Mon compte
    Au coeur du mensonge
    Note moyenne
    3,0
    431 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Au coeur du mensonge ?

    70 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    10 critiques
    3
    22 critiques
    2
    28 critiques
    1
    7 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Caine78
    Caine78

    6 677 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2015
    On reconnaît bien là le cinéma de Claude Chabrol : un meurtre odieux prétexte à une étude de mœurs et de caractères, ici dans un port de Bretagne. Alors comme c'est du Chabrol, c'est plutôt bien filmé, avec quand même quelques aspects intéressants et une ambiguïté bien rendue chez la plupart des personnages, nous laissant souvent en proie au doute quant à l'identité du coupable, tandis que le couple Jacques Gamblin - Sandrine Bonnaire s'en tire correctement, mais sans étincelles non plus. Reste que l'œuvre brasse vraiment trop de vide, que ce soit à travers les différents rôles secondaires ou un aspect trop superficiel dans le déroulement de l'intrigue, le désintérêt du cinéaste pour celle-ci étant parfois trop manifeste pour ne pas gêner, voire ennuyer. Ce film, Chabrol l'a déjà fait plusieurs fois, et en nettement mieux.
    Akamaru
    Akamaru

    3 084 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2013
    "Au coeur du mensonge"(1998)est l'un des films de Claude Chabrol les moins inspirés et l'un des plus négligés.Un couple vivant près de St Malo.Le mari,peintre tourmenté accusé d'avoir violé et tué une petite fllle.Sa femme,infirmière,qui le protège un peu aveuglément.Et puis des tas de villageois,qui passent leur temps à cancaner au bar du coin,sans être forcément blanc comme neige.On l'aura compris,Chabrol fait encore son miel des moeurs provinciales,et de cette tendance à cacher tous un tas de misérables secrets derrière une façade proprette et hypocrite.Si Jacques Gamblin fait de son personnage un type pathétique,que les mensonges ont rongés jusqu'à l'inexpressité du regard,Sandrine Bonnaire n'est pas à son aise,son interprétation manquant de relief et sombrant dans la théâtralité.Chabrol se plante d'ailleurs sur le plan des dialogues,qui ne font pas réels et sa mise en scène fait très téléfilm régional,en dépit de quelques plans sympathiques sur la mer et la brûme.Quant au rythme,il est inconsistant.Sur la durée,ce cru chabrolien fait donc un flop,par manque de rigueur à tous les niveaux.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2019
    Mon dieu qu’il est mauvais le cochon !! Pauvre De Caunes il a eu du mal à comprendre qu’il devait tout faire sauf du cinéma. Chabrol a du se le voir imposer à l’époque ce n’est pas possible autrement. Heureusement que Bonnaire et Gamblin sont à la hauteur pour ce thriller un peu mou et bien sûr un peu plombé par notre De Caunes national . Chabrol semble avoir perdu la main depuis quelque temps même si son film se laisse voir et qu’il fera bien pire après. Qu’il est loin le temps de « la femme infidèle », des « fantômes du chapelier » ou même du « Cri du hibou » sans parler des Lavardin.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    Quelle déception ! Pour une fois, j’avais lu le synopsis avant de visionner ce film, et je dois dire qu’il m’avait fortement attiré. Estampillé comme un drame psychologique sur fond d’enquête policière, l’histoire semblait promettre une visite approfondie des méandres de la psychologie humaine noyée dans les non-dits et les mensonges. Malheureusement, comme le résume parfaitement bien le magazine Première, « Chabrol a exécuté son film avec une grande désinvolture, ratant la plupart de ses personnages ». Cependant je mettrais un bémol sur la première partie de cette phrase, tant Chabrol a voulu se pencher sur l’évolution des personnages. Son désir de bien faire est bien réel, mais il s’y est si fortement penché dessus qu’on a l’impression de perdre plus ou moins de vue le crime odieux sur lequel démarre cette histoire. Dans les faits, l’enquête est toujours là, en toile de fond, mais c’est tout juste si on la remarque. En tout cas, elle s’en retrouve presque reléguée au second plan. Il faut dire que surviennent deux problèmes, et pas des moindres. D’une part on a selon moi une énorme erreur de casting en la personne de Valeria Bruni Tedeschi. La question que je me suis posée en la voyant évoluer, c’est « est-elle vraiment une actrice ? ». Non mais franchement, vous ne trouvez pas qu’elle a tout à apprendre en matière de diction ? On ne comprend pas toujours ce qu’elle dit ! De plus, une personne comme ça, qui ressemble plus à une adolescente pourrie par la timidité et qui, pour faire bonne figure, tente de sourire en toute circonstance, y compris quand il n’y a pas lieu, n’a rien à faire au poste de commissaire. De ce fait, non seulement elle est agaçante, mais en plus elle n’a aucune