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Un visiteur
0,5
Publiée le 18 février 2007
bon, un tantinet sympa, scenario poussif, mais bon, faut aussi savoir passer a autre chose... Pour une soiree télé ca passe, mais faut quand meme pas crier au chef d oeuvre...
Un des plus grands mélodrames du cinéma américain. Tout y est au niveau de la réalisation et les interprétations de Cary Grant et Deborah Kerr sont aussi pudiques qu'intenses. En résumé, le mélodrame est un genre périlleux qui produit beaucoup de guimauves et peu de grands films. Leo McCarrey ,même s'il y est venu sur le tard, est un spécialiste du genre et "Elle et Lui" est son plus beau mélo.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 juin 2021
Deux personnes ennuyeuses Cary Grant et Deborah Kerr se rencontrent lors d'une croisière. Ils se détestent mais naturellement ils tombent amoureux. Ils se donnent rendez-vous à l'Empire State Building dans 6 mois mais la tragédie frappe. J'adore Grant et Kerr mais ils sont au plus mal ici. Les dialogues sont maladroits et le scénario est vraiment insupportable. Il y a aussi des gens qui font des choses totalement stupides comme Kerr à la fin qui vous font mépriser tous les autres personnages. Mais le pire de tout ce sont les enfants. Kerr est une enseignante et nous devons assister à deux chansons vraiment mauvaises que les enfants entonnent en criant. Il y a de quoi se couper les oreilles pour ne pas les entendre. Après la première chanson Kerr est montrée en train de pleurer elle a probablement réalisé à quel point le film était sans espoir. Je pensais qu'après la première chanson nous ne serions pas soumis à d'autres. Mais à ma grande horreur c'était le cas. Pour la deuxième chanson Kerr est allongée dans son lit et les enfants l'entourent. Bon choix le chant des oursins ferait défaillir n'importe qui. De plus les paroles sont inintelligibles ce qui est probablement une bonne chose. Quel était exactement l'intérêt de faire chanter ces enfants en premier lieu cela n'ajoute rien à l'intrigue a l'histoire ou aux personnages...
Remake par McCarey de son propre classique de 1939, le film était l'occasion pour le cinéaste de revenir sur le devant de la scène (ce à quoi il parvient, avec un succès public colossal et une nomination au DGA Award du meilleur réalisateur). Troquant le couple Charles Boyer/Irene Dunne pour celui, très glamour, de Cary Grant et Deborah Kerr, le cinéaste orchestre un film au rythme impeccable dans sa très longue première partie. Screwball sur le bateau puis pause en dehors du temps dans la villa de la mamie et enfin, retour sur le bateau pour la romance. Le tempo comique est sublime, avec des interprètes de haut niveau et des répliques ciselées (Kerr montre à cette occasion une réelle aptitude pour la comédie pure, qui ne sera que trop peu utilisée dans sa carrière). Grant est impeccable, comme toujours, avec son charme indémodable et une certaine retenue (il cabotine moins que d'habitude). La partie avec la grand-mère est un joyau du genre, une respiration divine, le vrai cœur du film. spoiler: Et puis, il y a la partie, un poil plus mélo, qui succède. Le rythme retombe un peu, mais le crescendo émotionnel est parfaitement géré, avec des acteurs toujours aussi étincelants . Il faut aussi souligner le soin apporté aux personnages secondaires, qui existent vraiment et qui ne sont jamais réduits à de simples portraits vaguement esquissés. Une merveille de romance, au charme suranné mais qui agit avec toujours autant d'éclat et de puissance dramatique. Un bijou je vous dis ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un homme, une femme, sur un paquebot, se rencontrent, se plaisent, se promettent de se retrouver une fois débarrassés de leurs futurs moitiés respectives. Six mois après, l’heure des retrouvailles a sonné, mais rien ne se passe comme prévu. Ce film de Leo Mc Carey est une référence ; il va imprimer durablement les codes du genre. Dans les nombreuses « RomCom » des 90’s, on retrouve le doux parfum de cet ancêtre devenu quelque peu désuet mais au charme fou. Le scénario, la mise en scène, les dialogues sont d’une intelligence et sensibilité rare. Deborah Kerr et Cary Grant sont élégants et princiers dans tous leurs choix. Une jolie noblesse d’esprit irradie le film et tous les personnages de bout en bout. C’est un film qui fait du bien sans être mièvre ; il a juste subit les affres du temps, et les chansonnettes des enfants dans la dernière demi-heure paraissent aujourd’hui incongrues. A voir pour passer un moment léger, se faire de bien. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
C’est simple et beau. Une des plus belles histoires d’amour du cinéma, bien après « Les lumières de la ville » et « Sur la route de Madison ». Le film tient par la qualité des dialogues incarnés merveilleusement et avec un talent incontestable par Deborah Kerr et Cary Grant. Dialogues plaisants, délicats et vifs. Jamais, ce n’est gnangnan ou artificiel. En tout cas, moi j’y crois. J’ai apprécié le parti pris de Leo McCarey concernant le premier baiser entre Terry McKay (Deborah Kerr) et Nickie Ferrante (Cary Grant) : spoiler: le metteur en scène filme les jambes des protagonistes sur un escalier du paquebot, le baiser est hors-champs.
