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benoitG80
3 405 abonnés
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4,0
Publiée le 21 octobre 2010
Elle s'appelait Sarah est un film poignant où 2 époques marquées par 2 personnages s'imbriquent. Le jeu de la petite comédienne est épatant de vérité ! La relation qui unit l'ensemble fonctionne bien et questionne le spectateur sur de nombreux points... La rafle est ici vécue d'une manière bien plus forte que dans le film du même nom et l'arrivée dans les camps fait frémir ! À côté, l'histoire de la journaliste semble au final plutôt confortable bien que nécessaire au scénario !
Un film qui ne m'avais pas emballé au départ et puis finalement je me suis laissé prendre plutôt facilement dans cette histoire qui retrace l'épopée douloureuse de Sarah . L'histoire m'a accroché mais je doit avouer que j'ai préféré le coté historique du récit , celle de la deuxième guerre mondiale , plus bouleversante , plus touchante . Après tout ce qui est arrivé à Sarah on ne peux qu'être que ému sur son histoire et ses douleurs et on espère une fin heureuse pour elle . Cette recherche de vérité mené par Julia Jarmond ( interprété par l’excellente Kristin Scott Thomas ) commence par un simple article puis impliquant sa propre famille va devenir un enjeu personnel . Un enjeu qu'on suivra avec attention tout au long du film , qui nous mènera du Vel d'Hiv au camp de concentration . Cette histoire montre à quel point le passé et l'avenir est lié . En bref c'est une histoire touchante dans laquelle on préfèrera l'histoire de Sarah que celle de Julia , bien que lié indirectement . A voir .
Gilles Paquet-Brenner adapte ici le best-seller éponyme de Tatiana De Rosnay et nous fait revivre la rafle du Vel d'Hiv (le Vélodrome d'Hiver à Paris). Un récit scindé en deux parties, l'une se déroule en 1942 et l'autre de nos jours. Sans cesse en train de passer d'une époque à une autre, la compréhension s'avère quelque fois confuse et on ne peut s'empêcher de trouver quelques similitudes avec La Rafle (sortie sept mois plus tôt au cinéma). Mise à part cela, on pourra féliciter l'excellent casting entre Kristin Scott Thomas (toujours aussi parfaite), aux côtés de Niels Arestrup et Mélusine Mayance (brillante pour son jeune âge). Gilles Paquet-Brenner dresse ici un drame poignant mais en dents de scie et parfois confus. Dommage car il y avait matière à en tirer une très belle adaptation digne de ce nom.
depuis ma lecture du livre en septembre j'étais bouleversé par le sort du petit frère de sarah, je voulais mettre un visage même si c'est ridicule sur cet enfant,et le voir m'a fait du bien,certes beaucoup de détails qui parcourent le livre ont disparu, la maitresse de son mari,le rôle plus important du beau père mais l'âme demeure,et c'est vraiment ça le plus important.
Un très bon film réalisé avec sobriété, qui sait traiter de ce sujet délicat avec justesse. La mise en scène qui croise les deux époques,la contemporaine avec cette journaliste qui fait son enquête sur une famille juive déportée, et l' année 42, où l'on comprend que la petite fille a réussie à échapper aux camps de la mort. Il y a un vrai suspens, et l'enquête nous boulverse et va chambouler la vie de la journaliste . Kristin Scott Thomas est excellente et donne une profondeur magnifique au personnage.Le fait qu'elle doive aussi gérer sa nouvelle grossesse ( contre l'avis de toute sa famille) , rajoute un niveau dramatique très intérèssant. Tous les seconds rôles sont excellents, ce qui prouve une très bonne direction d'acteurs. Le passage sur la reconstitution du Vel D'hiv, est remarquable , dure et efficace.
Sorti la même année que "La Rafle",le film de Gilles Paquet-Brenner,est heureusement beaucoup plus digne.Il est toujours délicat de parler sans pathos de la Rafle du Vel d'Hiv,et de ses conséquences vivaces sur les familles concernées,même plusieurs générations après.La construction de "Elle s'appelait Sarah",est à ce titre,très bien trouvée.2 récits évoluant en parallèle:celui de la petite Sarah qui assiste à la déportation de ses parents,la mort de son frère dans un placard et sa vie dans une famille d'accueil;et celui d'une journaliste américaine,installé à Paris,Julia,qui tente avec ferveur de reconstituer cette triste histoire.Si les ressorts qui tiennent les 2 histoires sont un peu tirés par les cheveux,la présence de Kristin Scott Thomas est bienvenue.Elle est épatante,juste,émouvante et sait partager sa double souffrance,celle ne pas vouloir avorter,et celle de découvrir la vérité.La période contemporaine,sur le devoir de mémoire,est tout à fait recevable,voire nécessaire.On n'en dira pas autant de la partie historique,convenue et longuette,bien qu'évitant de tomber dans le larmoyant.Un film à voir,pour ne pas oublier...
Plutôt une agréable surprise, la rafle et les camps en France sont mieux représentés que dans le film sorti dernièrement La Rafle. Très bons acteurs et une histoire pas trop mal mais qui s’essouffle parfois
Beau film jouant beaucoup sur l'émotion , les acteurs sont excellents dans leurs interprétation , le film est superbe ,c'est la deuxième fois que je le vois j'ai pris énormément de plaisir à le revoir
Au printemps dernier Roselyne Bosch repeignait l'Histoire au ripolin de l'imagerie d'Epinal, avec "La Rafle". Ses outrances et ses larmoiements séduisaient près de 2.500.000 spectateurs (spectatrices ?) français (es). Avec l'automne voici un autre chef d'oeuvre "mémoriel", ajoutant aux mêmes effets tire-larmes (argument de départ identique : la rafle du Vel d'Hiv) les apprêts du mélodrame (en 2002 une journaliste américaine se forge une culpabilité (belle) familiale remontant aux événements de 1942 et cherche la rédemption en enquêtant sur le destin douloureux de Sarah Starzynski). Combien d'entrées pour le film de Gilles Paquet-Brenner ? Tiré d'un livre à la Musso, à la Marc Lévy et autres auteurs sirupeux (ici Tatiana de Rosnay), une telle réalisation, aussi plate par ailleurs qu'un téléfilm standard, est idéalement formatée pour emballer un public féminin porté sur l'empathie facile : gageons donc qu'elle fera un bon score ! Seule l'interprétation de Kristin Scott Thomas sauve cette insipide bluette du zéro absolu.
Evoquer la rafle du Vel d'hiv dans un film est un pari risqué.
"La rafle" en est la preuve. Gilles Paquet-Brenner choisit d'entremêler passé et présent.Nous suivons ainsi l'enquête de plus en plus personnelle d'une femme journaliste à la recherche d'une victime de la rafle.
Ce film est passionnant de bout en bout.
Les acteurs y sont tous impeccables.
Une vraie réussite qui rappelle par certains aspects "La vie des autres".
un film émouvant avec une bande son incroyablement efficace. le seul souci, est que l'intrigue est longue a on se laisse ensuite emporter assez facilement.