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Merytamon
23 abonnés
566 critiques
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2,0
Publiée le 2 février 2013
Bof ! pas terrible ce film, le scénario est brouillon, la fin est nulle et baclée et au bout d'un moment on commence a s'ennuyer sérieusement. Les acteurs ont tous le même ton monotone même Jacques Gamblin que pourtant d'habitude j'apprécie, je dirais que la seule qui s'en sort a peu prés bien reste Sandrine Bonnaire. A éviter si possible !
Polar convaincant et prenant !!! Le scénario est bon (malgré une fin un peu bâclée je trouve !) mais mon dieu que Jacques Gamblin est mauvais ! Je ne comprend pas ce que les gens lui trouvent ! Il est mou et inexpressif et il m'a exaspéré dans ce rôle ! Les autres acteurs s'en tirent très bien et j'ai passé un moment agréable grâce à Mr Chabrol ! Pas le meilleur Chabrol certes mais un thriller pesant et malsain !
Un Chabrol en moyenne forme, mais le film se laisse voir grâce aux acteurs assez savoureux (sauf Antoine de Caunes, à contre emploi mais dont on préférerait qu'il ne soit pas employé au cinéma tout court)
Même s’il lui est arrivé de faire quelques mauvais films, Claude Chabrol a généralement une filmographie synonyme de qualité quand il œuvre dans son domaine de prédilection, à savoir l’étude de la bourgeoisie par l’intermédiaire d’une affaire criminelle. Au cœur du mensonge se situant dans ce style, il n’est donc pas étonnant de voir qu’une fois de plus Chabrol a réussi son coup. Comme à son habitude, la mise en scène est très classique mettant surtout en avant de très bons comédiens, en particulier le quatuor Sandrine Bonnaire-Jacques Gamblin- Antoine de Caunes-Valeria Bruni Tedeschi. Une fois de plus, Chabrol choisit de montrer que la petite bourgeoisie repose sur le mensonge (que ce soit autour d’un meurtre ou d’un adultère). On pourra peut-être reprocher à Chabrol de manquer un peu d’originalité car il œuvre peut-être presque toujours un peu dans le même domaine (à l’image d’un Woody Allen par exemple) mais il le fait bien et signe donc une fois encore un long-métrage très bien écrit et mis en scène, c’est-à-dire de très bonne facture.
Du Chabrol bien typique avec sa province et ses décryptages des relations humaines. Le scénario permet avant tout ici de servir d'excellents comédiens (hors De Caunes peu crédible) que ce soit le couple, impeccable, ou l’enquêtrice. Le tout est un peu fade et froid sans véritable énergie mais Chabrol arrive quand même à faire progresser son histoire et surtout démontrer la complexité de chacun qui tente de respirer.
Le meurtre et le viol d'une fillette met en émoi un petit village de Bretagne. René Sterne, peintre et professeur de dessin à ses heures, est le dernier à avoir vu la victime et est donc le suspect principal. Et comme dans tous les petits villages (que Chabrol affectionne particulièrement), les nouvelles vont vite et rené se retrouve vite soupçonné de tous. Fragile, il doit aussi supporter un journaliste prétentieux qui drague sa femme et une commissaire sur son dos. Si le cinéaste n'est pas à son meilleur ici, il signe quand même un film intéressant où il met en scène ses thématiques habituelles. Le bien et le mal, Chabrol s'en fout, il s'intéresse aux personnages et aux mensonges dans lequel ils vivent et dans lequel ils acceptent (souvent) de s'entourer pour mieux se protéger et ce au détriment des autres. Un peu lent et un long, "Au cœur du mensonge" est loin d'être inintéressant et doit beaucoup à Jacques Gamblin, impeccable en peintre fragile sur qui tout retombe et à Antoine de Caunes, irrésistible en journaliste qui se rêve écrivain et qui ne peut s'empêcher de parler.
Ni palpitant ni mystérieux (certains rebondissements sont très prévisibles), "Au cœur du mensonge" intéresse moins par son intrigue policière (qui a tué la petite fille) ou son portrait d'une petite ville de province que par ses personnages. Et en particulier les deux principaux antagonistes masculins, René Sterne (Jacques Gamblin) et Germain Desmot (Antoine de Caunes). Ce n'est pas pour rien que Chabrol a choisi deux acteurs au physique proche. Physiquement semblables, se battant pour la même femme (l'un est le mari, l'autre le soupirant), chacun est l'exact reflet inverse de l'autre. Desmot a du succès mais aucun talent, Sterne à du talent mais aucun succès. Desmot est vaniteux, inconsistant et tout en esbroufe là où Sterne est modeste mais cultivé. Desmot est en bonne forme physique et présente bien alors que Sterne est boiteux et renfermé sur lui-même. Desmot est sûr de lui, Sterne est maladroit et psychologiquement instable. Desmot n'a besoin de personne et multiplie les aventures sans lendemain alors que Sterne part à la dérive sans sa femme et a besoin d'elle comme béquille. L'opposition entre ses deux personnalités est bien le principal intérêt de se film, qui reste un petit Chabrol.
