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Christophe L
8 abonnés
378 critiques
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3,0
Publiée le 4 mars 2013
Petit polar simple, bien mené, à la façon Claude Chabrol, ou, derrière les apparences des gens, tout ne semble pas si clair. Lieux, personnages, scénario, musique, acteurs, tout est réuni pour une douce pause cinéma...
Un film que l'on peut suivre de loin. Il n'est pas exaltant mais il est bon. L'intrigue est bonne tout est basé sur le mensonge de chaque personnage. Facile à suivre. Les acteurs sont corrects... Pour moi ce n'est pas le meilleur de Chabrol mais on passe un moment agréable.
Le film, comme son nom l'indique, est une reflexion pertinente sur le mensonge. Les teintes sombres (allant du bleu au noir) typiques de la Bretagne apportent une dimension symbolique à la notion même de mensonge. Une fois de plus, Claude Chabrol met au second plan l'intrigue au profit de l'ambiance et du message. Les interprétations sont correctes sans pour autant être remarquables à commencer par Valeria Bruni Tedeschi, dont la voix suraiguë et bien souvent inaudible devient, au fur et à mesure du film, agaçante (mais il est possible que ce soit un choix délibéré du réalisateur). Un bon film, qui ne dévoile pas toutes ses clés et prend de la valeur après plusieurs lectures.
c'est toujours un plaisir de tomber sur un Chabrol, on se délecte comme pendant la lecture d'un bon polar. Celui là est un bon cru, j'adhère. Les acteurs sont parfaits, encore la patte de Chabrol.
Pour être tout à fait clair, je ne suis pas un admirateur de Claude Chabrol. Loin de là. En général je déteste ses films, que je trouve malsains et caricaturaux. Et pourtant j'ai énormément aimé "Au cœur du mensonge". Le film est centré sur l'histoire d'amour forte et émouvante entre Viviane et René Sterne, superbement incarnés par Sandrine Bonnaire et Jacques Gamblin, l'intrigue policière étant reléguée au second plan. Un film de Chabrol romantique ? Oui, à mille lieues du nihilisme et du cynisme qu'on lui associe habituellement. Sa touche personnelle est bien sûr présente : réalisation sobre et élégante, dialogues à l'humour grinçant _ les scènes centrées sur Germain Roland Desmot, le cuistre bobo (tout à fait abject) interprété par Antoine de Caunes sont un pur régal. L'atmosphère de mensonge et de non dits est très bien rendue tout au long du film, néanmoins l'élément le plus marquant reste ce couple sympathique, qui tranche avec l'univers habituel de Chabrol. C'est d'ailleurs ce romantisme inattendu chez le réalisateur de "La Cérémonie" qui semble avoir déplu à une large partie de son public.
Réalisation molle, musique qui n'a rien à voir avec les sujets, pas de plans, les personnages sont vide, les actions sont là, mais pourquoi? On passe un moment ni bon ni mal. On voit les débuts de la chanteuse Adriennne Pauly en tans que comédienne, on assiste à un Gamblin amorphe et malade psychologiquement marié à une Bonnaire en quète de changement. Elle seul est cohérente, quoique parfois... pour un dimanche soir sur la 1, si on a rien à faire.