Avis sur Death Race 2

Une suite meilleure que le volet précédent sur le point de vue scénaristique, mais dont la mise en scène laisse parfois à désirer. Le plus réussi toute fois des trois premiers épisodes.

Je voyais beaucoup de membres d’allociné noter ce truc sans savoir pourquoi puisque ça ne passe pas à la tv et c’est pas connu. Après l’avoir vu je ne sais toujours pas pourquoi des gens matent ça, peut être par curiosité, comme moi, ben là on voit que c’est un vilain défaut.
Franchement c’est juste des caisses, même pas aussi belles que dans Fast Furious (dont c’est une pâle copie à peine assumée), oui c’est vrai que ça louche limite plus sur Mad Max, un casting de seconds couteaux (Sean « Kenny » Bean, Machete, Rhames mais bon ça cachetonne), des effets spéciaux juste passables, une histoire débile (oui en prison on te passe une caisse et des flingues, tu peux pas t’enfuir du tout et t’es pas dangereux ainsi), puis surtout c’est une suite, et d’un film pourri qui n’a pas marché, donc fait sans raison. Oui c’est du gros spectacle bien bourrin avec la dose de sexe obligatoire, testostérone oblige, mais hormis ça c’est creux, et même ça on l’a déjà vu, de façon moins tirée par les cheveux. On sait ce qu’on va mater, mais avec tellement peu de surprises qu’on s’ennuie, dire que le 4 va sortir… Merci les gens.

Très moyen.

Roel Reiné est un réalisateur habitué a diriger des suites douteuses sur le petit écran. Il suffit de voir sa filmographie pour se rendre compte qu'il n'en est pas à son premier coup d'essai. Comptant pas en rester là, il va continuer dans cette idée là en proposant une suite au bon Death Race de Paul W.S Anderson pour le meilleur et surtout pour le pire.
Second opus de la saga, quoi de plus (in)intéressant que de proposer de retourner aux origines de la course à la mort. Il faut dire que lorsque les producteurs peinent à trouver de suites, on réalise un préquel. Notre nouveau héros, Carl Lucas, est balancé sur la prison de Terminal Island après avoir tué un policier lors d'un braquage qui a mal tourné. Cette prison est une sorte de Alcatraz qui regroupe les pires criminels du comté. C'est ici que vont ce jouer les courses à la mort, course en 3 étapes où l'on élimine physiquement les concurrents, ces derniers sont les pires criminels de l'établissement. Voitures blindées, armes diverses, boucliers et autres fumigènes, mais aussi des pièges. Au bout de cinq victoires, le vainqueur peut être gracié et donc libéré. Proposant un schéma très empreint de Battle Royale, ce film est, contrairement au premier, très répétitif et multiplie les scènes inutiles. Les courses présentées ne sont pas dynamiques et ne tiennent pas le spectateur en haleine. On peut voir aussi une influence directe issue de la saga Fast And Furious. On peut également pointer du doigt les clichés carcéraux qui sont, hélas, tous là : les clans de prisonniers dont les asiatiques, les blacks, les latinos, mais aussi les pervers, les accroc à la musculation, les blacks qui jouent au basket ... On peut aussi mentionner la troisième course qui est grande absente du film alors que c'est la plus intéressante. Ça fait quand même beaucoup de défauts et de maladresses qui nuisent au film.
Côté casting, on retrouve Luke Goss (Hellboy 2 et Blade 2) qui n'a clairement pas la carrure du personnage principal. Jason Statham était bien plus convaincant en tant que héros du film. Lauren Cohan (Maggie dans The Walking Dead) débute dans le cinéma avec un rôle décevant et clairement pas adapté à son type de jeu. Sean Bean, que je ne présente pas, joue le gros mafieux véreux et qu'il ne faut pas décevoir. C'est un rôle qui lui va plutôt bien, mais vu l'envergure de cet acteur on est en droit de ce demander ce qu'il vient faire dans ce film. Danny Trejo (Machete) complète cet opus avec un rôle sympathique mais qui n'apporte rien de plus au film.
Niveau réalisation, le réalisateur s'en tire assez bien avec des cascades réalisées à l'ancienne, c'est à dire sans effets spéciaux ni recours à la technologie de pointes actuelle. Les plans réalisés sont criants de réalismes, même si on a des doutes concernant certaines voitures blindées. Les musiques utilisées sont originales et se marient parfaitement à l'univers dépeint : rap black américain pour le milieu carcéral, bon vieux hard rock pour les courses afin de dynamiser celles-ci ... Il y avait de sérieux arguments pour pouvoir prétendre à une bonne suite, ce n'est hélas pas le cas.

