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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 août 2007
J'ai hésité avant de critiquer ce film. Humainement il fait mouche, grace à cette amitié entre 2 reporters que la guerre unit, puis avec la déchirure qui naît de leur séparation. Mais à vouloir passer son message sur l’holocauste cambodgien exclusivement au travers de ces 2 acteurs principaux, Roland Joffé en oublie la guerre proprement dite. En outre Pol Pot, l’architecte de cette tragédie, n’est pas mentionné une seule fois. Au final "La Déchirure" laisse un petit gout d’inachevé... comme quoi un grand sujet ne fait pas forcément un grand film.
Il est vraiment dommage que le film ne recontextualise pas plus les événements ! Qui sont les khmers rouges ? D'où viennent-ils ? Que font-ils ? Pourquoi agissent-ils ainsi ? Le film aurait dû être plus didactique. Toutes les personnes ne connaissant pas l'histoire de la période khmers rouges au Cambodge seront peut-être un peu perdues ou ne rentreront pas vraiment dans l'histoire... Et c'est dommage car le génocide cambodgien est l'une des plus grandes tragédies du 20ème siècle !
Vu le 18/03/2019. Un véritable monument que ce film que j'ai vu cette semaine. J'avais 7 ans à l'époque de sa sortie mais vu les critiques, je me suis dit "c'est l'occasion de voir un monument du cinéma". Et bien j'ai été servi: film poignant, touchant, terrible au niveau des images (le charnier par exemple dans lequel Dith Pran se retrouve dans sa fuite des camps). Le vrai héros de l'histoire, c’est d'ailleurs Dith Pran, journaliste cambodgien qui sera le guide du journaliste américain Sydney Schanberg, et qui va vivre la difficile expérience de la prise au pouvoir des Khmers rouges. D'autant plus que l'interprète Haing Ngor a lui-même vécu les atrocités du film et qu'il a été prisonnier dans les camps, en tant que médecin, qui d'autre que lui pouvait être aussi bien placé pour jouer ce rôle? Je pense que ce film a peut-etre inspiré par la suite des films comme "Shooting Dogs" ou "Hotel Rwanda" quand on voit arriver la menace au loin avec cette fois le génocide entre Hutus et Tutsies Le réalisme de ce film est saisissant, le stresse monte, on sent la tension, la mort peut frapper à chaque instant. Ca fait bizarre aussi de retrouver John Malkovich en bien plus jeune que ce qu'on a l'habitude de voir
Roland Joffé tient un grand sujet avec ce film : celui de la prise de pouvoir des Khmers rouges au Cambodge, ses causes et ses conséquences. Mais les grands sujets ne font pas forcément les bons films. Aussi en homme habile, il parvient à nous plonger au cœur de cette histoire avec un aspect humain, en l’occurrence l'amitié de deux journalistes sur le terrain l'un américain, l'autre cambodgien dont les chemins finiront par se séparer en même temps que l'éclatement du pays. Si le réalisateur ne nous épargne rien, il tombe parfois dans la facilité de mise en scène et en fait trop. Mais la plupart du temps, il se contente de filmer les évènements avec un œil objectif, nous montrant toute l'étendue de la dictature de l'Angkar avec des scènes très réussies où Haing S. Ngor (Oscar du Meilleur Second Rôle) est confronté à la violence des camps de travail. Réaliste et instructif tout en étant émouvant, "La déchirure" est parfois maladroit mais toujours juste, grâce à une habile reconstitution et un Sam Waterston très bon en journaliste impliqué.
La déchirure est un très beau film de Roland Joffé. Le scénario est travaillé, recherché et intéressant. Le célèbre réalisateur réussit à raconter cette histoire de la meilleure manière qui soit et avec une impressionnante efficacité. Dès le début, le spectateur est captivé par le film et on y reste scotché jusqu’à la fin. La mise en scène est irréprochable, Roland Joffé met en place une ambiance juste et qui colle parfaitement à l’histoire. A noter également la qualité des musiques et les excellentes interprétations des acteurs comme Sam Waterston, Haing S. Ngor ou encore John Malkovich. Bref, c’est incontournable.
Boulversant. La déchirure qui retrace l'histoire d'un journaliste plongée dans la guerre du Cambodge et son impossibilité à faire reconnaitre la responsabilité de son propre pays est très poignant.
Inspiré d’une histoire vraie, un film percutant sur la souffrance du peuple cambodgien durant l’impitoyable dictature des khmers rouges, à travers celles de deux hommes, l’un qui lutte pour sa survie au milieu d’un génocide organisé, l’autre pour le sauver. Récompensé par trois Oscars, dont celui du meilleur second rôle pour Haing S.Ngor.
