Ce film est zéro mais la qualité de l'interprétation du role de Sarah (et de ces parents adoptifs) vaut en elle même (l'utilisation de la cipale de Vincennes est également assez réussie). Pour le reste d'un livre affligeant , qui avait eu de plus l'indélicatesse de se présenter comme un récit inspiré de souvenirs avant de se déjuger, on a fait un film qui ne l'est pas moins, c'est ce qui s'appele une adaptation fidéle.Si on réfléchit un peu cette histoire escamote la figure du petit frère , sa mémoire autant que sa vie: ce petit garçon n'intéresse personne c'est clair et on ne donnera son prénom à personne. Il ne figurera même pas dans le fichier des enfants déportés. Tout le monde se fout de lui, à commencer par la journaliste qui préfèrera quitter son mari et vivre avec sa fille dans son pays natal et le sujet principal du film pendant une demi heure c'est le rapport entre giséle casadesus et son appart de merde. Un film d'ailleurs qu'on peut qualifier de misandre, tant on se plait à se débarasser des hommes et à nous monter des femmes seules et entreprenantes. NUL!
Après la Rafle, nouveau coup de massue cinématographique. Les bons sentiments ne font pas toujours de bons films surtout sur un sujet aussi sensible. On ne peut pas traiter de la Shoah ainsi, en croulant sous les clichés (les concierges antisémites, les braves français) et les contresens. Il faudrait aussi d'arrêter de scénariser ces sujets terribles n'importe comment (Kristin scott Thomas va-t-elle garder son enfant ? comment peut-on avoir une telle idée de pitch ??) La shoah n'est donc qu'un décor, un prétexte fallacieux pour faire du commerce. Au moins, dans La Liste de Schindler contesté en son temps, les enfants victimes de la Shoah ne revenaient pas des camps et Spielberg faisait donc davantage oeuvre de cinéaste que ce tâcheron.
un film magnifique qui superpose deux histoires a 60 ans d'écart mais liées par une famille ! un hommage extrêmement bien réalisé à une petite fille qui fera tout pour tenir sa promesse à son frère et une femme qui fera tout de son côté pour que la vérité sorte enfin
Plus subtil et moins lourd que "La rafle", "Elle s'appelait Sarah" fait pourtant preuve d'un ton moralisateur parfois pesant qui empêche de s'attacher à certains personnages. Plus que le thème de la déportation, c'est la quête de la vérité et son influence qui est au centre de l'intrigue. Le récit, alternant les époques, est parfaitement structuré bien que peu aidé par une mise en scène quasi inexistante.
Un formidable film empreint d'une intense émotion sur le travail de mémoire, admirablement interprété et mis en scène. Les secrets de famille finissent par faire surface tôt ou tard... Pour ne jamais oublier, pour dénoncer la collaboration, pour les milliers de déportés Français de confession Juive et leurs proches survivants...un film indispensable.
Classique, pour ne pas dire académique, « Elle s'appelait Sarah » ne prétend pas révolutionner le cinéma et c'est tant mieux car on est en définitive très loin du grand film historique à la « Liste de Schindler ». Cela dit, passé cet aspect presque conventionnel de l'ensemble, il faut néanmoins reconnaître que le dernier film de Gilles Paquet-Brenner (oui oui, le même que celui de Gomes et Tavares. Comme quoi...) n'en reste pas moins bien fait et même assez élégant, réussissant le pari jamais évident de voguer entre deux époques bien distinctes : la seconde guerre mondiale et le présent. On préférera la première, plus dense, plus émouvante, mais les deux s'en tirent en définitive plutôt bien, d'autant que l'équilibre trouvée est satisfaisant. Du bon cinéma populaire, sans audace donc (le dénouement est à ce titre quelque peu prévisible), mais efficace, bien joué (Kristin Scott Thomas, à défaut d'être bouleversante comme certains ont pu l'écrire, n'en est pas moins très convaincante) et intéressant à suivre : le bilan est plutôt positif.
Elle s'appelait Sarah : Un film de guerre sur la déportation des juifs et plus particulièrement une petite fille du nom de Sarah. Ce n’est pas forcement une histoire original car beaucoup de film traite de ce sujet. Mais, c’est un bon et juste film, ou il y a de l’émotion car on suit surtout les traces de cette petite fille a travers les journalistes en 2009 qui fait un article sur cette période. Donc deux époque vont s’affronte et je vous avoue que j’ai préféré largement c’elle de pendant la guerre qui est plus riche en émotion que celle de 2009 ou on suit la journaliste et ses petites problèmes familiaux avec son mari… Et j’ai trouvé même que d’aller d’une époque à l’autre cassé le rythme et l’émotion à certains moments. Et en plus au début, on a du mal à trouver un intérêt de montré l’époque de 2009, il y a juste a la fin ou les deux bouts ce rejoint. Le film aurait mérité à plus s’attardé sur l’époque de la petite fille mais sinon, le scénario se laisse voir et on a le droit a des dures moments, et la petite fille Sarah est captivante a suive car elle veut retrouver ce petit frère qu’elle a laissé enfermé a clé dans placard… Donc voila, beau, dur et émouvant film au ton juste pour sa partie avec Sarah. D’ailleurs, l’actrice est juste impeccable pour son petit âge et les autres acteurs sont bons aussi. Donc voila, très bon et juste film sur cette période.