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Les + : les 2 premières courses, les morts des participants, les réponses
Les - : l'absence de la troisième course, la fin, le manque de nouveautés, l'histoire

Note : 8 / 20

Un déception car le film se plante royalement dans le décors. Sortant très facilement dans le hors piste, le réalisateur multiplie les maladresses et les choix décevants. On se retrouve face à un préquel qui, bien que donnant quelques réponses sur le personnage de Frankenstein, n'offre pas vraiment de séquences intéressantes. Les deux premiers courses se ressemblent, la troisième est inexistante, les personnage sont vides et pas bien exploités. Reste une réalisation soignée et des musiques entrainantes. Déçu car il y avait matière à faire mieux.

Dans un futur proche, l’économie américaine sombre dans le chaos et une spirale de violence incontrôlable. Les prisons ne sont plus gérées par l’État et mais par des institutions privées qui y organisent des « courses à la mort »…

Death Race 2 (2010) n’est pas une suite mais une préquelle de Course à la mort (2008) de Paul W.S. Anderson (l’intrigue se passe donc avant celui-ci et permet ainsi d’introduire le fameux Frankenstein). C’est aussi une suite low budget destinée au marché DTV et qui dit tournage low-cost, dit aussi tournage délocalisée (en l’occurrence en Afrique du Sud).

Avec au programme : un scénario consternant, une avalanche d'insultes et de propos racistes (les répliques sont affligeantes), des personnages stéréotypés et enfin, une intrigue quasi identique comparé au précédent film, mis à part qu’il faille attendre près d’une heure pour que l’on assiste à la fameuse course automobile. En effet, pendant toute la première partie, les prisonniers doivent participer à la compétition "Combat à la mort", retransmis à la télévision (une sorte de MMA ultra violente où tous les coups et toutes les armes sont permises). Ça n’est que lors des 40 dernières minutes du film que l’on aura enfin droit à la course de bolides.

Côté distribution, Luke Goss prend la relève de Jason Statham et on ne perd rien au change sachant que tous les deux sont d’une inexpressivité à toute épreuve. A ses côtés, c’est un festival de seconds rôles qui viennent cachetonner, entre Sean Bean, Ving Rhames & Danny Trejo. Seuls rescapés du précédent opus, Robin Shou (14K) & Frederick Koehler (l'autiste).

Côté mise en scène, la réalisation est toujours aussi infâme, avec des cuts intempestifs rendant chaque séquence illisible, sans parler des acteurs qui sont tous filmés sur fond vert (il n’y a aucun effort pour rendre les scènes de courses un tant soit peu crédible en utilisant par exemple des véhicules "top rider" avec conduite déportée).

Finalement, ce DTV s’avère sans réelle surprise, une réalisation bâclée à faible coût mais facilement rentable pour nous pondre d’autres suites du même acabit. Cependant, aussi surprenant que cela puisse paraître, il faut tout de même reconnaître que ce dernier s’avère être moins pire que le précédent (en même temps, il était difficile de faire pire…).