crédibilité. D’autre part, toujours selon moi, le problème vient d’Antoine de Caunes, ou plutôt de son personnage. Très rapidement, ce dernier prend de la place. Beaucoup de place. Et ma foi, bien que je considère de Caunes comme un piètre acteur, il joue plutôt bien le coup de l’être vil, malsain, du prédateur en quête de sa nouvelle proie, d'un homme perfide qui ne pense qu’à lui, c’est-à-dire sa seule personne et sa notoriété, d'une personne qui se délecte à en mettre plein les yeux quitte à utiliser des citations qui ne lui appartiennent pas. Contre toute attente, ça marche ! Et ça marche si bien qu’on a envie de lui coller des baffes et qu’à nos yeux, il devient le suspect numéro un du meurtre de la jeune Héloïse. En cela, la structure de l’intrigue est habile dans le sens qu’elle multiplie les pistes. Seulement voilà : il y a eu une vraie volonté de multiplier les pistes, de complexifier le scénario, d’incorporer des affaires qui n’ont pas vraiment de lien entre elles. Mais il y en a trop. A un moment donné, je pense sincèrement qu’il fallait faire un choix car visiblement, Chabrol a été incapable de développer l’intrigue policière et l’évolution des personnages en même temps. De plus, on ne sent pas vraiment de réelle implication des acteurs quels qu’ils soient, bien que Jacques Gamblin rende une copie honorable, lequel alterne l’excellent et le moins bon. Mais après, qu’est-ce qu’on a ? A l’instar de Sandrine Bonnaire qu’on ne sent pas concernée, on ne ressent pas vraiment les tourments qui devraient agiter les personnages. Autrement dit, le film ne dégage aucune puissance psychologique. Un comble pour un long métrage qui se voulait être un drame psychologique ! Donc oui, la seconde partie de la phrase du magazine Première est juste quand elle affirme que la plupart des personnages ont été ratés. Et donc, insidieux, l’ennui finit par s’installer, doucement mais sûrement. Le pire est qu’aucune forme d’empathie ne montre le bout de son nez, mis à part peut-être envers Bernard Verley en inspecteur Loudun qui avait plus la carrure d’un commissaire. Pour une fois qu'il bénéficie d'un rôle de gentil... C’est d’ailleurs par lui que les fameux parlottages qu’on retrouve très souvent dans les petits villages sont mis sur le devant de la scène… Vous savez, ces échanges verbaux sous cape souvent médisants et manipulateurs… et parfaitement retranscrits par Bulle Ogier sous les traits d’Evelyne Bordier. Il en ressort un film balourd, mou du gras, sans aucun punch et que même la musique, plutôt rare, ne réussit pas à dynamiser ni même à aérer. Un film qui s'oublie plus vite qu'il n'a été de le voir. Il ne constitue même pas un film majeur du cinéaste. Pour tout dire, lui aussi s'est perdu dans sa propre réalisation, ne se rendant même pas compte de l'erreur qui s'est glissée sur la robe bleue que le mari avait commencé à défaire... et sur le plan d'après le zip n'était plus descendu... Comme quoi, quand on n'y est pas...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2013
    Un film furieusement prenant, à l'atmosphère étrange. Chabrol est un maître absolu pour distiller une ambiance, pour faire flotter dans l'air comme un goût malsain à la fois fascinant et éprouvant. Il y parvient encore une fois ici et nous plonge dans une histoire touchante. La mise en scène est fine, toujours bien vue, les plans sont choisis avec beaucoup d'intelligence. Tout est bien ciselé dans ce film, tout est délicatement suggéré et parfaitement amené. Si De Caunes n'est pas super crédible, Bonnaire est excellente et Gamblin reste pour moi une référence dans le paysage des acteurs français. Ce mec est immense, tellement mystérieux et habité, mais en même temps simple et touchant dans son jeu.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Claude Chabrol adore dresser le portrait d'une tranche de société après un évènement dramatique ou inhabituel et "Au coeur du mensonge" se range sans mal dans cette catégorie. Si côté pitch il reste dans un terrain qu'il connaît bien, on l'a en revanche connu plus habile dans la causticité de sa mise en scène et dans l'étude psychologique de ses personnages. Ce qui fait de ce film au rythme déjà lent au départ un film ennuyeux, sans réelle étincelle : c'est tout juste si les meurtres et les enquêtes qui les concernent nous tiennent en éveil tant l'enchaînement des actions est poussif... Après tout n'est pas à jeter : les deux acteurs principaux - que j'apprécie à titre personnel - s'en sortent très bien et font vivre d'une manière quasi parfaite la fragilité ainsi que l'affection qui lient leurs personnages. On ne s'étendra pas sur les autres protagonistes qui sont soit inexistants soit agaçants au possible (serez-vous surpris si j'évoque le jeu de tête à claque de Antoine de Caunes ?), ni sur leurs relations, aussi "cordiales" que réussies. Dispensable.
    Plume231
    Plume231