Exception faite des oeuvres de Rithy Panh (beaucoup de documentaires mais peu de fictions) et de deux ou trois autreslongs métrages, les khmers rouges et les évênements qui les entourent compte peu de reconstitutions cinématographiques. C'est d'autant plus malheureux que le sujet est riche et reste d'actualité. Dans tous les cas, si la quantité n'est pas là, la qualité, elle, répond bien à l'appel avec ce premier film de Roland Joffé, s'inspirant d'une histoire vraie. Réaliste, le cinéaste ne nous épargne pas les horreurs commisent sous le Kampuchéa démocratique quitte à tirer un peu trop sur la ficelle mélodramatique. Cela rend toutefois l'histoire d'autant plus poignante et bouleversante. A noter aussi la trés bonne BO signée Mike Oldfield. "The killing Fields" nous fait tout simplement vibrer.
Film nécessaire au devoir de mémoire et bénéficiant à divers postes d'un certain état de grâce avec en 1er lieu C. Menges pour la photo (justement récompensé d'un Oscar). Il s'agit du 1er film de R. Joffé qui confirmera l'année suivante avec "Mission" et qui içi fait déjà preuve d'une belle maîtrise technique et il sait donner suffisamment de souffle à ce récit bien découpé qui nous entraîne au cœur de ce conflit armé qui constitue l'une des pires tragédies de notre histoire moderne. Si on met un peu de temps à entrer dans l'histoire à cause d'un contexte pas vraiment très clair et que certaines scènes sont assez difficilement compréhensibles. Les acteurs sont très bons et quand le film bascule, on est entraîné dans cette spirale de peur, de violence et surtout d'enfermement, le récit nous immergeant complètement avec les héros, développant ainsi notre empathie avec eux. On n'en sait rarement plus qu'eux et on tremble souvent. La 2ème partie, consacrée à l'évocation du régime Khmer est à la fois très puissante et en même temps un peu fruste à plusieurs niveaux. Un film magnifique toutefois, brillant et bouleversant, une histoire d'amitié magnifique et comptant plusieurs images très puissantes. D'autres critiques sur
Un film revu en 2019 et qui a un peu vieillit. Un style de cinéma un peu poussiéreux , parfois trop didactique . La tombée du Cambodge au mains des Khemrs rouges,les deniers instants de la communauté occidentale sur place, l'entrée dans la ville; tout cela est bien reconstitué mais manque un peu de subtilité. Un cinéma de témoignage qui privilégie le Drama et le pathos .
Quand on pense au meilleur de Roland Joffé ne surgissent que ses deux premiers long-métrages, "La Déchirure" et "Mission". Le premier conte la véritable histoire du journaliste Sydney Schanberg et son malheureux acolyte Dith Pran au moment de la prise de pouvoir des Khmers rouges au Cambodge. Outre cette rocambolesque histoire, c'est avant tout pour ce contexte historique que "La Déchirure" s'affirme ; on y saisit la dureté de ce régime, la présence de camps de travail ainsi que la mainmise sur l'opinion. Autant d'éléments qui pèsent davantage sur les cambodgiens que les ressortissants étrangers. Le film vaut également pour son interprétation, assez correcte, révélant par ailleurs John Malkovich au grand public. Cependant, il faut bien avouer que l'ensemble demeure assez conventionnel. Joffé ne fait pas autre chose que du Joffé et son sujet est à mille lieux du choc annoncé, s'étirant en longueurs. De son côté, la bande originale de Mike Oldfield s'avère très confuse et désincarnée, appuyée et parfois assourdissante. Le prototype du film à oscars en somme.
Premier grand film de Roland Joffé, La Déchirure est l'un des rares films à s'être intéressé à la prise de pouvoir des Khmers Rouges au Cambodge. L'action est étendue sur plusieurs années, depuis les prémisses du désengagement US jusqu'à l'année 1979. Le film a le mérite d'être plutôt objectif et ancré dans la réalité de l'histoire vraie de Dith Pran et Sydney Schanberg. Certains aspects auraient cependant bien gagné à être approfondis dans un film au final davantage descriptif que polémique. Sam Waterston trouve ici un bien meilleur rôle que celui qu'il avait dans Gatsby Le Magnifique où il campait le faire-valoir de Gatbsy, éternellement éberlué. Ici on le découvre concentré dans son rôle et convaincant.
Beaucoup de film de guerre traite le sujet en montrant les affrontements entre les 2 camps, celui-ci délaisse les combats pour nous montrer une autre partie non moins effrayante. On ne peut pas rester insensible devant tant de vie détruite et devant le destin de ces hommes.
La Déchirure. Un titre parfaitement approprié tant ce film bouleverse au plus profond de nous même. En somme, des acteurs impeccables au service d'un scénario prenant aux tripes qui nous livre l'horrible vision de ce qui s'est passé au Cambodge par le biais de scènes choc (exécutions, enfants à l'hôpital, une espèce de fosse commune...). Après avoir vu ce film, vous aurez en tête un événement terrifiant et méconnu du grand public de l'Histoire, qui pourrait même surpasser le génocide des Juifs par les Nazis. Dire qu'il faut des films pour nous apprendre de telles choses...
Sujet un peu étranger pour moi (les khmers rouge et le Cambodge) du coup ça m'a instruit un peu. Le film est très académique mais son sujet est poignant. La musique est datée et affreuse mais le film se regarde quand même assez bien.