(critique publiée en 2011, réactualisée en 2023)

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ça avait l'air daubé (normal, Paul WS Anderson n'est pas loin), ça l'est, mais ça reste assez divertissant avec assez de plans aux ralentis biens nanardisant (genre Resident Evil Afterlife), des actrices à moitiés nues pour exciter l'ado de 12 à qui ce film est destiné, il faut un certain recul pour en rire, mais c'est possible.
C'est un beau n'importe quoi, qui se prend très au sérieux, et ça c'est génial. Voir tous ses acteurs essayer de jouer juste, de faire passer de l'émotion pour certains (oui oui sans rire), et d'autres cabotiner (Bean en tête), c'est juste génial.
Bon au final c'est tout pourri quoi, mais ça se regarde, un oeil sur l'écran un oeil sur une console de jeu (oui un DTV a cet avantage là).

Death race 2 reprend le même scénario que course à la mort sans vraiment innové.
Cette suite se regarde mais est dispensable.

Au secours, ce film est mauvais, mal monté (plein de faux raccord) et les scènes de course qui se doivent être bien réussit étant donné que le film parle de ça sont ici qu'un simple copier/coller de celle dans La course à la mort.
Critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr

Un bon film d'action, a voir seulement si vous êtes fan de baston et de courses de bagnoles.

Clairement ce deuxième Death Race est le moins bon de la trilogie. Un métrage indigeste, qui aligne tous les défauts possibles !
Déjà, le casting est lénifiant. Déjà Luke Goss n’a pas fait de gros efforts dans le dernier épisode en date, mais alors ici il semble rivaliser avec un menhir dans l’inexpressivité. Il est ridicule ! Apathique au possible, pas motivé pour un sou, on ne croit pas une seconde à son personnage ! Il est affligeant, c’est le cas de le dire, peut-être dans sa pire prestation ! Face à lui Tanit Phoenix, qui reste clairement une plastique mais pas grand-chose d’autre. Et puis trois guest qui ont l’habitude d’évoluer entre grosses productions et cachetonnage dans des séries souvent improbables ! Sean Bean, méchant de pacotille qui a dû tourner toutes ses scènes en une journée. Ving Rhames, qui ne se mouille guère plus s’offrant un baiser avec Lauren Cohan (ça valait bien de perdre un week-end pour tourner), tandis que Danny Trejo fait de la figuration, se contentant de nous exposer une fois ses pectoraux. Voilà ! A noter qu’en face de Tanit Phoenix il y a Lauren Cohan, atout charme manifestement ici pour jouer les dominantes et faire fantasmer !
Nul côté casting, le scénario est du même acabit ! C’est simple, les courses arrivent à la moitié du film, et ce sont les pires de la série ! On essaye de livrer une préquelle qui se révèle être une décalque dans sa deuxième partie du premier film, tandis que la première partie se limite au genre très classique et même rebattu au possible du film de combat en arène. Action et testostérone à outrance, mais alors entre le copiage collage du précédent épisode, les facilités scénaristiques multiples, les raccourcis, les ellipses, les invraisemblances… qui se multiplient comme des petits pains, Death Race 2 devient un pastiche ridicule du premier film !
Formellement Reiné devait être grippé ! Autant dans le trois on pouvait certaines scènes d’action, autant ici ça frôle l’indigence ! Une scène correcte : la chute des voitures de police. Sinon, rien à retenir. En fait Reiné reprend exactement les idées du premier (il y a des scènes d’action c’est décalqué complètement), mais systématiquement en moins bien, en moins spectaculaires ! Et en plus il ne se mouille pas car pendant la moitié du film il se limite à nous offrir des combats en arène totalement vains et mal fichus. Il n’y a aucune intensité, c’est plat, c’est du déjà vu, tout est cliché, bâclé. Même musicalement Death Race 2 ne retient pas l’attention, pompant le thème du premier film, et ajoutant quelques passages hard rock des plus académiques dans le genre.
Death Race 2 est un épisode inutile. Esthétiquement il est comme le premier dont il pompe tout, des décors, de l’image, des scènes d’action en moins bien, et sur le fond c’est à des années lumières de la profondeur du premier (et pourtant le premier n’était déjà pas très profond !). Tous les clichés du cinéma d’action sont concentrés dans ce métrage, dont le pire reste quand même le casting, joli sur le papier, atroce dans les faits. 0.5