    3 875 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2016
    Une observation saveur vitriol de la bourgeoisie de Province comme Claude Chabrol aimait à les réaliser, ici avec pour toile de fond le meurtre et le viol d'une gamine desquels le protagoniste est le principal suspect officieux et cadre les beaux paysages côtiers de la Bretagne...
    Une observation qui aime prendre son temps, ce qui a l'avantage de bien développer les personnages principaux. Reste que c'est dommage que Chabrol n'en ait pas profité pour mieux développer les personnages secondaires (Bernard Fresson, tristement sous-exploité !!!).
    Côté acteurs, Jacques Gamblin et Sandrine Bonnaire assurent parfaitement le job. Par contre, Antoine de Caunes n'est pas à la hauteur d'un personnage dont il n'arrive pas à montrer la complexité dans un rôle où un Maurice Ronet aurait brillé si le film avait été tourné 30 ans plus tôt. Reproche qui s'étend aussi à Valeria Bruni Tedeschi, dans le rôle d'une commissaire déphasée.
    Un cru imparfait mais qui ne manque tout de même de piquant...
    Estonius
    Estonius

    3 309 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    On peut raconter tout ce qu'on veut, c'est bien le film qu'il faut juger, je veux dire le résultat final et pas les intentions. Or nous avons là un film mou, limite ennuyeux et très peu intéressant, et si Gamblin, Bonnaire et de Caunes font bien le boulot, le choix de Valeria Bruni-Tedeschi en commissaire est une aberration. Il n'y aurait pas la signature de Chabrol tout le monde aurait oublié ce film.
    Anthony O
    Anthony O

