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Vary
23 critiques
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2,0
Publiée le 26 avril 2024
Ce film, pourtant de Spielberg est très méconnu, et après l'avoir vu, je comprends pourquoi. Je m'attendais à ce qu'une bonne partie du film se passe sur l'Amistad, le bateau transportant les esclaves ; qu'on apprenne à connaître les personnages et qu'on voit se monter la mutinerie petit à petit... En fait, ladite mutinerie est expédiée dès les 10 premières minutes du film. Le reste se concentre sur la défense des mutins et de l'enjeu politique que représente le procès pour une Amérique au bord de la guerre de sécession.
Pourquoi pas ? Le casting est 5 étoiles. Le film se veut "inspiré" de faits réels et le contexte historique est intéressant. Cependant, le réalisateur ne l'exploite pas. PIRE, il se permet un anachronisme en faisant intervenir John ADAMS dans l'affaire censée se dérouler en 1839, or l'ancien président est mort en 1926... Dommage.
Très grand et très long film de Steven Spielberg qui n'a pas lésiné sur les moyens pour raconter cette histoire inspirée de faits réels avant la guerre civile américaine. Si une grande partie se déroule au tribunal, l'histoire de ces hommes noirs est montrée avec beaucoup de réalisme. spoiler: Et c'est saisissant de brutalité et d'inhumanité sur les bateaux négriers mais aussi de la part de tous ceux qui trempaient dans cette traite en provenance de Sierra Leone. Ce qui fait la grande qualité de ce film, outre la photographie magnifique, c'est l'émotion qu'il génère parce qu'il s'agit de la vie d'hommes, de leur liberté. Beaucoup de grands acteurs et une performance époustouflante de Djimon Hounsou dans le rôle du leader noir Cinque.
Je viens de regarder Amistad et c’est un plutôt bon film même si clairement une œuvre mineure pour Spielberg selon moi. La mise en scène est bien moins inspirée qu’à son habitude pour faire un biopic assez convenu et qui tire beaucoup en longueur avec un ton beaucoup trop mielleux à mon goût, même si l’histoire du procès et la morale qui en ressort sont évidemment justes et intéressantes. Disons donc que c'est surtout l’histoire en elle-même qui est intéressante plus que le film en lui-même, ce n’est pas un “grand moment” de cinéma même si évidemment, les décors restent excellents tout comme les acteurs. Un bon film en somme, mais bien moins impactant que les autres de tonton Spielberg.
Spielberg s'empare une fois de plus d'un sujet très fort, cette fois-ci c'est l'esclavage qu'il souhaite mettre en avant. Quelques scènes vraiment poignantes et bien réalisées, un casting 4 étoiles et un coté pédagogique fort appréciable en font un bon film. Mais malgré toutes ses qualités "Amistad" a quand même pas mal de longueurs fort déplaisantes.
D'une mutinerie d’esclaves africains sur un bateau espagnol à un combat pour la liberté dans les cours de justice américaine, Spielberg livre un puissant et passionnant plaidoyer contre l’esclavage, malgré de grosses longueurs et un excès de pathos, mais incarné par un gros casting.
" amistad"( 97)traite d'un evenement historique qui eut une repercution importante dans l'histoire des usa pendant le XIX em siecle.
Des trafiquants d'esclaves espagnols qui ont capture des africains qui vivent dans la future sierra leone sous la tutelle des britanniques ( l'esclavage y est interdit), font l'objet d'une mutinerie de la part de leurs captifs.
Le bateau et les revoltes se retrouvent dans la region de New york. Leur proces recouvre un enjeu qui depasse l'affaire, puisque le verdict menace la paix dans le pays.
Cet opus de Spielberg s'adresse avant tout a l'amateur de films historiques composes de nombreux dialogues et de tirade qui animeront les trois proces qu'il comporte.
Il est evident que de posseder quelques connaissances historiques ne seront pas inutiles pour profiter des subtilites du scenario.
" Amistad" ( amitie en espagnol) donne un visage a John Quincy Adams ( ex president des usa) a la forteresse cachee de Lomboko qui servait pour entreposer les esclaves ( Sierra Leone), au Senateur Calhoun, au president Martin Van Buden notamment.
On pourra reprocher quelques longueurs dans la premiere partie de ce film passionnant, qui temoigne de l'ambition thematique du cineaste.
