose devant la vieille bâtisse maudite ne restera que trois survivants suite au carnage. Le carnage d’un seul. Guerre sainte que Carpenter aborde par le profane et la profanation – injures, blasphèmes, paroles dégradantes, coups et violences en tout genre – pour entreprendre un traitement de son sujet par le bas, par l’angle du médiocre. Ce faisant, le film dynamite les codes qui, d’habitude, rehaussent le masculin : sa domination sur la nature, sa compréhension du monde, sa mainmise sur la femme. La nature, c’est une contre-nature, sorcellerie qui découle directement des actions du protagoniste principal, et plus largement de l’Église, dans cette conviction que la communauté forge ses propres diables à combattre à mesure qu’elle prend de l’importance et persécute autrui. La compréhension du monde, c’est le discours scientifique et théologique ici balayé d’un revers de main au profit de l’expérience, seul véritable capital nécessaire à la survie de l’individu. Reste la femme, sans cesse insultée et exhibée sous toutes ses coutures, en dépit d’une misogynie dans laquelle Carpenter se garde bien de tomber. Car la haine des femmes n’est pas propre au cinéaste – loin de là – mais découle de la perception idéologique des hommes ici représentés : la femme est une menace dans la mesure où elle perpétue l’espèce, et ainsi la malédiction (qu’elle soit vampirique ou humaine). Notre figure centrale, au blouson noir et lunettes noires, exècre l’idée de reproduction, tout comme Carpenter déteste la répétition, ne pouvant supporter de se voir enfermer dans un genre ou dans une imagerie particuliers. Le propre de l’artiste est donc de faire cavalier seul ; et notre couple d’antagonistes constitue bien un couple d’artistes qui sait ménager ses effets (voir à ce titre la sortie de terre des maîtres-vampires). Car il s’agit bien ici de l’affrontement de deux solitudes, l’une physique et dont l’épreuve consiste à traverser le temps de l’existence humaine en acceptant de perdre ses proches et de voir sa famille – au sens étroit comme au sens large – décimée, l’autre métaphysique et qui puise dans l’immortalité à la fois son handicap et son désir d’absolu. Derrière les combats de clan, Carpenter rappelle qu’il se cache toujours un duel fondamental entre deux êtres, ici exacts opposés l’un de l’autre, et pourtant unis dans une même lutte étrangement religieuse dans ce qu’elle a de transgressif : le prêtre se mue en soldat de Dieu, en pièce du boucher ou en collaborateur détestable. C’est dire la grande fragilité des constructions humaines qui, bien qu’écartelées entre le Bien et le Mal, reposent sur un sol aussi mouvant que les tombes desquelles surgissent les démons. Le film se rend ainsi très malléable, laisse surgir l’horreur des grands espaces à l’abandon, fait naître les situations à partir des décors naturels : construit à la manière d'une guerre sainte, Vampires s’interroge sur la puissance des images et des idoles qui s’y logent, en montre la grande faiblesse. Derrière les représentations traditionnelles du bad guy au gros flingue, c’est tout un arsenal de modèles virils et religieux – les deux étant inextricablement liés – désormais inopérants, comme condamnés à s’égratigner jusqu’à la mort dans ce western crépusculaire admirable.
    lemiwings
    lemiwings

    35 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2011
    "Vampires" ou quand le maitre Carpenter, en plus de tirer à boulets rouges sur l'église,renouvelle le mythe du vampire tout en rendant hommage à S.Léone et à Fulci... Magistral!
    Sildenafil
    Sildenafil

    82 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2008
    Les vampires revisités à la sauce Carpenter : un bon moment de suspense et de sang ! A voir.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 135 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2009
    John Carpenter offre un brin d'authenticité à un genre souvent bafoué et trop peu innové.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    769 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Grâce à une superbe et élégante réalisation – certains plans sont vraiment superbes -, et à son ambiance très ancrées dans le western, on suit avec toujours autant d’entrain ce film d’horreur de John Carpenter. De plus, nous avons le droit à un scénario très bien construit et à un étonnant casting qui porte vraiment cette œuvre horrifique vers le haut. James Woods et Daniel Baldwin sont excellent dans les rôles de tueurs de vampires, Thomas Ian Griffith interprète avec maestria la maître des vampires, Valek. En bref, il s’agit d’un super opus de la part de big John qui réalise ici et très certainement un de ses meilleurs films.
    NammJones
    NammJones

    113 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2007
    Un brin gore mais tellement vibrant qu'on a moins envie de faire amis-amis avec ces dents longues venus des profondeurs de la nuit. Des chasseurs de vampires comme on en a rarement vu.
    C'est un très bon film..
    Dawasta
    Dawasta

    67 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2014
    Une sorte de western bourrin et décomplexé avec des répliques balancées par un James Woods plus bad-ass que jamais. C'est pas très fin mais c'est jouissif. Du pur John Carpenter. (Très bien)
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 054 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Vampires : Quand du John fait du Carpenter, ça annonce que du bon. Enfin voila, encore un excellent film du maitre de l’horreur et du cinéma car vraiment, il a du talent, on voit qu’il est passionné de cinéma et qu’il a un vrai sens artistique. Et la, on retrouve tous les ingrédients d’un bon Carpenter : une réalisation irréprochable, un scénario a l’univers riche et travaillé, une vrai ambiance et un humour cynique qui fait la force de ses films… donc que demander de mieux. Encore une fois, on voit qu’il travaille sur tous les points. Déjà, le scénario et surtout le sujet est très bien respecté, on retrouve tout l’ambiance et l’univers que fait les films de vampires : rite, religion, sang, possession, un peu de sex… non vraiment, de ce coté la, j’ai eu l’impression que tous les codes du genre était la. Et bien sur, il y a la touche Carpenter en plus : humour décalé grâce aux personnages qui sont extras. Et puis, que dire de la mise en scène : soignée, aux petits oignons, intelligeant et soignée dans le moindre plan. Et il y a comme d’habitude une vraie ambiance sonore avec des musiques un peu décalé qui colle parfaitement aux images. Et moi le tout, c’est ce que j’appelle du cinéma, du vrai.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 103 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2009
    Des scènes cultes, une intro totalement énorme et décomplexée, un film réalisé d'une main de maître, totalement jouissif, c'est vraiment dommage que le rythme baisse un peu au milieu du film. Mais ce film comporte tellement de moments tout simplement excellent qu'on ne peut que lui pardonne un léger passage à vide (et encore c'est tellement génial)
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