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Redzing
1 157 abonnés
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3,0
Publiée le 13 juin 2022
En 1839, le navire espagnol La Amistad fut le théâtre d'une rébellion d'esclaves, qui atterrirent aux Etats-Unis. Fallait-il les rendre à leur propriétaire initial ? A la cour espagnole qui les réclamait suite à un traité commercial ? Aux marins qui les avaient trouvés en mer ? Ou fallait-il simplement leur rendre leur liberté... Soyez avertis, le film évacue assez rapidement la partie sur le navire, pour se focaliser sur les procès qui en découlèrent. On est donc dans un film de prétoires du 19ème siècle, qui annonce par ailleurs le "Lincoln" du même réalisateur. On ne va pas se mentir, le message principal du film (l'esclavage, c'est mal) enfonce des portes ouvertes. On a aussi le droit à des moments pompeux sur les valeurs des Etats-Unis. Tandis que l'intrigue est répétitive (mais peut-on le reprocher car la vraie histoire fut bien une série de procès ?). Et certains personnages ont une utilité très relative dans l'intrigue. Tout ceci explique sans doute pourquoi "Amistad" est considéré comme mineur dans la filmographie de Spielberg. Pourtant il y a aussi du bon ! La mise en scène est travaillée, avec notamment quelques scènes choc (les parties dans les bateaux sont clairement les meilleures). Et si le film enfonce des portes ouvertes, il aborde tout de même le thème de la séparation des pouvoirs : pour qu'une démocratie fonctionne, l'exécutif et le judiciaire devraient être séparés. Et puis la distribution est sacrément alléchante. Des vétérans (Anthony Hopkins, Morgan Freeman), des jeunes pas encore connus (Matthew McConaughey et surtout Djimon Hounsou, qui apporte énormément de coeur à l'ouvrage), et de nombreuses bonnes têtes (Pete Postlethwaite, Stellan Skarsgård, Chiwetel Ejiofor...). Des acteurs qui permettent de tenir sans mal le film, ainsi malgré ses défauts les 2h34 passent sans mal.
Amistad est un film traitant d'une histoire vraie sur le jugement "d'esclaves" en 1839 qui n'en étaient pas et qui ont tués leur geôlier du bateau pour retrouver la liberté. Steven Spielberg, malgré quelques maladresses, réussit encore une fois à nous livrer un très bon fil, bien qu'il ne soit pas un des meilleurs films de Spielberg à mon sens. Steven Spielberg comme à son habitude, fait un film historique quand il ne s'occupe pas de gros films de divertissement. Avec un casting incroyable tels Djimon Hounsou, Matthew McConaughey, Morgan Freeman, Anthony Hopkins et Chiwetel Ejiofor,Spielberg fait un film sur l'esclavage, et c'est une réussite ! Le réalisateur nous livre une histoire très émouvante traitant un sujet douloureux (l'esclavage). Amistad posssède un bon scénario. La B.O du grand John Williams est juste magnifique une fois de plus. Spielberg nous livre un très bon film malgré quelques longueurs par moment.
Un film d'une sobriété exemplaire, Spielberg à évité le piège du mélo tire larmes avec un sujet aussi complexe. Le casting est incroyable avec une mention spéciale à Djimon Hounsou qui dégage une véritable émotion tous le long. Je ne comprends pas les critiques négatives de ce film les gens ne savent plus apprécier un film avec un rythme lent c'est un triste constat.
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5,0
Publiée le 27 juillet 2020
Je n'assiste pas à plus d'une poignée de films par an dans un cinéma. Je loue beaucoup plus de vidéos et Amistad est l'une d'entre elles. Si je me souviens que Amistad n'a pas impressionné le public. Mais l'expression intemporelle de ce film est indéniable. Je suis également un grand fan d'Anthony Hopkins et je me souviens de lui comme d'un acteur convaincant bien avant son rôle aux Oscars. Je pense que lui et l'acteur africain Djimon Hounsou auraient dû être sérieusement envisagés pour des prix d'acteur pour ce film. Je ne me souviens pas qu'il ait été donné ou même suggéré. La réalisation, la décoration des décors, l'éclairage et le montage étaient extraordinaires. Cela m'a rappelé que les espaces intérieurs des années 1830 et ce n'étaient pas des décors hollywoodiens à l'éclairage criard avec des ombres dramatiques. Les moments les plus dévastateurs émotionnellement pour moi ont été le transport barbare et la noyade des esclaves. J'ai littéralement tenu mes mains sur mon visage pendant que ces scènes se déroulaient. Mon respect pour l'art de Spielberg. D'autres spectateurs ont commenté les qualités statiques de ce film. Eh bien mes amis, ce n'était pas "Les aventuriers de l'arche perdue" ou "Le jugement de Nuremberg" c'était du cinéma historique à plus d'un titre. C'était exact, alphabétisé et pas politiquement correct ou incorrect. Bravo Monsieur Spielberg...