Il n'est pas ininteressant de visionner a la suite de ce film, " lincoln" sorte de continuite au traitement des origines de la problematique raciale aux usa.dont " Amistad" fait presque office de premiere partie." la couleur pourpre" n'etant pas non.plus totalement eloignee de ces deux opus.
Steven Spielberg, s’empare du sujet de l’esclavage en s’appuyant sur l’histoire vrai de « La Amistad » un navire au sein duquel des esclaves se sont rebellés, puis ont pris le contrôle de celui-ci en espérant rejoindre l’Afrique. Malheureusement ils vont se retrouver sur le sol américain, et finir en prison dans l’attente de leur procès. Le procès est d’ailleurs le fait principal du film, celui qui nous tient en haleine, c’est l’enjeu principal du film, vont-ils être acquitté ? S’en suit alors un film plutôt politique, retraçant le parcours de ses hommes jusqu’à leur arrivée sur le sol américain. Quelques scènes sortent du lot, comme le flashback sur le bateau, ainsi qu’un monologue exceptionnel de la part d’Anthony Hopkins. Habitué des histoires vraies sur grand écran, Steven Spielberg signe ici un très bon film.
A travers l’affaire de ce navire espagnol où les esclaves ont réussi à se libérer, avant d’accoster sur les côtes américaines, Spielberg construit un film-procès passionnant dans la grande tradition américaine du genre. Le combat abolitionniste est évidemment présent – mais Spielberg fait du procès l’occasion d’une réflexion sur le fonctionnement de la démocratie américaine. Deux personnages retiennent particulièrement l’attention. D’abord le personnage de Cinqué, interprété avec force par Djimon Hounsou, est intéressant parce qu’il a un rôle moteur dans l’intrigue et n’est pas cantonné à une posture de victime passive. Le second personnage qui me captive, c’est celui de John Quincy Adams, fils du père fondateur John Adams.
La critique complète sur Le Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/amistad-a-25-ans
Un Spielberg mineur. C'est très beau mais souvent aussi très pompeux. Musique assommante. Hopkins en fait des tonnes dans le vieillard chafouin mais il le fait bien. Le flash back sur le parcours de Cinqué est inoubliable
Un Spielberg assez moyen en tout cas qui ne se montre pas à la hauteur de son sujet. Si les scènes de la capture du personnage de Cinque et celles sur La Amistad retourne le ventre et montre de manière frontale l’horreur de l’esclavage; j’ai trouvé que Spielberg s’embourbait dans les scènes de prétoires qu’il n’arrive pas à dynamiser et où je n’ai jamais ressenti de tension. Malheureusement se sont les plus nombreuses dans un film qui semble traîner en longueur, le dernier procès donne l’impression d’un trop long épilogue. Si le rythme est un vrai problème ce n’est pas le cas de la reconstitution, la direction artistique est remarquable, décors et costumes sont un vrai plaisir des yeux. Mais avec un tel sujet et un tel réalisateur on pouvait s’attendre à bien mieux.
Exceptionnel, j'ai été abasourdi par la performance de Djimon Hounsou, qui est absolument dantesque dans son personnage, Morgan Freeman, Anthony Hopkins ou encore Matthew McCanaughey sont tous bluffant dans leur rôles, Steven Spielberg nous livre encore un récit poignant et dur, certaines scènes sont criant de vérité, la traite des noires m'a totalement bouleversée.
C'est du Spielberg, c'est bien réalisé mais ça s'arrête là. Le film est en deux temps et le deuxième est très révélateur de l'autocensure à laquelle s'obligent les réalisateurs americains au profit l'amnésie et la bêtise générale qui règne au pays de l'oncle Sam. Jusqu'à l'arrivée des esclaves en Amérique il n'y a rien à dire mais à partir du moment où ils foulent le sol des états-unis, on assiste à une comédie à la gloire des pères fondateurs qui vont rendre une justice en faveur du meilleur des mondes bien sûr... Tout porte à croire que la seule esclavagiste était la reine d'Espagne et on trouve des noirs émancipés en col blanc qui descendent les marchent du Capitol bras dessus bras dessous avec des blanc dévoués à leur cause. On ne croirait pas que jusqu'à la seconde moitié du 20eme siècle on pratiquait là bas une ségrégation raciale des plus violentes qui aient jamais existé. Même après l'abolition les noirs étaient menacés de mort quand ils voulaient user de leur droit de vote, interdit d'à peu près tout: écoles blanches, lieux publics, spectacles etc... Et bien sûr victimes de fausses accusations et des procès les plus arbitraires qu'on puisse imaginer jusqu'aux pendaisons sauvages pour l'exemple ! Je n'ai pas le souvenir que Spielberg ait pris cette même liberté avec l'histoire en dépeignant avec autant de légèreté les nazis dans sa liste de Schindler. Je sais que tout le monde n'a pas vu cet aspect du film mais il ne m'a pas échappé et d'ailleurs je ne comprends pas qu'un acteur intelligent comme Morgan Friman ai pu se prêter à un tel travail de faussaire malhonnête et dégueulasse.