J'hésite entre navet et navet ! Je choisit navet. Non, franchement, autant le 1er film pouvait s'apprécier avec un peu de scénario et de jeux d'acteurs mais ici, alors que nous suivons la création du célèbre jeu télévisé où des prisonniers s'affrontent dans une course de voiture où tous les coups sont permis et donc de tuer.
Un criminel, purgeant une peine de perpétuité va se retrouver confronter à ce jeu et devra tout tenter pour rester en vie.
Il reste quelques séquences sympathiques de combat avec des voitures assez balèzes.
Bref : on en redemandait pas après le 1er film mais non... il a fallu faire un film plus que passable.

Pour un film Direct To DvD, j'ai trouvé cette suite de Death Race inspiré du célèbre Course à la Mort de l'an 2000 avec Sly Stallone et David Carradine très divertissante et même meilleure que le précédent opus.
Le clin d’œil au film original très sympa avec l'allusion à Frankenstein. le film est bourré d'action de bagnoles customisées comme si elles sortaient tout droit de l'enfer, gavé de jolies filles comme dans la saga Fast & Furious et gonflé par un casting des gueules du ciné bis les plus mémorables: (Ving Rhames, Danny Trejo ou encore Sean Bean sans oublier la présence de Lauren Cohan (Maggie de Walking dead) .... Bref, on ne s'ennuie pas un instant dans ce film sans prétention et défoulatoire.
Un bon divertissement pop-corn....

Fausse suite mais vraie précelle, Death race 2 (prononcer dace race deux) est à Death race de mon point de vue ce que Robocop 2 est à Robocop 1 : la meilleure suite qui soit. Death race a le mérite étonnant d'être encore plus jouissif que son prédécesseur avec moins de budget (mais c'est compréhensible d'un côté, vu qu'ils ont récupéré tout le matos du film précédent, qui doit coûter cher). Bon, commençons par les points négatifs : le titre est un peu frauduleux, car la première course, on ne la voit qu'à la cinquantième minute. Quelques faux raccords viennent émailler les scènes d'action. Quant au final, il ne s'avère pas aussi jouissif qu'on le voulait (mais dans le premier aussi, la dernière course était nulle). Et... c'est tout. La genèse de Death race, c'est Death Match (combat à mort en gros). Les combats sont brutaux, dans une ambiance arène à la 2013 Los Angeles qui n'est pas pour déplaire à l'auteur de ces lignes. Les personnages sont sommaires, mais amusants à suivre. Et pour le coup, le casting est impressionnant : Ving Rhames, Danny Trejo, Sean Bean. Plus quelques persos du un pour faire la transition. En partant de peu, le film fait mouche, ne nous laissant aucun temps mort, et ayant un certain sens de l'action cheap mais efficace. Pour le coup, les courses en bagnoles, une fois qu'elles arrivent, on ne les attends plus. Elles s'enchaînent avec rapidité, et les transitions sont agréables à suivre (première scène de sexe de la saga, dans un hangar bien chauffé). En gros la précelle jouissive un max, qui appuie sur le champignon de plus en plus vite. Surclassment direct de son prédécesseur, dont les courses étaient plus intenses, mais trop éparpillées dans le film.

A part pour savoir qui est Frankenstein, ce prequel est un copier coller de celui avec Statham. Aucune imagination ! Reste les courses et c'est tout ! Sean Bean s'est encore perdu dans un film plus que moyen ! Dommage.

Difficile à décrire , le numéro 1 était déjà mauvais , alors le 2 .....

Ça doit être le seul film potable du réalisateur Roel Reiné car il a pris la peine de mettre de l'âme dans son film (oui les acteurs ressentent mêmes des sentiments) et de donner de belles scènes d'action pas trop nanardesques. Un film honnêtement bien.