La “Amistad” est un navire utilisé par les Espagnols dans la traite des noirs aux Caraïbes dans les années 1830. Lors d’une violente tempête au large de Cuba, une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer de leurs chaînes et se retournent contre leurs bourreaux. Le capitaine sera tué avant de refuser de les ramener vers l’Afrique. Largués en Amérique, les esclaves seront jetés en prison. Mais deux fervents abolitionnistes engagent un jeune avocat pour les défendre. Steven Spielberg relate l’histoire de cette traite des noirs ainsi que le procès qui s’ensuivit. La première partie est extrêmement violente. Jamais le réalisateur n’avait mis en scène des moments aussi douloureux à voir. Impossible pour le spectateur de faire l’aveugle face à ces êtres humains battus, humiliés et affamés. La seconde partie devrait par conséquent être plus forte émotionnellement. Mais le libre jeu des comédiens blancs que sont Matthew McConaughey et Anthony Hopkins a de quoi nous laisser perplexes. Cherchant absolument à rendre historique sa victoire juridique au cinéma, le cinéaste en oublie la consistance dramatique et livre une narration sans humanité. En effet, l’argument introductif était bien entamé et est gâché par un rôle figuratif par la suite. Qui sont ces hommes et femmes défendus à part une couleur et un statut ? Steven Spielberg a manqué de profondeur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film que je découvre bien des années après. Spielberg étant mon Realisateur préféré il me devait de voir ce film. Je suis partagé sur l'avis mais le film reste bon et à voir. C'est un film sur l'esclavage et certaines scènes sont très bien faite et certaines m'ont emu. Le default principal est sa longueur et beaucoup de blabla qui m'ont fait décroché certains passages. Loin d'être son meilleur ça c'est sur mais un film qui mérite d'être vu pour le côté historique.
Un film que l'on aimerait aimer! Non pas qu'il soit détestable, mais à vrai dire il laisse un goût d'inachevé... Après un début plutôt prenant, on s'enlise dans les grandes scènes de procès et de recours judiciaires... Seul moment véritablement trouble: lorsque la sincérité d'un abolitionniste est mise en cause. De la part de Spielberg, on pouvait s'attendre à plus de finesse... ou peut-être que non? Un film trop bien pensant que l'on regarde avec complaisance, sans vraiment s'y ennuyer.
AMISTAD nous plonge en 1839, dans l'horreur de l'esclavagisme. Tous le film est un puissant plaidoyer sur le thème de la liberté, illustrée par le charisme de nombreux acteurs. Une histoire vraie remarquable et méconnue, que Spielberg, ce réalisateur humaniste, nous fait découvrir par une réalisation qui ose montrer l'esclavage sans aucun détour. AMISTAD est l'histoire d'une révolte aux images impressionnantes qui sont des arguments à charge pour dissocier les deux violences en présence: celle de l'oppresseur, et celle de l'oppressé. AMISTAD est construit autour de nombreux dialogues qui invitent le spectateur à réfléchir sur la liberté des peuples. Par une prestation magistral, Anthony Hopkins nous livre un superbe discourt sur cette liberté, qui pour lui commence par la vrai nature de l'homme ( ce que nous sommes, est ce que nous avons été ). Cette liberté faite aussi à la base de morales, qui mettent en place des lois pour combattent toute forme d'esclavage. AMISTAD est un long métrage confondant des cultures différentes. AMISTAD est un film qui s'écoute plus qu'il se regarde. AMISTAD est un film sur le combat de la parole, une arme de persuasion pouvant aider à se délivrer des chaines, créées par des esprits envahis de haine alimentée par le racisme. Une réalisation très intéressante, qui se regarde sans lassitude.
Un drame Historique de très haute teneur, mis en scène par Steven Spielberg. Sur des images d'une grande précision, il nous propose des scènes chocs voire des séquences extrêmement cruelles. Ce film nous offre aussi, les extraordinaires prestations d'acteurs de Djimon Hounsou dans le rôle principal de Cinqué, et d'Anthony Hopkins dans la peau de John Quincy Adams, l'ex 6 ème président des États-Unis déchu en 1829. Le scénario ne relate pas seulement l'histoire et la révolte d'esclaves. Il met en lumière spoiler: le fond du procès avec la fantastique plaidoirie de John Adams: L'Amérique, État de DROIT et de LIBERTE, peut-elle continuer à considérer l'esclavage comme aussi inévitable et naturel que la guerre ?
Le pitch : En 1839, révolte à bord, les esclaves africains prennent possession du navire espagnol Amistad. Les 44 révoltés, récupérés par un bateau Américain, arrivent à New Haeven. Leur procès retentissant spoiler: va infléchir l'histoire de l'Amérique et entrainer, quelques années plus tard, la guerre de sécession des Sudistes blancs pour conserver leurs droits d'esclavage.