Qu'il est long, qu'il est bavard ! Il partait pourtant bien, ce film : il se montrait plutôt captivant, proposait des séquences marquantes, annonçait un récit dur et poignante. Mais la concentration sur les procès, particulièrement statiques, a pris le relai. Des effets de manches, des débats stériles sur fond de la musique légère de John Williams pour tenter d'occuper notre ouïe, de jolis propos par des personnages clichés pleins de bons sentiments, pour aboutir à un happy-end qui, historique, n'est donc pas un secret. Finalement, malgré quelques séquences très éparses et une décoration sympathique, c'est un film à peine correct, susceptible de décevoir à cause de ses fortes longueurs. Il garde le mérite de nous présenter une anecdote de l'Histoire qui peut nous suggérer d'approfondir le sujet sur Wikipédia.
En 1839, le navire espagnol La Amistad fut le théâtre d'une rébellion d'esclaves, qui atterrirent aux Etats-Unis. Fallait-il les rendre à leur propriétaire initial ? A la cour espagnole qui les réclamait suite à un traité commercial ? Aux marins qui les avaient trouvés en mer ? Ou fallait-il simplement leur rendre leur liberté... Soyez avertis, le film évacue assez rapidement la partie sur le navire, pour se focaliser sur les procès qui en découlèrent. On est donc dans un film de prétoires du 19ème siècle, qui annonce par ailleurs le "Lincoln" du même réalisateur. On ne va pas se mentir, le message principal du film (l'esclavage, c'est mal) enfonce des portes ouvertes. On a aussi le droit à des moments pompeux sur les valeurs des Etats-Unis. Tandis que l'intrigue est répétitive (mais peut-on le reprocher car la vraie histoire fut bien une série de procès ?). Et certains personnages ont une utilité très relative dans l'intrigue. Tout ceci explique sans doute pourquoi "Amistad" est considéré comme mineur dans la filmographie de Spielberg. Pourtant il y a aussi du bon ! La mise en scène est travaillée, avec notamment quelques scènes choc (les parties dans les bateaux sont clairement les meilleures). Et si le film enfonce des portes ouvertes, il aborde tout de même le thème de la séparation des pouvoirs : pour qu'une démocratie fonctionne, l'exécutif et le judiciaire devraient être séparés. Et puis la distribution est sacrément alléchante. Des vétérans (Anthony Hopkins, Morgan Freeman), des jeunes pas encore connus (Matthew McConaughey et surtout Djimon Hounsou, qui apporte énormément de coeur à l'ouvrage), et de nombreuses bonnes têtes (Pete Postlethwaite, Stellan Skarsgård, Chiwetel Ejiofor...). Des acteurs qui permettent de tenir sans mal le film, ainsi malgré ses défauts les 2h34 passent sans mal.
Amistad est un film traitant d'une histoire vraie sur le jugement "d'esclaves" en 1839 qui n'en étaient pas et qui ont tués leur geôlier du bateau pour retrouver la liberté. Steven Spielberg, malgré quelques maladresses, réussit encore une fois à nous livrer un très bon fil, bien qu'il ne soit pas un des meilleurs films de Spielberg à mon sens. Steven Spielberg comme à son habitude, fait un film historique quand il ne s'occupe pas de gros films de divertissement. Avec un casting incroyable tels Djimon Hounsou, Matthew McConaughey, Morgan Freeman, Anthony Hopkins et Chiwetel Ejiofor,Spielberg fait un film sur l'esclavage, et c'est une réussite ! Le réalisateur nous livre une histoire très émouvante traitant un sujet douloureux (l'esclavage). Amistad posssède un bon scénario. La B.O du grand John Williams est juste magnifique une fois de plus. Spielberg nous livre un très bon film malgré quelques longueurs par moment.