    57 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2015
    Ce film a un potentiel esthétique indéniable mais il n'est pas vraiment un film, il est une esquisse de film.
    L'effet diapositives de la réalisation alourdit le jeu des acteurs et finit par ennuyer. Cela se laisse regarder sans aucune palpitation...
    Le dénouement est, quant à lui, décevant.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    En 1999, Claude Chabrol signait "Au Coeur du Mensonge" un des ses long-métrages parmi les plus encensés par la presse française. Bien sûr après l'avoir vu on est en droit de se demander pour quelle raison particulière y a t-il tant d'engouement ? En effet avec ce nouveau cru Chabrol étudie à nouveau un sentier qu'il a battu et re-battu des années auparavant : LA mystérieuse Province avec tous ses secrets, ses ragots...Mais qu'a donc de si spécial cette Province pour que le cinéaste s'y aventure encore une fois tout en n'apportant strictement rien de nouveau ? Il était bien spécifié au départ que "Au coeur du mensonge" se devait être un polar. Cela commence en effet par le meurtre d'une fillette et l'arrivée d'une nouveau commissaire de police. Mais ensuite surprise ! on délaisse toute forme de policier pour aller se focaliser sur la psychologie des personnages, celle-ci analysée avec une lourdeur pachydermique. Au milieu de tout cela les acteurs sont d'une molesse incroyable (à part peut être Sandrine Bonnaire) et enterrent un recit déjà pas passionnant. Même Antoine de Caunes dans le rôle de l'intello pervers de service n'est pas convaincant. Si le titre du film était "Au coeur de l'ennui", cela aurait été beaucoup plus réaliste. Parce que là, on y est !
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Une fille de dix ans est retrouvée violée et assassinée dans un petit port de Bretagne. Les soupçons tendent vers René, artiste peintre morose qui est le dernier à avoir vu la fillette. Celui-ci va d'autant plus sombrer dans la dépression, que son épouse dévouée est en train de tomber sous le charme d'un journaliste parisien arrogant et flamboyant.
    L'enquête policière est ici complètement au second plan. Chabrol s'intéressant évidemment surtout à dresser un portrait de cette population portuaire. Entre les artistes qui galèrent, les richards de Paris, et les artisans locaux et leurs combines.
    Le sujet est intéressant. La mise en scène plutôt élégante. Mais j'ai eu quelques soucis avec "Au Coeur du Mensonge". Si Antoine de Caunes est amusant en frimeur intellectuel de pacotille que l'on adore détester, Jacques Gamblin semble un peu à l'ouest. Avec des émotions pas toujours naturelles, et un personnage qui parait bipolaire. Jusqu'à un final très abrupt, qui fait respire l'artificiel.
    Tout ceci induit quelques longueurs dans le film, qui ne semble pas toujours savoir où il va.
    Restent quelques touches grinçantes sur l'univers dépeint, un peu d'humour noir, et, Chabrol oblige, une séquence de repas du terroir qui donne l'eau à la bouche !
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2015
    "Au coeur du mensonge" rediff sur D8 le 05.07.2015
    En général, j'aime plutôt bien les films estampillés Chabrol mais sans en être toutefois un inconditionnel : la preuve, celui-ci ne m'a pas séduit du tout. Serait-ce parce qu'il veut trop imiter Hitchcock qui par définition est absolument inimitable ? Ou par son caractère malsain ? Et puis c'est long, ça se traîne et on finit par s'ennuyer. Enfin quel casting lamentable : seul Jacques Gamblin essaie de croire à son rôle et nous intéresse. Quant au reste des acteurs, c'est attristant. Telle Valéria Bruni, bien peu convaincante en fliquette ! Et puis, on aurait mieux fait de laisser dormir cette triste histoire tirée semble-t-il d'un fait réel, dans le frigo des oublis...
    willycopresto
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2013
    Un Chabrol mineur où l'histoire ronronne sans jamais vraiment captiver. L'interprétation est de qualité, à l'exception d' Antoines de Caunes qui est nettement en retrait.
    Pour les fans du Soap français "Plus belle la vie", à noter la présence de 2 comédiens de la série dans des seconds rôles.Mais qui est-ce ? Suspense !! (personnellement, je m'en moque mais comme cette saga Marseillaise à l'air de passionner pas mal de français je me permets de le signaler.)
    bibialien
    bibialien

    36 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Un peu long et barbant mais la patte Chabrol sauve l'histoire et non les personnages
    Merytamon
    Merytamon

    21 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2013
    Bof ! pas terrible ce film, le scénario est brouillon, la fin est nulle et baclée et au bout d'un moment on commence a s'ennuyer sérieusement. Les acteurs ont tous le même ton monotone même Jacques Gamblin que pourtant d'habitude j'apprécie, je dirais que la seule qui s'en sort a peu prés bien reste Sandrine Bonnaire.
    A éviter si possible !
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top