Un film intéressant mais dont les choix de réalisation, et pourtant.. quel réalisateur ! sont discutables. Hollywood se raconte l Histoire, avec une dichotomie est d'une lourdeur... Le rapport christique est d'ailleurs littéralement très présent, voir même envahissant et contestable tant le rapport entre esclavage et religion chrétienne est bien plus complexe que cette vision bienveillante. Pareil pour la noyade, scène terriblement choquante, ne semble pas avoir eu lieu. Bien sur ces faits ont pu se produire sur d'autres navires, mais au regard du crime historique, la justesse et la retenue sont nécessaires plus qu'un procès symbolique a charge. Tout comme lier abusivement amistad et guerre de sécession comme pour lui charger un peu plus la tension pour le séparateur. Et cette fin feux d'artifice...
Autre réalisation moyenne, la romance sur le chemin de l'abolition de l'esclavage dans les Amériques, une histoire intéressante à connaître sur les Royaumes coloniaux.
Nouveau film du génie Spielberg et 2ème du genre que je connais après “12 years a slave�, j’avouerais que j’étais totalement perdu au départ mais qu’après, longtemps après et vers le milieu du contenu j’ai enfin su retrouvé le chemin. J’aurais donc compris qu’il ne s'agissais pas de l’esclavage au sens prisonnier du thermes mais au sens abolition, ce qui est différents. Mais ça reste le même sujet de toute façon. Niveau interprétation, très bonne donc rien à dire, McConaughey rempli le contrat et y est très convainquant. Hounsou, pareil en victime des temps immémoriaux. Et Hopkins alors chapeau, surtout pour son interminable show dans le tribunal sur la fin du film. Interprétation, jeu, intonation, tous fut parfait. Mais il n’a pas jouer l'agressivité et pourtant, y avait de quoi se lâcher sur ce thème.
Mais non, préférant la “zen attitude� totale en faisant preuve de bon sens et de pédagogie plutôt que d’appeler la colère dans l'hémicycle judiciaire. Mais franchement, s’il on oublie l'interprétation, la musique, le son, l'action… Cela n’en reste pas moins pas le meilleur Spielberg. De loin et comme dirait Loisirs, il fut mieux inspirer. J’ai sans conteste bien des exemples mais que je ne les citerai pas car là n’est est pas le sujet. Tous çà pour dire qu’il s'agit d’un bon film sur ce sujet, mais bon, spoiler: faut être réaliste sans que l'on me prenne pour un sadique, mais l’esclavage des noirs est une période ou normalement ça devait envoyer légèrement plus que ça. Seule scène m’ayant rendu fou et bouche grande ouverte et méritant un parfait -12, celle du bateau… Américain mais avec équipage espagnol vous me direz le problème technique bien entendu.
spoiler: Scène violente, réaliste en tous point avec une interprétation magistrale et un final sur les femmes et hommes attacher à une chaîne elle même attachée à une encre. Je vous fais pas le dessins sur le reste mais le visuel et audio furent là. Film très gentillet mais avec les scènes du navire et du tribunal dantesque. Avec un McConaughey au meilleur de sa forme.
Rien à faire... je n'y arrive pas !! Cela fait deux fois que j'essaye et à chaque fois c'est le même fiasco. Je m'ennuie au quart d'heure de film et c'est le tirage de langue jusqu'à la fin !! Et 2h20 c'est très long quand c'est comme ça !! Un beau film sans doute mais trop indigeste pour moi !! Et cette fois il n'y aura pas de troisième fois !!! Oh ça non !
Je pensais que Steven Spielberg n’avait jamais fais de mauvais film mais c’était avant de voir « Amistad » que j’ai tout bonnement détesté. Le cinéaste américain se montre très consensuel dans sa manière de traiter son sujet, abandonnant toute subtilité pour un cinéma ultra-démonstratif qui personnellement me répugne. Tout est romancé et scénarisé à l’extrême, Spielberg s’autorisant de grandes libertés historiques pour nous asséner d’un discours moralisateur sans aucune finesse. Les personnages sont grossiers et caricaturaux, Spielberg reniant toute complexité pour se contenter d’enfoncer des portes ouvertes à coup de « scènes fortes ». Pour compléter le tout, la musique du grand John Williams est imbuvable, ce dernier se contentant de littéralement sortir les violons à chaque scène se voulant émouvante pour tenter de nous arracher des larmes. Mais, on atteint des sommets d’indécence quand Spielberg se prend à faire des métaphores religieuses en comparant un esclave au christ, là, j’ai bien failli arrêter net le film. Comme quoi même un réalisateur aussi immense que Steven Spielberg peut se planter, je vais tenter pour ma part tenter de rapidement oublier l’existence de ce long-métrage qui fait à mon sens tâche au sein de la filmographie de ce cinéaste de génie.