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gregoire s.
34 abonnés
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5,0
Publiée le 21 août 2022
Dans La Déchirure nous suivons les pas d'un reporter au Cambodge en pleine avancée des Khmers Rouges. Au-delà de son utilité indispensable au travail de mémoire, ce film marque. Il y dépeint la dure réalité de cette époque et ne laisse pas insensible. On s'accroche pendant plus de 2h devant ce qu'il nous est donné de voir, sans bouger le moindre cil. La photographie nous propose des visuels époustouflants meurtris par le contexte politique. A voir absolument, chef d'œuvre : 5/5.
Lisez "Une Odyssée Cambodgienne"de Haing Ngor ,l'homme qui joue le rôle du journaliste (je ne dis pas l'acteur car c'est le seul film dans lequel il ait joué). Haing Ngor et Dith Pran (celui qui fut ce journaliste en vrai) ont pas mal discuté du fait que Roland Joffé ait refusé de tourner certaines scènes que lui conseillaient de faire Pran et Haing Ngor,du fait de leur trop grande violence.Roland Joffé a pensé que cela serait par trop "incroyable",au sens premier du terme, de montrer les khmers rouges éventrant des femmes enceinte et balançant les foetus sur des immenses amoncellement ou d'autres dizaines de ces petits corps pourissaient (ça ,Haing Ngor l'a vécu ainsi que des tortures d'une cruauté inimaginables). C'est affreux de penser que finalement le film est presque un peu soft.Pran et Haing Ngor étaient tous deux d'accord pour dire que malgré toutes les horreurs subies par Pran ,c'était presque une promenade face aux souffrances faites à Haing Ngor.C'est toujours difficile et inadmissible pour nos cerveaux de constater que même les souffrances les plus extrêmes ont des paliers. Pour ceux qui ne connaissent rien de l'histoire du Cambodge ,c'est un film à découvrir .En ce qui me concerne, à chaque fois que je vois la scène où on ouvre son faux passeport et qu'il se rend compte que la photo est voilé je ne peux m'empêcher de verser une larmes et d'être parcouru de frissons. Un des plus grand film de l'histoire du cinéma ...
Magnifique sans aucun autre qualificatif...je ne connaissez pas les khmers rouges et leurs atrocités. C'est un ami d'origine cambodgienne qui m'a prêter ce film, il m' a dit que ce film est une histoire commune que beaucoup de cambodgiens ont vécu, je ne connaissez pas grand choses de ce conflit. J'ai vu le film, je suis remplie d'une immense tristesse pour le peuple cambodgien et d'une immense fierté d'avoir des ami venant de cette origine.Je comprends maintenant pourquoi ces gens sont si gentil et si respectueux, ils ont vécu l'enfer et son d'une gentillesse sans égale, un peuple, une culture que j'ai apprise à aimer et a défendre.Ce film est une claque cinématographique, une histoire qui ne peut laisser personne indifférent. Dith pran (S N GNOR) est bouleversant et on suit minute par minute son histoire sans quitter les yeux de l'écran. Prise au trip littéralement et horrifié par ce qui c'est passé, un chef-oeuvre à montrer à tous pour que plus jamais cela ne se reproduise. La BO est tout simplement magnifique, Mike OLIFIELD est un génie. J'ai fondue en larme durant la scène de l'enfant sur la mine...je crois que j'ai jamais autant versé de larmes pour un film... je crois que quand un film vous donne autant d'émotions,d’interrogations sur nos existence et que vous ressortez avec un regards différents emplie de relativisme sur nos petits malheurs du quotidiens, c'est qu'il est tout simplement réussi. Un grand merci à Rolland Joffre qui signe une des plus belles oeuvre cinématographie que je n'ai jamais vue. On en sort pas indemne. A voir absolument !!
Ce film entouré d'acteurs jouant superbement leur rôle méritait les récompenses qu'on lui a admises. Le film est historiquement bien réalisé et bien filmé. On ne s'ennuie pas pendant tout le film qui dure pourtant 2h20 ! C'est un des meilleurs films qui conte l'histoire des khmers rouges. Dramatique, émouvant et éprouvant, ce film mérite d'être redécouvert.