La visite chez grand-mère Janou (Cathleen Nesbitt) est émouvante car tout respire la dernière fois. Au lointain, la sirène du paquebot retentit pendant que Janou joue du piano, sirène qui retentit comme un glas.
Le gros bémol selon moi concerne les deux séquences de chants avec les enfants ; elles cassent le rythme et alourdissent inutilement le récit qui jusque là m’apparaissait limpide.
A voir en V.O pour entendre Cary Grant s’exprimer un peu en Français avec sa grand-mère Janou qui semble maîtriser notre langue et pour cause, l’actrice Cathleen Nesbitt aurait séjourné en France.
Un bijou de comédie romantique à l’ancienne, avec Deborah Kerr, qui joue et chante divinement bien, et Cary Grant, qui promène son personnage comme d’habitude avec classe . On admire la pudeur de l’époque (marre de ces corps dénudés au lit), et cette faculté, vraiment trop éteinte de nos jours, à faire rêver. A voir en VO, c’est top.
Romance à l'eau de rose pour moi. Sans doute très bien à l'époque. Un film qui conserve toute sa beauté et sa fraîcheur pour les amateurs de vieux films. J'apprécie toujours autant l'humour de Cary Grant, surtout face à son propre nom. Mais j'ai eu du mal à accrocher. Il se regarde avec Madame, selon moi. Ou avec une présence féminine.
Du charme, de la prestance, des dialogues ciselés: Leo McCarey nous offre un parangon de la comédie romantique, dans lequel Cary Grant et Deborah Kerr nous font la démonstration de leur talent. La partition ne compte guère de surprises, mais le charme opère presque de bout en bout. Le film manque un peu de souffle dans sa deuxième moitié, mais la mise en scène compense largement en distillant l'humour et l'émotion dans des scènes subtilement agencées.
« Elle et Lui » est considéré comme l’une des références majeures en matière de comédies romantiques. S’entourant des inoubliables Deborah Kerr et de Cary Grant, Leo McCarey réalise une nouvelle version de son propre film sorti 18 ans plus tôt. C’est certes convenu mais tout à fait charmant, l’escale chez la grand-mère à Villefranche en est d’ailleurs le parfait exemple. A noter cependant que les parties chantées du film sont franchement niaises.
Je comprends que ça ait pu ètre considéré comme un chef d'œuvre en son temps. Malheureusement cet espèce de marivaudage à l'américaine à un peu trop vieilli à mon goût.
Un film sur lequel je suis partagé. La partie comédie romantique (tout ce qui se passe sur le bateau, soit la moitié du film) est un pur bijou. Le moindre détail du décor est travaillé, les dialogues sont d’une finesse jouissive, les deux acteurs ont un charme fou (lui plus cabotin, elle vraiment impressionnante de nuance), la mise en scène est discrète mais d’une précision incroyable et, surtout, le montage a le bon goût de conserver ces petits moments de complicité apparemment anodins, que d’autres auraient coupés et qui sont pour beaucoup dans le charme et la modernité du film. Malheureusement, je suis beaucoup moins séduit par le sentimentalisme dans lequel on commence à tomber dès la première escale chez la grand-mère, et qui s’accentue dans la partie plus mélodramatique du film, avec chorales d’enfants à l’appui (toujours un mauvais signe). Ça reste un jalon du genre (mais lequel justement?) et un plaisir pour les yeux et les oreilles.
Une belle et magnifique histoire d'amour! On s'attache très vite à ces personnages sur qui l'Amour tombe dessus sans prévenir. Le scénario est parfait. Seul petit bémol certains dialogues sont un peu longs et monotones.
Une jolie romance où l'émotion l'emporte sur le rire. Deborah Kerr et Cary Grant forment un joli couple qui se cherche, se trouve, se sépare involontairement et se retrouve finalement. Un joli générique de début avec la neige tombante sur Central Park. Joli, tout est dit voilà :)
Elle et lui est un auto-remake de Leo Mc Carey du film Love Affair. Le but étant de donner un coup de jeune à cette œuvre qui ferait à coup sûr succès dans les années cinquante. Joué par Cary Grant et Déborah Kerrn le long-métrage est l’exact format qui fait la signature du cinéma de l’âge d’or américain, c'est-à-dire, une mise en scène colorée, des textes subtils, un humour délicat, une ambiance enchantée et une histoire d’amour qui en fait rêver plus d’un. Si la restauration n’est pas flagrante, cette nouvelle version a au moins le mérite de remettre en lumière un chef d’œuvre qui fait aujourd’hui office de référence. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44