"La musique joue plusieurs rôles dans le film. En premier lieu, elle est l'écho de l'état émotionnel de la protagoniste", explique le réalisateur Omri Givon. "Nous avons choisi un thème musical que nous avons interprété à chaque fois avec un instrument différent, en associant chaque personnage à un instrument particulier."
C'est parce qu'il aime la ville dans laquelle il a grandi et que, par bien des aspects, elle lui rappelle le caractère de son héroïne, que le réalisateur Omri Givon a choisi de tourner 7 minutes au paradis à Jérusalem.
"Il y a quelques années, j'ai eu l'idée de réaliser un film sur une femme qui doit affronter la mort de son compagnon. Je le voyais comme un thriller à la frontière du fantastique. Je n'ai rien fait avec cette idée jusqu'au jour où j'ai vu à la télévision un reportage sur un terrain vague à Jérusalem où l'on décharge les carcasses des bus qui ont explosé lors d'attentats. Ce lieu m'a absolument captivé et j'ai aussitôt imaginé la femme de mon thriller devant ces bus silencieux et meurtris. J'ai su alors que ce serait là le sujet de mon film, une femme faisant face à son traumatisme", explique le réalisateur Omri Givon, qui précise toutefois que "les événements dans le film ne sont pas inspirés d'un attentat en particulier ou de personnes réelles."
La comédienne Reymonde Amsellem n'est pas une inconnue pour le réalisateur Omri Givon, puisqu'elle avait déjà tourné dans son court métrage La Vallée des rêves.
7 minutes au paradis a reçu le prix du Meilleur Film au Festival de Haïfa en 2008.
7 minutes au paradis est le premier long métrage réalisé par Omri Givon, qui avait notamment été assistant réalisateur sur Intervention divine d'Elia Suleiman.