La Déchirure de Roland Joffé est un film poignant et émouvant qui vous prend à la gorge pendant tout le film. Un chef d’œuvre d’une grande qualité. Journaliste au « New-York Times », Sidney Schanberg est un des rares reporters à rester au Cambodge après la prise de la ville de Phnom Penh par les Khmers Rouge. Schanberg réussira à repartir aux Etats-Unis mais son interprète cambodgien, Dith Pran, est arrêter et sera forcé de travailler dans les camps de rééducation des Khmers Rouge. Schanberg va tout faire pour sortir son ami de l’enfer dans lequel il vit. La Déchirure, comme le titre l’indique, est un film déchirant, émouvant et bouleversant doté d’une magnifique histoire d’amitié. Le scénario de ce drame dans un contexte historique qui m’étais méconnue est superbe et rondement mené. Le film se divise en deux partie, la première est celle qui se passe au Cambodge où la ville est prise par les Khmers Rouge, où Schanberg et Pran reste pour poursuivre leurs articles pour le Times et toutes les autres péripéties. Ensuite le film prend une tournure géniale, la deuxième partie se base sur le périple de Pran dans un Cambodge désertique où les Khmers Rouge mettent en place un génocide terrifiant. Pran s’échappe de son camp et commence son odyssée à travers le pays où jonchent de nombreux cadavres de pauvres innocents, la scène où celui-ci tombe dans un trou d’eau et se rend compte que ce qu’il y a à coté de lui sont des squelettes est terrifiante au sons d’une musique d’ambiance terrible. La Déchirure est un film choc qui montre les atrocités commises sur ce peuple pendant la guerre du Vietnam. Les deux acteurs principaux du film sont bouleversants, Sam Waterston est magnifique dans son rôle de journaliste prêt à tout pour sauver son ami prisonnier au Cambodge, quand à Haing S. Ngor il est plus que magnifique dans le rôle de Dith Pran qui traverse le pays pour sauver sa vie et retrouver les siens, cet homme à vécue un voyage au bout de l’enfer si vous me permettez le jeu de mot. Le film est doté d’une musique géniale et parfois inquiétante, on a de l’opéra, une musique qui accompagne l’exode de la population lors de la prise de la ville, des musiques graves en bref magnifique. La Déchirure est un film marquant et bouleversant qui remplie entièrement son contrat de grand chef d’œuvre du cinéma. Un film impressionnant de réalisme.
Un film culte,une claque.Un drame de guerre fort,dur et poignant de Roland Joffé.Une histoire humaine,dure et bouleversante,une mise en scène des plus belles,des acteurs excellents: Sam Waterston et Haing S. Ngor forme un duo remarquable et John Malkovich est très bon,l'ambiance est opressante,la musique du grand Mike Oldfield est vraiment belle mais angoissante,certaines scènes sont fortes: la scène de la fosse aux cadavres fait vraiment froid dans le dos et la fin nous donne la larme à l'oeil.
Première réalisation pour Roland Joffé qui s’intéresse aux massacres perpétrés au Cambodge après la prise du pouvoir par les Khmers Rouges. Une réalisation mitigée qui reflète la filmographie du cinéaste, sans cesse en dent de scie, alternant grande réussite : Mission (1986) récompensé par une Palme d’Or lors du 39ème Festival de Cannes et grande déception avec : Captivity (2007). Avec La Déchirure (1985), on sent le réalisateur peu impliqué au sein de son œuvre, l’alchimie ne prend jamais, la mise en scène fade se laisse regarder sans grande conviction, seule l’histoire captive et les acteurs parviennent encore à nous retenir en haleine, mais l’ensemble reste bien trop superficiel et peu engagé pour satisfaire pleinement. Etrangement, le film fut à de nombreuses reprises récompensé, comme en témoigne ses distinctions : 3 Oscars (Meilleur Acteur dans un Second Rôle, Meilleure Photographie & Meilleur Montage), 1 Golden Globe du Meilleur Acteur dans un Second Rôle et enfin, sacré Meilleur Film au BAFTA.
