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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 mars 2019
Elle, se laissera finalement séduire par le côté humain du plus célèbre coureur de jupon de la planète et Lui, devant qui toutes les femmes finissent par céder, choisit l’authenticité plutôt que la fortune assurée. C’est la victoire de l’Amour à l’état pur. Leo McCarey a cru bon d’offrir cette histoire à une autre génération de public en réalisant le remake de son propre film. Le résultat est superbe même s’il a lui-même avoué plus tard qu’il préférait la première version. Les deux premiers tiers du film sont en fait une longue scène de séduction à laquelle ont reste accroché à cause du génie comique des deux interprètes. Deborah Kerr peut aller dans tous les registres avec la même vérité, ce qui en fait l’une des plus grandes d’Hollywood. Cary Grant est de la race des bellâtres pince sans rire qui joue sans se décoiffer mais qui demeure efficace d’un rôle à l’autre. Tout marche à merveille dans le film jusqu'à ce que l’action sépare les deux amoureux à cause de l’accident qui rend Terry paralysée. À partir de ce moment le scénario se concentre trop longue-ment sur sa convalescence et cela brise le rythme qui jusque-là était sans faille. Lorsque Nickie vient la visiter plusieurs jours après leur rendez-vous manqué au sommet de l’Empire State Building, la magie s’est estompée. Le tout se boucle comme il se doit sur un ton dramatique mais la sortie est ratée. Cela n’enlève rien au plaisir que nous a procuré le duo d’acteurs pendant les deux heures qui ont précédé la finale. Un film à se rappeler.
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5,0
Publiée le 7 janvier 2022
Remake superbe de "Love Affair" que Leo McCarey conduit de main de maître une nouvelle fois! Ce qui surprend encore aujourd'hui est la façon dont le metteur en scène a su dèjouer intelligemment la mièvrerie et les poncifs du genre! Le couple Cary Grant-Deborah Kerr est magique et vous marque à jamais...comme ce rendez-vous « manquè » au sommet de l'Empire State Bulding (jamais je n'oublierais cette montèe du building en 2005 car dècouvert à travers la tristesse de Nickie Ferrante). Montez-y, histoire de savoir ce que Cary Grant a dû èprouver tout là-haut! Pas de doute possible pour le cinèphile, "Love Affair" version 1957 est le nec plus ultra des films romantiques amèricains! La visite à la grand-mère de Ferrante est un joli moment de cinèma! On notera aussi la beautè des gestes et une très habile utilisation de la musique accentuant la caractère tragique de ce joyau èternel! Sortez les kleenex, c'est beau, souvent drôle, touchant et bouleversant à la fois! Chef d'oeuvre...
Un des rares films de l’histoire du cinéma mondial qui s’approche de la perfection par sa forme, son universalité et son intemporalité. Il est impossible de lui trouver le moindre défaut et l’interprétation de Deborah Kerr laisse pantois. La séquence se passant à Villefranche sur mer chez Janou est comme le dit si bien Terry un moment passé au paradis d’où l’on ressort transformé et touché par une lucidité qui ne cessera plus. C’est sans doute aussi un des plus beaux films d’amour qui soient puisque il est entièrement consacré aux sentiments amoureux directs ou qui tournent autour, il n’y a que très peu de digressions. Lorsque le fiancé de Terry lui dit: ’’tu ne vois pas que je suis amoureux’’ elle lui répond: ”moi aussi’’, il est difficile de faire plus concis. Un des moments les plus intenses se produit lorsque Nicolo entre dans la chambre et voit le fauteuil roulant que l’on devine, il est peu imaginable de surpasser cette ellipse émotive . Il y a tant à voir: la mise en scène, discrète certes mais qui n’en est que plus belle, est toujours en harmonie parfaite avec les différentes situations (l’Empire state building est montré significativement à chaque fois), les mimiques des personnages sont d’un humour raffiné, grâce à l’expérience courte mais acquise au temps du muet. Voyez le autant de fois que vous pourrez. Six étoiles. ----------------
En voyant un tel chef d'oeuvre, je me dis que je suis heureux de vivre à Paris pour y découvrir de tels joyaux cinématographiques. Quels sont les ingrédients de la rencontre amoureuse ? D'abord peut-être son caractère improbable. Ce n'était pas prévu que ces deux-là se rencontrent. Ils ne sont pas disponibles. Certes, la croisière serait propice à l'éventualité d'une aventure. Mais, ici, les deux s'affrontent et une sorte de fulgurance et d'évidence s'imposent à eux. Ils tentent de s'éloigner, mais leurs itinéraires convergent sans cesse. Même dans le bassin aquatique, les retrouvailles se trouvent placées sous le sceau du fracassant. Les autres passagers voient ce qui se passe entre ces deux tourtereaux, qui tentent de s'ignorer. L'affiche du film pourrait constituer une bonne illustration de ce que l'on désigne en psychanalyse comme le référent phallique commun aux deux sexes : elle et lui dans un rapproché sur fond de building turgescent, qui constituera leur lieu de rendez-vous différé vers une promesse de jouissance. Le film est peuplé d'astuces suggestives, de trouvailles cinématographiques, de perles d'humour, de sensibilité subtile. Le goût du luxe peut conduire à la tentation du gain facile au travers de mariages dits de raison. Mais une autre voie est possible : celle d'être à l'écoute du désir, de son désir propre et de celui partagé avec l'être aimé. Aimer, c'est prendre un risque, aimer, c'est risquer, aimer, c'est risqué...