Pour les personnes de ma génération qui vivaient à Paris lors de la rafle du Vel d’Hiv c’est un film de trop tant cette monstrueuse tragédie aura marqué notre vie et qu’une simple évocation demeure une souffrance. Pour celles qui ne savent pas, c’est un témoignage indispensable, le cinéma c’est aussi cela: révéler l’incommunicable. Cependant puisque ce forum est un lieu de critiques, Il n’était pas utile à mon goût de mettre tant de choses et même d’en imaginer. L’épisode du placard n’ajoute rien à ‘’Nuits et brouillard’’et aggrave un sentimentalisme personnel qui n’a pas lieu d’être exacerbé devant les événements réels. Je n’aime pas du tout les artifices dont le metteur en scène se sert pour accentuer les émotions sur le spectateur, les faits parlent d’eux même, nul besoin de rajouter des détails pour surencherir. J’aurais préféré que la prise de conscience de kristin Scott Thomas soit de très loin le sujet principal d’autant qu’elle à fait un sans faute et que sa personnalité d’actrice s’est magnifiquement adaptée à celle de Julia. Lorsque le scénario est si fort, si présent et hélas si réel, il porte atteinte à la belle mise en scène qui ne s’exprime jamais aussi bien que sous une forme artistique. Alain Resnais l’avait en 1956 parfaitement compris, il avait exprimé son art dans la sobriété. Mes trois étoiles ne veulent rien dire ,il y a des films que je ne peut noter, celui ci en fait partie.
Elle s'appelait Sarah est probablement le meilleur film (français) qui traite de la seconde guerre mondiale et de l'histoire des juifs. Ce film nous montre qu'il est possible de traiter de ce sujet dur sans tomber toujours dans le coté larmoyant avec une réalisation qui fait tout pour nous faire couler quelques larmes. Si l'émotion est bien présente, surtout dans la première partie du film avec la recherche du jeune frère et la scène de l'armoire, on arrive à avoir quelques passages plus léger et un questionnement sur cette époque et le déni et l'oubli parfois trop présent aujourd'hui. Le scénario est très malin en mélangeant deux films en deux époques distinctes mais qui s'imbriquent parfaitement l'une dans l'autre. La comparaison de ces périodes, les problématiques de ces générations différentes permettent d'encore mieux appréhender les souffrances qu'on pu avoir ces juifs durant cette période dur de l'histoire. Et c'est bien la le paradoxe de ce film, en parlant moins des souffrances endurées par les gens durant le seconde guerre mondiale que bon nombres d'autres films, Elle s'appelait Sarah arrive à faire passer de plus grand message que les autres films. Vraiment, cette virtuosité d'écriture, cette qualité de réalisation, et cette interprétation sans faille en particulier Kristin Scott Thomas, Niels Arestrup et la petite gamine font de ce film un chef d’œuvre qui mériterait bien plus de reconnaissance !
Je ne jugerai ni l'histoire ni le livre que je n'ai pas lu, mais ce film qui ne mène à rien. Il effleure des choses sans les approfondir, il reste toujours en surface et rien ne prend racine. Il y avait certainement quelque chose à faire avec un tel scénario, mais ça ne prend pas. On demeure au stade du mélo le plus superficiel autour d'événements dramatiques mille fois ressassés. La mise en scène n'est pas mauvaise, mais il manque désespérément une direction à tout ça.
Ce film m'aura fait lacher plus d'une larme. Il faut dire, qu'à la base, le sujet n' est pas gai non plus. "Elle s'appelait Sarah" relate l'histoire (fictionnelle puisque c'est adapté d'un roman) d'une jeune fille durant la rafle du Vel' d'Hiv. Inutile de préciser que le réalisateur fait dans le dramatique et le larmoyant. Même si, par moment, celui-ci fait dans la surenchère, on ne peut sortir de ce visionnement qu'avec la sensation que le plus important a été réussit: l'émotion s'est parfaitement véhiculé.
En 2010, Gilles Paquet-Brenner adapte au cinéma le roman de Tatiana de Rosnay paru quelques années auparavant. Le récit mélange deux histoires parallèles marquées par 60 ans d’écart. L’investigation d’une journaliste américaine (Kristin Scott Thomas) sur la rafle du Vel d'Hiv en juillet 1942 va lui faire découvrir le douloureux passé de sa propre famille. Le film a parfois tendance à solliciter les larmoiements imposés, mais il conserve une vraie justesse notamment dans le traitement de la période de la Seconde Guerre mondiale. La recherche de la vérité s’oppose à l’oubli refoulé, celui que l’on ne souhaite pas se remémorer. Bref, une œuvre qui parvient à transformer un drame personnel en réflexion globale sur l’Holocauste.
Quelques mois après le larmoyant "La Rafle", nous revenons ici sur le délicat sujet de l'histoire française du Vel' d'Hiv. Ce film est divisé en deux parties dont les narrations évoluent en parallèle: La première -environ un tiers de la durée- est l'émouvante histoire d'une petite fille juive déportée, où la vision du Vel d'Hiv et des camps sont faite avec une certaine sobriété et un réalisme fort appréciable, puis de sa fuite qui permet à Niels Arestrup d'incarner un personnage attachant. L'autre partie cependant est l'enquête, de nos jours, que va mener une journaliste obsédée par ce que sont devenus les précédents propriétaires de son nouvel appartement, et dont les découvertes, qui sont terriblement mal mises en scène puisqu’on les découvre en même temps à travers des flashbacks des années 40-50, poussent à des voyages qui semblent sans fin. Bref, les deux tiers sans but réel du film font perdre tout l'intérêt du bon travail de reconstitution peut-être trop peu mis en avant.
Un film tout a fait banal au gout de réchauffé parlant de la seconde guerre mondiale et de la déportation des juifs, notamment le Vel d'Hiv, passage pourtant peu abordé au cinéma mais malgré ca "Elle S’appelait Sarah" donne des impressions de deja-vu, et si c'est son principal défaut ce n'est pas le seul, l'histoire est relativement mal racontée, on plonge extrêmement mal dedans, et les performances des acteurs sont tres peu marquantes pour la plupart.