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1,5
Publiée le 23 avril 2021
La Déchirure tente de raconter l'histoire de l'holocauste cambodgien à travers ses deux personnages principaux le journaliste du NY Times Sidney Schanberg et le Cambodgien Dith Pran. Malheureusement le film ne réussit qu'à raconter le point de vue de Schanberg sur l'holocauste cambodgien. La réticence de Dith Pran à voir les Khmers rouges pour ce qu'ils étaient vraiment est brièvement évoquée mais elle est excusée par le journaliste qui tente de faire porter le chapeau de l'holocauste à l'administration Nixon et à sa campagne de bombardements. Cela étant dit l'histoire de l'holocauste cambodgien est une histoire très importante qui devrait être connue de tous. J'espère que cette histoire sera traitée de manière plus équilibrée à l'avenir par quelqu'un à Hollywood. Mais étant donné son aversion actuelle pour les films sur les crimes du communisme je ne retiens pas mon souffle...
Film qui sait monter en puissance et se faire poignant. Appuyé par la musique d'un Mike Oldfield très inspiré, Roland Joffé témoigne ici encore de tout son savoir faire.
génial. Ce film montre que Roland Joffé a un style assez proche de celui de Terrence Mallick, avec peut-être une moindre dimension contemplative et une plus grande valeur polémique
Un film émouvant, spectaculaire, très dure et magnifique traitant sur la prise du Cambodge par les Khmers rouges. Roland Joffé signe un vrai chef d'oeuvre à s'approprier et à conserver.
Je suis peut être un peu vache avec ce film. Mais il souffre d'un énorme problème : on ne rentre pas dedans. La narration est ratée et n'arrive jamais à nous captiver... Seulement vaguement nous occuper, mais très vite on décroche. Je n'ai peut être pas regardé le film dans de bonnes conditions, ou je ne sais quel excuse on pourrait trouver. Mais simplement, quand on lui applique les règles de bases d'une narration efficace, et bien on se rend compte que le film est à coté de la plaque et a du mal à venir au but. Le film a une réalisation correcte, sans sortit du lot. Les acteurs sont également correcte... sans sortir du lot. Je pense que le film est trop long pour ce qu'il veut raconter.
Un film qui n'est pas un chef-d'oeuvre à mon avis mais qui est intéressant en ce qu'il constitue un témoignage permettant d'apercevoir l'horreur des Khmers Rouges au Cambodge à travers la belle histoire vraie d'amitié entre un journaliste américain et Dith Pran.
Un an avant "The Mission" qui le concrétisa définitivement, Roland Joffé avait réalisé "The Killing Fields" récompensé par 3 Oscars, narrant la tragédie survenue au Cambodge des suites de la guerre du Vietnam et ici orchestrée par les khmers rouges. L'histoire est inspirée de faits réels, courageuse, humaniste. Il y a une grande qualité caractéristique du style de ce cinéaste, assez reconnaissable : sa capacité à exposer visuellement son récit, parfois grâce à de longues séquences non-dialoguées mais tout à fait explicites sans être racoleuses au niveau de l'image. C'est un metteur en scène qui réfléchit toujours vis-à-vis de son cadre, se préoccupe énormément du domaine esthétique entourant son oeuvre, et ce à bon escient. Qui pourra nier l'indéniable force émanant de ces passages extrêmement fluides et traduisant une force technique remarquable sans jamais aller à l'envers de l'objectif original ? Cependant, il subsiste ici plusieurs défauts. Tout d'abord, il paraît surprenant de s'être aussi peu attardé sur le contexte politico-historico-idéologique tant il y avait matière à développer. Peut-être que cela aurait nui aux grands sentiments, souvent présents, parfois trop appuyés. Peut-être que l'ambiguïté trop grande aurait fait mal à certains "bon esprits". Peut-être tout simplement que cela serait allé à l'encontre du commercial, plus attiré par les vastes plans remplis de figurants ou les quelques passages apparemment spectaculaires. Peut-être aurait-on perçu plus aisément dans la mise en scène de Joffé une certaine lourdeur à présenter ses personnages, son propos ou tout simplement un réalisateur prisonnier de son travail parfois pénible engendrant des longueurs... Bien sûr, "The Killing Fields" est soigné, bien interprété et cohérent mais il peine trop souvent à convaincre, la faute à quelques bégaiements artistiques et surtout un rythme pas toujours tenu. Malgré tout, il s'agit d'un film se laissant voir, alors je lui attribue deux étoiles (mais vraiment pas