Un mélo inoubliable et bouleversant qui narre en CinémaScope avec des couleurs flamboyantes, la rencontre à la fois drôle et émouvante entre Cary Grant et Deborah Ker. La fin est magnifique.
Gentille bluette, certes assez délicate et qui évite le mélo aux gros sabots, c'est déjà ça. Mais on a vu tellement mieux dans le genre depuis... ça ronronne, le rythme est assez mou. Film très souvent copié ou référencé ultérieurement cela dit (dont le très bon nuits blanches à seattle), donc important.
Ramassis de clichés sinon vieilleries, idées préconçues et idées à divertir 1 hospice que ce vieux film définitivement noyé dans le sirop ( Une parfaite représentation du « mélo … ) & évitant - malheureusement pour lui - les conseils de Frank Capra, et dans laquelle se débat une vieille tante certes infâme dans la vie mais pas tellement crédible dans le rôle de cet animal humain tout de même homme ; Quand on excepte bien sûr cette scène de restaurant - Qui ne l’a jamais vécue ? - ou tous ces regards éhontés & formidablement impudiques de voyeurs se tournent vers cette femme il est vrai bandit mais n’ayant évidemment rien demandé à personne , et donc digne de figurer au milieu de ces saints d’église …
La facture très classique du film n'empêche pas le romantisme très élégant et touchant précisément dans les scènes clés: l'amour naissant avec la grand-mère au piano, l'attente terrible, les retrouvailles faussement détachées et le baise-main si douloureux......Un grand classique du film romantique.
Comédie sentimentale mythique, auto-remake de Léo McCarey. Le couple Cary Grant-Deborah Kerr est glamour et charmant à souhait. Le jeu du chat et de la souris fonctionne parfaitement grâce notamment aux dialogues subtils et qui ont du sens. La mise en scène sans être extraordinaire offre de jolis moments (regarder bien lors du baiser final). Mainte fois copié jamais égalé.
LE MUST des comédies romantiques avec le plus beau, le plus classe, le plus extraordinaire des gentlemen, des princes charmants, des hommes... Cary Grant! Et dire qu'il aurait du prendre la place de Sean Connery dans les 1er James Bond! Ca aurait déchiré!!! Enfin bref, il y a tous les ingrédients d'une bell, émouvante et larmoyante comédie romantiques. C'est LA meilleure de toute!!!
Vu et revu ! Mais quel plaisir de revoir une fois encore ce film ! Gary Grant, Deborah Kerr sont inoubliables ! Un « bon vieux mélo » souvent copié, jamais égalé !
Le film commence bien, dans un registe comique, léger et agréable, avec des acteurs charmeurs. Mais après la scène du paquebot, c'est plutôt décevant. Le scénario devient lourd,on se lasse de ler jeu de cache-cache On nous offre un côté tragique un peu niais qui a mal vieilli. Peu mieux faire!
Lors d'une croisière, un play-boy fiancé rencontre une femme en couple. Tous deux voyagent seuls, et tomberont peu à peu amoureux. Classique de la romance, "An Affair to Remember" dispose surtout d'une première partie touchante, amusante et malicieuse. Celle-ci propose de jolies scènes, et s'appuie sur le couple Cary Grant / Deborah Kerr, tous deux incarnant des personnages attachants, pétillants, et charismatiques. Puis le film effectue un virage vers le mélodrame, plus sombre. C'est parfois un peu excessif, et certains numéros musicaux sont de trop, mais il offre encore quelques belles scènes, la couleur aidant (Leo McCarey signe ici le remake de l'un de ses propres films).
Une comédie romantique mythique,certes très classe et bien amenée,mais franchement surestimée. Il y a un monde entre la première partie,pétillante et malicieuse,et la seconde,qui tourne au mélodrame mielleux et consensuel. "Elle et lui"(1957)débute par la rencontre lors d'une croisière méditerranéenne d'un play-boy désoeuvré et d'une chanteuse de cabaret lasse. Le courant passe immédiatement entre eux,et malgré leurs engagements respectifs,ils promettent de se retrouver 6 mois plus tard au sommet de l'Empire State Building... La scène la plus réussie du film est incontestablement celle de la visite à la grand-mère française,qui scelle leur lien pour toujours. Revenu à New York,le film de Léo Carey s'empêtre dans le sentimentalisme limite,entre les orphelins qui chantent à tue-tête dans une chorale,ou les amants séparés qui broient du noir. Je pense que l'ambiance est trop lourde pour ce qu'elle raconte(on parle quand même d'une rencontre amoureuse de deux personnes riches!),qu'il y manque l'humanité d'un Capra ou le burlesque d'un Wilder. Le voyage est tout de même dépaysant,et la scène finale continue à faire frémir d'émotion tout le public féminin.