L’ombre Hitchcock plane sur cet énième polar provincial aux thèmes maintes fois abordés: mensonge, suspicion, faux coupable… Et la comparaison entre les deux réalisateurs ne joue pas forcément en faveur de notre Chabrol national. Reste l’atmosphère mystérieuse de la côte bretonne et la prestation convaincante des comédiens.
Depuis La Cérémonie, son dernier film réussi (et encore il contient pas mal de maladresses et de clichés pas très fins), Chabrol était en manque complet d'inspiration; tel ce Au Coeur du Mensonge. Une intrigue franchement pas prenante, des personnages encore moins, des dialogues qui sonnent faux, des mises en situation pas crédibles, et les mêmes scènes qui reviennent dans ses derniers films depuis 95 : un passage d'opéra, une critique appuyée de la bourgeoisie ici incarnée par la journaliste qui a réussi. Bref, on s'ennuie ferme et tout cela manque cruellement de consistance et de crédibilité...
Oubliant son obsession de la belle bourgeoisie pour nous peindre un portrait breton un peu trop superficiel, Chabrol se perd peu à peu dans la brume d'un terrain qui lui est moins personnel. Et même si les acteurs cachent toujours aussi bien leurs ambiguités nourries par l'ironie, elles s'avèrent ici beaucoup moins féroces. Agréable néanmoins, il est dommage de constater que notre bon Chabrol perd momentanément ses crocs dans un faux mensonge qui lui fait perdre un peu trop de son mordant.
Un crime horrible se passe dans un petit village breton et tous les regards se tournent vers un artiste, un peintre fragile mentalement. On va suivre les ragots des citoyens, l'enquête d'une commissaire fraîchement débarquée et la relation entre la femme du peintre et la gloire locale. Tout pourrait s'imbriquer mais non, on passe d'une histoire à l'autre, le vrai sujet étant le mensonge. Techniquement, on dirait un film des années 70 avec un son qui crachouille un peu et une image, comment dire, un peu crade. C'est très lent, peu accrocheur en plus et les interprètes sont parfois (très rarement mais bon) un peu faux. Le casting est délicieux, chacun joue bien sa partition mais l'ennui guette. La fin déçoit aussi, peu crédible à mon sens. Chez C. Chabrol, il y a toujours au moins 1 scène qui vaut le coup d’œil. Ici, c'est la révélation de l'identité du tueur, scène magnifique et qui provoque en nous plusieurs émotions (il faut quand même avoir vu tout ce qui précède pour l'apprécier). Une intrigue à tiroirs, une mise en scène à la papy mais bon, c'est sans prétention (enfin j'espère) mais ça reste du cinéma français moyen. D'autres critiques sur
encore un excellent chabrol,ou les situations sont pousees a l'extreme sans jamais sortir du contexte les acteurs sont tous tres bon,et le suspense reste entier,jusqu'au bout,un regal. certains acteurs ont bien fait quand meme de quitter le cinéma pour aller rejoindre les series tv...
Plus un drame traversé d'une fibre sociale qu'un véritable polar, ce film de Chabrol, ce révèle assez particulier, tant par le sujet traité que par son approche. Dans une ambiance mystérieuse et intime, le réalisateur créer une atmosphère pesante voir malsaine, Jacques Gamblin (très bon) y est pour beaucoup. Ses collègues sont en revanche nettement moins satisfaisant.
Ce n'est pas un des meilleurs films de Chabrol. Il fait partie de la série tournée dans la région de Dinard Saint Malo avec très peu de moyens. Le scénario est particulièrement médiocre et on se demande ce qui a accroché Chabrol dans cette histoire. Les comédiens qui tiennent les rôles secondaires, notamment Bulle Ogier et Simsolo, sont caricaturaux et peu crédibles. Reste le couple Gamblain-Bonnaire, excellents comédiens qu'on a toujours plaisir à retrouver sur l'écran. Un peu juste pour faire un film, d'autant que ça traîne en longueur...